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vendredi, 24 mai 2013

Puissances de 9

    Oui, j’ai passé la fin d’une (mauvaise (fils cadet dont le rhume a finalement dégénéré)) nuit à calculer de tête les puissances de 9, mais, au bout d’une dizaine de minutes, je me suis arrêté à 96, car multiplier 531441 par 9 n’était plus dans mes cordes (de tête (usée)).

J’ai toutefois remarqué que

81  ——— 8+1=9 (ça, tout le monde le sait)

729  ——— (7+2)+9 = 7 + (2+9) ——— 7+29=36=4x9

6561  ——— (6+5)+(6+1)=11+7 ——— 65+61=126=14x9

59049  ——— (5+9)+(4+9) = 14+13 ——— 59+49=108=12x9

531441  ——— (5+3+1)+(4+4+1) = 9+9 ——— 531+441=108x9

 

08:40 Publié dans Fièvre de nombres | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 23 mai 2013

Un frisson

    Hier, je n'ai pas tondu, finalement. On nous annonce 11° pour demain, 14° pour le milieu de la semaine prochaine (à l'orée de juin, donc). Tout le monde se plaint de ce printemps exceptionnellement frisquet (et, en effet, le chauffage ne s'est jamais arrêté plus de douze ou quinze heures), mais je note aussi, pour la bonne mesure (et mémoire), qu'il a plu quasiment chaque jour depuis septembre.

Hier soir, j'ai photographié le coucher de soleil, astre que l'on n'avait pas vu de la journée.

Puis trois compositions au lit : un “bacon”, une nature morte (avec ma main – est-ce encore une nature morte ?), trois doigts devant la lampe.

 

Aujourd'hui, je dois rendre, en l'ayant à peine ouvert, Thinner than Skin. Je note cela aussi pour mémoire.

07:59 Publié dans 721 | Lien permanent | Commentaires (0)

Limpide

    Le polar de mai est limpide : c'est l'ours polaire qui a fait le coup.

05:13 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 22 mai 2013

Filtre oublié sur la paillasse

    Pour la deuxième fois en moins de deux semaines – mais pour la première fois en sept ans – j'ai oublié de remettre le filtre avant de “lancer” le lave-vaisselle. Tristan n'a su comment réagir aux vibrations sur sa peau. Le canard, attiré par les trilles, n'a pas pensé à s'envoler. Elle, elle battait les herbes de son ombrelle, sans qu'on sût pourquoi. J'ai fini par me résoudre à revendre mon exemplaire des Moissonneuses.

07:53 Publié dans B x A, Dimanche pleurera | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 13 mai 2013

Lenora 1

 

immense                    armée de fauves

dont                          éclate la

splendeur

rouge                        armée folle

essaie                        de la décrire

                               un

peu mieux                  que moi cette

                                foule

21:21 Publié dans Lenoras & Aversis | Lien permanent | Commentaires (1)

Septains berlinois, 2

8 mai

    Je suis l'Enfant de l'Ange et de l'Alérion

(le monde solennel traîne sa valise)

Et nulle note ne sort du psaltérion

(de l'étang s'envole, azur, un agrion)

afin que la phrase, dès lancée, s'enlise

parmi les colifichets, les brimborions

(dans le flot impétueux des orgues d'église).


12:25 Publié dans Formes singulières | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 12 mai 2013

Des journées (version 666)

    Ce matin, je me gelais au marché de l'Europe, mais allègre et guilleret d'avoir, tout simplement, écouté, chemin faisant, l'“Allegro assai” de la 39ème de Haydn. — 5 kilos de pommes, dont certaines sont déjà enfournées et défournées afin de nous régaler au déjeuner, deux douzaines d'œufs, des légumes, un pavé de brebis pour faire la transition. — Les draps chinois volent au vent, je manque de temps pour tout, mais j'ai soigneusement décollé toutes les affiches et les dessins d'enfant avant de lessiver longuement et minutieusement les carreaux de la salle de bains. — Haydn, je connais mal, mais suis, à chaque fois transporté. (We're not seeing eye to eye on this.)

11:48 Publié dans B x A, YYY | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 11 mai 2013

Like a Whiplash (104608)

    J'ai, aujourd'hui, 38 ans 1/2.

Sans titre

Enfants, nous faisions tout un plat des demi-années. Mes fils, aussi, sont à un jour près, et me corrigent quand je leur attribue, pour aller vite, devant des tiers, l'âge qu'ils auront dans un mois ou deux semaines. Et, il y a huit jours, j'ai saisi le plus abstrait (si je ne m'abuse) de tous mes autoportraits tremblés (regroupés sous l'étiquette de bacons).

Le masque est devenu une traînée de lumière dans l'obscurité :

M E L A N ! C O L I E !

Ce que ne connaît pas la terreur, c'est la vérité de ce qu'elle redoute.

Si j'atteins le double de mes ans, je soufflerai 77 bougies.

......................................

15:03 Publié dans B x A, Brille de mille yeux, Les Murmures de Morminal | Lien permanent | Commentaires (2)

vendredi, 10 mai 2013

Huitains du diocèse, 1

    La lune biglait de guingois

Sur le sonotone du monde

Guingamp était trop monotone

Quand on hisse le grand pavois 

À Lorient Plymouth Trébizonde

Pour la Safrane qui s'étonne

Roulant dans la nuit cette fois 

De ne pas être de la ronde 

()

14:58 Publié dans Formes singulières | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 09 mai 2013

Tristiques heuristiques, 1

16 avril

    La lune touilla lentement dans le mucus :

La voiture passa, maigre diplodocus

Écrasant de son gazole azalées, crocus.

... ...

14:56 Publié dans Formes singulières | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 08 mai 2013

Neuvains du 43, #1

16 avril

    Sol renardeux,

un jaune plat,

du vert peinturluré :

vivant près de Bléré,

on veut se pla-

cer deux par deux.

Cette autre verdure,

au teint cafardeux,

faites qu'elle dure.

()

14:55 Publié dans Formes singulières | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 07 mai 2013

Septains berlinois, 1

16 avril

   Lune dans un tapon jaune de nuages

Un peu fou je me photographie en flou

Mardi passé ce sera l'aveu sauvage

Après le bruit des tondeuses : l'écobuage 

sur une page bleue tapée de verrous

jaunes comme le ciel par-dessus Brouage 

(Vous m'offrez au débotté vos yeux filous)

...  ....

14:53 Publié dans Formes singulières | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 06 mai 2013

Le Chant du rossignol (1270/1500)

    Il m'a semblé découvrir (entendre pour la première fois) avant-hier la suite de Stravinsky intitulée Le Chant du rossignol, dans le coffret Silvestri que vient d'éditer EMI. Or, je m'aperçois que cette suite orchestrale figure déjà dans un autre coffret, pourtant abondamment écouté : se peut-il que je sois toujours allé directement à Apollon Musagète, en passant par-dessus celle-ci ? Ou que je sois à la ramasse...?

Toujours est-il que, sous la baguette de Silvestri, c'est très beau.   Sous la baguette de Jukka-Pekka Saraste, je n'en sais rien, puisque je ne l'ai pas encore remis (« remettre » au sens de “remettre sur la platine” et de “se remémorer”). Evidemment, cela serait très rassurant (pour mes facultés cérébrales), que la version finnoise soit terne ou inintéressante — ça expliquerait pourquoi cette pièce ne m'avait pas marqué jusqu'à présent.

Le quatrième mouvement de cette suite, le “Jeu du rossignol mécanique”, est très contrasté, avec des passages très mélancoliques, poignants (des adjectifs qu'on n'associe pas souvent à l'esthétique stravinskyenne), et les côtés plus grand-guignolesques, qui ont si péniblement influencé certains compositeurs de cinéma (et aussi, je le crains, Léo Ferré) mais sont ici d'une tenue, d'une gravité dans le délire tout à fait impressionnantes. Quoique je n'y connaisse rien, c'est sans doute dû au fait que Silvestri était un grand coloriste d'une maniaquerie pointilliste qui ne l'empêchait pas de toujours garder à l'esprit le son d'ensemble.

09:33 Publié dans 410/500, 721, MUS | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 05 mai 2013

?

    Que faire, si l’on a raté l’éducation de ses enfants – ou, en tout cas, anéanti par petites touches tout rapport serein avec eux –, si on a probablement bousillé sa vie de couple (la réponse étant difficile à connaître avec certitude) et si l’on a fait de sa vie professionnelle une sorte de tiède fiasco sans aucun avenir, et si, au bord de publier l’ultime onagre, on n’a plus envie de rien, sauf de trivialités (et tout le reste est…) ?

La réponse est aisée, le geste est difficile.

18:18 Publié dans Onagre 87 | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 04 mai 2013

Enjambées (73Ҩ437)

    Ah, on a ressorti le vitriol. Quatre kilomètres jusqu'à l'Europe et retour, puis deux jusqu'à Ronsard et retour, polo orange, chemise bleue, au matin vieilles godasses qui ont souffert dans la boue à Pâques et l'après-midi souliers bleus en daim (ce qui semble plus approprié que “souliers en daim bleu”). Tomber des nues sans jamais conjuguer un verbe, ou presque. Il sait ce que je veux dire. Je connais ce qu'elle désirait comprendre.


17:39 Publié dans ABC*ACB | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 03 mai 2013

Course à la cocarde

    La commune de Laguiole veut récupérer la propriété intellectuelle et industrielle du nom. Avoir oublié le couteau de Sauternes près du lave-linge avant de quitter Hagetmau est la moindre de mes bévues. On n'a pas idée, d'élever son vin en fûts de hêtre. Le ministre s'est pointé freestyle avec des néologismes, des concepts du même tonneau. (Cependant, une jolie fille nue chantait La Maison près de la fontaine.) Le marquis s'arrêta dans le hameau pour y faire referrer son cheval. « M'en vais l' soigner, son foutu canasson...! »

Et le lecteur roula des cocards presque aussi gros qu'un cul presque comme la porte d'Aix.

14:08 Publié dans Dimanche pleurera | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 02 mai 2013

AGA IE A GAGA

    Tristes. Joyeux.

Tristejoyeux.

Autant d'embardées, on daigne même vous renseigner.

Le gyroscope n'a pas de couleurs, pas d'autres couleurs en tout cas que celles de l'intangible musique.

Un grillon tristejoyeux ne fait pas le printemps.

Des grillons joyeutristes ne font pas les artistes.

(On en revient aux embardées. Les sons sont des revenants.)

“Je n'aime pas les calissons, et vous ? ”

Après de telles envolées, difficile de ne pas invoquer Saint-Exupéry.

14:08 Publié dans B x A, J'Aurai Zig-Zagué | Lien permanent | Commentaires (0)