lundi, 11 mai 2020
An einen Baum am Spalier ::: À un arbre en espalier
An einen Baum am Spalier (Sophie Mereau, 1770-1806)
À un arbre en espalier (trad. Guillaume Cingal)
Armer Baum! - an deiner kalten Mauer
Pauvre arbre, coincé contre cette paroi froide
fest gebunden, stehst du traurig da,
qui t’entrave, te voilà éploré, maussade,
fühlest kaum den Zephir, der mit süßem Schauer
sans sentir le zéphyr ni l’averse clémente
in den Blättern freier Bäume weilt
qui, berçant les feuilles des arbres moins captifs,
und bei deinen leicht vorübereilt.
ne touche tes rameaux qu’en des instants furtifs.
O! dein Anblick geht mir nah!
Ô, te voir seulement me saisit et m’enchante !
und die bilderreiche Phantasie
L’imagination aux infinis reflets
stellt mit ihrer flüchtigen Magie
en un tour de magie devant les yeux me met
eine menschliche Gestalt schnell vor mich hin,
vite, à la dérobée, comme une forme humaine
die, auf ewig von dem freien Sinn
qui, coupée pour toujours de la nature pleine
der Natur entfernt, ein fremder Drang
et de la liberté, contraint un feu torride
auch wie dich in steife Formen zwang.
à prendre, comme toi, des formes plus rigides.
11:09 Publié dans Germaniques de mai | Lien permanent | Commentaires (0)
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