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dimanche, 05 mars 2006
D
Les mains dans le cambouis, je campe dans mon atelier ; fort de mes dons manuels, je n'ai besoin d'aucune maxime ; à peine ai-je essuyé une larme en lisant, à quatorze ans, le deuxième tome du grand roman fleuve de Mikhaïl Cholokhov.
(Où je m'imagine en fétichiste des livres de poche, ce qui ne va pas sans dire.)
20:55 Publié dans Arbre à came | Lien permanent | Commentaires (0)
... tures endormies ...
Enigme du soir : quel livre lisais-je nonchalamment, ce midi, tandis que nous attendions nos invités, avec lesquels nous avons passé une charmante journée ?
On voit un peu de mon vieux pantalon de velours noir, l'index droit et un peu du majeur, un bouton de ma chemise bleu pétrole, et un pan de la quatrième de couverture de cet ouvrage acheté avant-hier, d'occasion, et qui s'est ajouté à l'une des piles qui trônent soit au salon, soit au bureau, soit, bien entendu, dans la chambre à coucher.
19:35 Publié dans 410/500 | Lien permanent | Commentaires (6)
Le vin est tiré
À Bagnères-de-Bigorre, au 15 de la rue de l'Horloge (qui s'appelle en occitan carréra deths Cauterers, afin de signaler au promeneur désorienté la direction de Cauterêts, station thermale chaude de nom mais froide de renom, aussi concurrente de Bagnères mais qui donna deux maires à la ville), se trouve une maison ancienne, coincée entre deux magnifiques demeures à balustres, colombages et repeints, et qui, ne payant guère de mine, ses volets d'un blanc sale, abrite pourtant l'essentiel du drame que l'on lira en ces pages. La porte, dont la peinture brune s'écaille et dont le verre cathédrale n'a pas connu, depuis belle lurette, le moindre coup d'éponge, semble plus inviter les ivrognes à y soulager leur vessie que les passants à y sonner. Pourtant, cette maison est l'une des plus fréquentées de cette ville riche en conspirations. Il s'y trouve, outre un salon et une chambre occupés par M. Laignaux, le bureau de la cellule locale du Parti Communiste Français.
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14:05 Publié dans Pauvres Pyrénées | Lien permanent | Commentaires (1)
Printemps des Poètes, à Tours
07:05 Publié dans Tankas de Touraine | Lien permanent | Commentaires (1)
C
Je m'extirpe délicieusement de dessous la carcasse rouillée d'une vieille Peugeot 504 ; ma crinière de vieux lion fou resplendit à mon front ; une cliente du garage redresse ses lunettes au motif de Janus.
(Où je me rêve en mécanicien, ce qu'aux caisses ne plaise...!)
00:45 Publié dans Arbre à came | Lien permanent | Commentaires (2)