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dimanche, 07 octobre 2007

Vacarmes tendus (verso 1070/1295)

    Je m’effile en me rasant le fémur, je complote dans les coulisses. J’ai oublié mon trombone dans ma loge, dixit J.J.J. Elle s’est étouffée en entendant cette nouvelle effarante, le menton collé d’avoine et les mèches pleines de lait rance. Dans ce jeu de dupes, si je tire les ficelles, on me dira bon pour le service, à faire oublier les coups de crosse et les démangeaisons du pollen. Ce n’est qu’après avoir fait enlever le cadavre que l’inspecteur remarqua la cuillère à porridge grasse de beurre, comme si d’avoir mouillé le maillot, comme on dit vulgairement, lui avait donné le sentiment qu’il se passait quelque chose d’étrange et la conviction qu’il allait perdre son poste, se faire virer. À qui est ce sac ? la question allait de soi, mais pas la réponse. Je m’effile en me rasant le fémur, je guette, et regarde de tous côtés, jusqu’à voir ces deux enfants, de dix ans pas plus, qui se roulent, très professionnellement, un joint, avant de sortir d’un gros paquet de farine Francine de quoi s’envoyer en l’air cent fois sur les lignes long courrier. À l’arrière, arborant le 15 en lettres blanches dans le dos, je reprends pile où je m’étais arrêté (je m’effile en me rasant le fémur, je complote dans les coulisses, expertement, avec l’ardeur des nouveau-nés), me roulant une pelle.

21:40 Publié dans 1295 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Jazz, écriture

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