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lundi, 06 mars 2006

... volture contemplative

    Ô que cessent les vents, si, emportés de ci de là, nous veillons par le sacre, vifs, et nous commettons, de mots trop brefs, de phrases trop arides, un désert strident ------------------- si les sons même nous délaissent, nous abandonnent, au désert même de notre mort ----------------- et que le diable m'emporte, avec mes bribes ! Rarement j'ai mieux raté ma fin.

23:50 Publié dans 59 | Lien permanent | Commentaires (0)

Victoire

medium_hpim1298.jpg

 

    Place Paul-Bert, 30 janvier 2006.

Pourquoi diantre nommé-je Victoire cette image un peu tordue (au sens figuré) et biaisée (au sens propre) ? Il se trouve, miracle étonnant, que je me rappelle la raison de ce titre. Je suis souvent saisi par une frénésie de carreaux, de sectrices, de verticales et d'horizontales, de sphères et d'ovoïdes, d'ellipses et d'asymptotes coupées de droites, toutes chimères qui vont me pourchassant, ce qui ne devrait pas me faire oublier que j'ai découvert aujourd'hui (lundi, et donc cinq semaines après avoir imaginé cette photographie) le site officiel d'Alain Prillard.

19:30 Publié dans 410/500 | Lien permanent | Commentaires (3)

Enigme photographique

medium_hpim1292.jpg
    Prier et pourfendre : deux faces de la même médaille.
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La mode, sur les carnets de Touraine, est aux énigmes, en particulier sur le blog photographique de Tinou, mais pas exclusivement. Ainsi, ici, il faudrait identifier le lieu.

16:45 Publié dans Brille de mille yeux | Lien permanent | Commentaires (9)

E

    Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare ; je glose à perdre haleine, seulement par les cordes ; à Saint-Cirq Lapopie, André Breton dormait mieux, et sans rêves.

(Où je me rêve en guitariste, ce que je ne suis pas.)

15:45 Publié dans Arbre à came | Lien permanent | Commentaires (1)

Le lin est tiré

medium_hpim1526.jpg    M. Laignaux, anciennement bouquiniste de son état, s'était reconverti dans la vente par correspondance, et avait chez lui tout un stock de produits divers, non seulement culturels (disques, livres et toute la lyre) mais aussi oenologiques, et autres. Il se trouvait, du coup, posséder tout un fatras qui occupait une grande partie de la pièce la plus vaste de son logement, et qui sera décrite bientôt. Il se trouvait surtout être l'un des habitants les plus sédentaires et les moins désireux de mettre le nez dehors de la cité bagnéraise, tempérament qui, allié avec une sympathie nullement forcée pour les idées politiques du Parti en question, avait fait de ses lares l'endroit idéal pour installer, moyennant un arrangement financier transparent, la permanence locale des rouges, comme on disait parfois encore en ces contrées.

 

Lire le chapitre précédent.

Au suivant !

14:10 Publié dans Pauvres Pyrénées | Lien permanent | Commentaires (1)

Je devrais le savoir

    À retenir :

    Ne pas écouter Est-ce ainsi que les hommes meurent? et Pavillon sous la neige quand on a déjà le moral bas, et des pincements au coeur.

12:15 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)

3 (avec synérèse finale)

    Dans les brouillards de la rue

Ronsard, j'imagine

un volet de bois

 

vert, comme la mandarine

de qui fut mon cher Eluard.

 

00:50 Publié dans Tankas de Touraine | Lien permanent | Commentaires (0)