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mardi, 12 avril 2011
Cimaises
Depuis une semaine, je lis House of Leaves. Hier, toute la journée, à côté de mon bureau à l’université, un roman inconnu de moi (The Birthing House) est resté posé sur la tablette, dans le couloir d’attente. Ajoutez à cela que j’ai reçu, samedi par la Poste, le dernier roman de Tariq Goddard (je caresse le projet de relancer quelques éditeurs que ne devraient pas manquer d’intéresser les textes de ce romancier inédit en français), dont la 4ème de couverture indique qu’il y est question, peu ou prou, de maison hantée.
Il y eut aussi, dimanche, ce bref récit de Kafka, que je lus dans un moment d’intervalle, chez moi, et dans lequel le signifiant Haus joue un rôle d’inquiétant trouble-fête. Existe-t-il une langue dans lequel le mot maison s’écrit en trois ou sept lettres ? Cette question fibonaccienne me hante.
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Ajout de 11 h 50 : ev en turc, hus en danois/suédois/norvégien.
10:30 Publié dans MOTS | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 08 avril 2011
Pour Joachim
En fait, mon CD (gravé) des quatuors 1 et 3 de Vincent d’Indy par le quatuor Joachim est abîmé. Des sortes de grattements. Ecoute abandonnée après quelques minutes.
Lude (pas le château) est passé me voir pour me dire que c’était une mauvaise réverbération due aux carreaux blanc moiré de notre maison.
La rue ne manque pas de lampadaires.
16:50 Publié dans J'allaite le nouveau Kant, II | Lien permanent | Commentaires (0)
Exposants fixes
Comme le texte totalisait 989 signes en comptant les espaces, j’ai pensé à le publier dans la rubrique Pêle-mêle, et, après avoir cherché comment ajouter onze signes, me suis contenté d’ajouter, en majuscules, l’inscription ONZE SIGNES au point qui m’a semblé le centre névralgique du texte. Cela résonne assez fortement avec un autre projet possible, de textes en 11/121/1331/14641 phrases/paragraphes/mots/signes. Sur ce site, j’ai travaillé, en 2006 et 2007, autour de la forme onzain – il y avait eu aussi, je crois, toute une tentation toponymique qui s’exprime désormais, partiellement (toujours partiellement), dans Entre Baule et Courbouzon.
L’inscription ONZE SIGNES – si l’on considère l’espace entre les deux mots comme une césure – fonctionne comme un décasyllabe classique.
15:15 Publié dans Nul bronzage | Lien permanent | Commentaires (0)
Une matinée dans les cordes
C’est une matinée de quatuor à cordes. Trois de Philip Glass (qui m’agace), par le Kronos Quartet, puis redécouverte des quatuors de Vincent d’Indy, avant les op. 130 et 133 de Beethoven. Je suis déguisé (partiellement) en cowboy car je suis roi de Chenonceau. Mon cheval se nomme Framôme. Ce moment d’angoisse, porté par l’alto et le violoncelle…
Peu à peu je reprends peu à peu pied dans ce site, dans ses projets d’écriture laissés en plan, je renoue avec ces pages grises comme avec une vieille et solide connaissance longtemps perdue de vue. ONZE SIGNES (Nous avons commencé par faire sauvagement l’amour, comme si aucun laps n’avait eu lieu, puis timidement hésitons à retrouver le fil d’anciennes conversations, découvrant de nouveaux horizons des tentations inédites.)
De telles retrouvailles appellent aussi de nouveaux projets, comme ce texte que je veux écrire et publier sur trente-et-une journées (comme, il y a cinq ans, celui sur Beckett). La lenteur vibrante contamine le second violon.
14:21 Publié dans Pêle-mêle | Lien permanent | Commentaires (0)
Jardins de rien
Pissenlits : sept dans une petite verrine, au salon – des centaines dans le gazon.
Tulipes : rouges, jaunes, et toujours un pied de tulipes violettes – le même chaque année au même endroit.
Primevères et jonquilles sont passées, cuites depuis un bon moment.
C’est peu après le zénith, une chaleur d’été au début du printemps. Pourvu que nous ayons ce temps en Dordogne !
Travaux partout : la petite résidence du côté de la rue Neper, la grosse résidence après l’impasse, les voisins du 2 qui refont faire des volets (ou des fenêtres), et silencieusement le voisin du 7, en face, qui repeint portail et portillons d’un bleu pâle et métallique.
J’écris très vite et très mal. L’écriture manuscrite est le lieu locus siège refuge de l’intime.
09:04 Publié dans Aujourd'hier | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 07 avril 2011
Elliott, version 1088/1295 (blanchie)
Dans le labyrinthe, Mathieu perd les pédales (ce qui ne fait pas de lui un enfant de conte (faut pas pousser)). Matthieu mord les médailles (ce qui ne fait pas de lui un croque-mort (non mais !). Quand je vous disais, qu’à un signe près (la lettre t, qu’elle soit redoublée ou pas), le château de cartes (ou de Kapla) s’effondrait, pour ne rien dire de cette propension à terminer les phrases par des (longues)parenthèses. Et ce n’est pas d’énumérer les enregistrements d’œuvres d’Elliott Carter encore à acquérir (means fair or foul) qui l’aide à retrouver son chemin. Figurez-vous que je crois qu’il a la fièvre, car, ne reculant décidément devant aucun sacrifice (huit jours après son grand comeback (totalement inaperçu) dans la blogosphère), il annonce à la cantonade (et dix-huit jours désormais après le premier tour des élections cantonales) qu’il compte posséder tous les enregistrements possibles et imaginables des œuvres d’Elliott Carter avant la fin de l’année 2014. Mais enfin, me direz-vous : qu’est-ce qu’un enregistrement possible et imaginable ? Le pluriel détourne, la pénultième est vivante. (Alors, seulement alors, il put commencer à ébaucher le roman pharamineux dans lequel tous les Carter célèbres se retrouvaient, pour une cérémonie de chimères, à la Casa del Cordon.)
-------------- hors-champ ---------------
Le texte d'hier était le n° 1661. Mince, il faudrait attendre près de cent publications avant de penser à renouer avec la fièvre des nombres ?
16:00 Publié dans Fièvre de nombres, Minimalistes | Lien permanent | Commentaires (0)
Elliott, version 1088/1295
Dans le labyrinthe, Mathieu perd les pédales (ce qui ne fait pas de lui un enfant de conte (faut pas pousser)). Matthieu mord les médailles (ce qui ne fait pas de lui un croque-mort (non mais !). Quand je vous disais, qu’à un signe près (la lettre t, qu’elle soit redoublée ou pas), le château de cartes (ou de Kapla) s’effondrait, pour ne rien dire de cette propension à terminer les phrases par des (longues) parenthèses. Et ce n’est pas d’énumérer les enregistrements d’œuvres d’Elliott Carter encore à acquérir (means fair or foul) qui l’aide à retrouver son chemin. Figurez-vous que je crois qu’il a la fièvre, car, ne reculant décidément devant aucun sacrifice (huit jours après son grand comeback (totalement inaperçu) dans la blogosphère), il annonce à la cantonade (et dix-huit jours désormais après le premier tour des élections cantonales) qu’il compte posséder tous les enregistrements possibles et imaginables des œuvres d’Elliott Carter avant la fin de l’année 2014. Mais enfin, me direz-vous : qu’est-ce qu’un enregistrement possible et imaginable ? Le pluriel détourne, la pénultième est vivante. (Alors, seulement alors, il put commencer à ébaucher le roman pharamineux dans lequel tous les Carter célèbres se retrouvaient, pour une cérémonie de chimères, à la Casa del Cordon.)
15:55 Publié dans 1295 | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 06 avril 2011
Elliott, version 555/655
Dans le labyrinthe, Mathieu perd les pédales. Matthieu mord les médailles. Et ce n’est pas d’énumérer les enregistrements d’œuvres d’Elliott Carter qu’il lui reste à acquérir (by means fair or foul) qui l’aide à retrouver son chemin. Figurez-vous que je crois qu’il a la fièvre, car, ne reculant décidément devant aucun sacrifice pour son grand comeback (six jours après son grand comeback (inaperçu) dans la blogosphère), il annonce à la cantonade (et dix-sept jours désormais après le premier tour des élections cantonales) qu’il compte posséder tous les enregistrements possibles et imaginables des œuvres d’Elliott Carter avant la fin de l’année 2014.
13:42 Publié dans MUS, Un sang d'encre, YYY | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 05 avril 2011
Elliott, version 831/1000
Sa vie n’avait pas de substance, et, même à la chercher dans les musées ou les livres, pas de texture. D’abord, il a choisi, très brièvement, d’intervenir sous le pseudonyme de Musimasque, trop puéril, pusillanime ou pétasse. Puis, il a préféré le sigle (MuMM). Enfin, il s’est décidé pour Matthieu, avec un ou deux t. Et comme, décidément, Matthieu ne recule devant aucun sacrifice pour son grand comeback, il annonce à la cantonade (et neuf jours après le second tour des élections cantonales) qu’il compte désormais collectionner les enregistrements d’œuvres d’Elliott Carter (il est encore en vie), et même (tenez-vous bien) les posséder tous avant la fin de l’année 2014. Je crois qu’il a la fièvre, ce qui ne vous surprendra pas, vous qui, depuis cinq ans, voyez, jour après jour, le bandeau Eau dangereuse à boire.
Des reptiles qui ne servent à rien : ses griffes !
Des mots en bleu (house) ou en rouge barrés de noir (la fameuse histoire de Dédale).
Un œil jaune, au loin : embûches, scandales !
07:44 Publié dans Pêle-mêle | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 04 avril 2011
Elliott, version 410/500
Enfin il a tranché : ce sera Mathieu. Et comme, décidément, il ne recule devant aucun sacrifice pour son grand retour aux étoiles, il annonce à la cantonade (et huit jours après le second tour des élections cantonales !) qu’il compte désormais collectionner les enregistrements d’œuvres d’Elliott Carter (l’artiste encore alerte), et même (tenez-vous bien) les posséder tous avant 2015. Je crois qu’il a la malaria. Ce n’est pas une raison pour ne pas aller écouter, ce soir, le Minotaure.
15:51 Publié dans 410/500 | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 03 avril 2011
Elliott, version 667/794
D’abord, il a choisi, très brièvement, d’intervenir sous le pseudonyme de Musimasque, trop puéril ou pétasse (ce qui revient au même). Puis, il a préféré le sigle (MuMM). Enfin, il s’est décidé pour Mathieu, avec un ou deux t. Et comme, décidément, Matthieu ne recule devant aucun sacrifice pour son grand comeback, il annonce à la cantonade (et sept jours après le second tour des élections cantonales) qu’il compte désormais collectionner les enregistrements d’œuvres d’Elliott Carter (l’alerte encore en vie), et même (tenez-vous bien) les posséder tous avant la fin de l’année 2014. Je crois qu’il a la fièvre, ce qui n’a rien d’étonnant même s’il devra désormais se demander comment renouer avec sa graphomanie, voire avec sa polygraphie (voir avec son polygraphisme). Que fait la police ?
08:34 Publié dans 721 | Lien permanent | Commentaires (0)