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mardi, 04 octobre 2011

Le voici grisonnant. (version 1062/1295)

    Octobre grisonnant a fini par noircir, c’est la nuit depuis plus d’une heure. Jusqu’à dimanche nous avions recommencé à déjeuner et dîner dehors, sur la terrasse. Là, la chatte – que j’avais fait rentrer à onze heures parce qu’elle faisait la sieste dehors (et, plus particulièrement, sur mes sandales), et qui a passé une bonne partie de la journée à pioncer sur une chaise de la salle à manger – a pris ses quartiers vespéraux : sur le dessus du sofa. Aujourd’hui, j’ai écouté Bach (la Messe en si) et Berg (le concerto pour violon), tout en passant trois bonnes heures à mettre en forme, en vue du cours de demain, les notes prises, le matin même, dans American Pastoral (dans le bureau, où je me terre pour ne pas faire pouchiou, j’écoutais Berlioz – la Symphonie fantastique). Le linge a séché, il est plié et rangé, la chatte dort sur le dessus du sofa. Les gouttes de pluie que j’avais cru sentir au moment même où je mettais les chemises sur les cintres n’ont pas été de la partie. On ne sait comment se vêtir : pendant la partie de pétanque, autour de six heures du soir, au square, nous avions, les garçons et moi, frais en manches courtes, et chaud en ajoutant un petit gilet. Ainsi s’affirme la disparition d’octobre ardent, que voici, pour le ciel, grisonnant. Ce n’est plus à dire.

22:05 Publié dans 1295 | Lien permanent | Commentaires (0)

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