jeudi, 02 mars 2006
Réponses à certains commentaires
Je réponds enfin, ci-dessous et de manière un peu vraquesque, à différents commentaires publiés ces derniers temps en réaction à mes billets. Sachez que si, contrairement à ce que je pratiquais sur mon blog précédent, je ne réponds presque jamais aux commentaires, c'est délibéré. Tout d'abord, je n'aime guère le pseudonyme sous lequel j'ai signé les premiers billets et commentaires (mais je peux en changer : MUMM n'est pas mal, après tout), et surtout, j'aime assez vous laisser échanger entre vous en me tenant à distance. Dans tous les cas, je lis attentivement tous les commentaires.
Bien.
Je remonte le temps.
Tout d'abord, pour ce qui concerne une des nouvelles catégories, Arbre à came, il s'agit effectivement, au prix d'un jeu de mots assez piteux, de décliner mes différentes non-vies en vingt-six notules alphabétiques.
Pour ce qui est de l'orthographe de yahourt (qui, donc, ne s'écrit pas comme ça), j'ai tort, en effet, et depuis ma plus tendre enfance, mais ce mot ayant trois orthographes différentes, comme l'a fait remarquer Simon, je me dis que persister à en ajouter une quatrième est assez amusant. Hommage à Jonathan Swift aussi, et à ses Yahoos. Ce sont de mauvaises raisons, mais je suis de mauvaise foi, vous le savez. (J'ajouterais que j'ai souvent envie de suivre Balzac et sa curieuse version cen dessus dessous, qui aurait le mérite de mettre d'accord les tenants de sens et les amis de sans en les renvoyant dos à dos.)
Pour ce qui est de vos commentaires relatifs à la note Témoins d'autrefois, je tiens à remercier Thierry et Simon de leurs compliments, Joye de sa citation, et Jacques du quatrain verlainien (mon vieux Léo, ta voix sur les mots de Verlaine...). Par ailleurs, cette note est le spectre d'une note que je n'ai jamais écrite sur ma découverte, à quinze ans, de Gérard Manset. Les trois vers cités en exergue de la photographie sont extraits d'une chanson magnifique, Celui qui marche devant, qui me faisait déjà vibrer en 1991, et qui n'est pas loin de me glacer le sang, de beauté, en 2006.
Réponse à Joye, maintenant : la taupe est aussi une couleur. La taupe est tout. Elle souffle, elle se hasarde, elle grignote et gratte les souterrains. Une autre réponse à la même : Gide n'est pas du tout démoralisant, quand on est en état. Par exemple, lire Beckett ou Thomas Bernhard m'emplit d'une joie absolue quand je m'y attèle l'âme heureuse. Ce sont des lectures qui noircissent une mélancolie déjà présente. Le problème, c'est que Pif me déprime encore plus que Bernhard quand je ne vais pas bien ! Livy, je te donnerai une réponse similaire : le problème est toujours en amont. Cela dit, le lien fonctionne parfaitement chez moi... Et je n'ai pas, crois-je, un coeur de pierre.
Pour ce qui est des ridules, il ne faut pas en faire tout un plat : je tiens pour la beauté des parchemins, donc j'attends impatiemment le jour où je ressemblerai à une petite vieille de Goya.
Sur la note Les Fraises sauvages, Fuligineuse pose deux très bonnes questions, auxquelles je m'abstiendrai de répondre. (Non, mais quel fumier, celui-là...)
Enfin, je garderai la dernière réponse, provisoirement, pour Bloguette, qui traverse, je pense, une passe difficile, et à qui je souhaite de retrouver le bonheur du futur. Je suis, pour ma part, plus geignard que réellement malheureux ces temps-ci, et je suis tout à fait conscient que je n'ai pas de raison de me plaindre de mon sort (Livy, I hope everything will turn out for the best soon).
J'en termine ici pour le moment, car je me lasse d'insérer des liens hypertextuels partout...!
13:00 Publié dans MOTS | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Ah, on n'y croyait plus! le Mumm nouveau est arrivé. 'Mumm' comme le champagne, ah ah ... Bon, laisse tomber. Je suis en pleine lecture de Nigel Rees alors je me vautre dans les expressions toutes faites (tiens, encore une?) et des blagues à 10p!
Je m'insurge contre cette pratique qui consiste à laisser la cour (pas basse) discuter sans plus d'intervention mais comprend que question gestion du temps c'est peut-être plus facile.
I do hope too that my "all twitter and bisted"* parts will soon fade away.
*Voila que la maladie des "phrases" me reprend.
Écrit par : Livy | jeudi, 02 mars 2006
Les commentaires sont fermés.