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mardi, 07 mars 2006

Joulins

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22:50 Publié dans Rues, plaques, places | Lien permanent | Commentaires (1)

Epreintes, encore

    "Les épreintes ont une odeur douceâtre et musquée qui les caractérisent."

"Entre deux épreintes, elle plonge bruyamment pour effrayer les poissons qui se réfugient près des rives où ils se font piéger."

"A l'état frais (à droite), les épreintes ont un aspect goudronneux et une odeur douçâtre."

 

Last, not least :

"Vous devez savoir qu'avant d'aborder les plages de la béatitude, avant d'arriver à la cinquième demeure du château inférieur, à cette oraison d'union où l'âme est éveillée à l'égard de son Dieu et complètement endormie à toutes les choses de la terre et à elle-même, elle doit passer par les plus lamentables aridités, par les plus douloureuses épreintes ; consolez-vous donc ; dites-vous aussi que les sécheresses doivent être une source d' humilité et non une cause d'inquiétude ; faites enfin comme le veut Sainte Thérèse, portez votre croix et ne la traînez pas ! " (J.-K. Huysmans. En route. I, 6)

[De fil en aiguille : Huysmans a vécu quatre ans à Ligugé, près de Poitiers. Sa maison y est encore visible. Nous nous éloignons des épreintes...]

*********

Last, disais-je...? Ce n'était pas tout. Victor Hugo, dans un passage étonnamment ambivalent (du point de vue de l'identité sexuelle), emploie aussi le mot, non dans son sens zoologique mais avec la connotation médicale de "coliques" :

"Quand il vit Cosette, quand il l'eut prise, emportée et délivrée, il sentit se remuer ses entrailles. Tout ce qu'il y avait de passionné et d'affectueux en lui s'éveilla et se précipita vers cet enfant. Il allait près du lit où elle dormait, et il y tremblait de joie; il éprouvait des épreintes comme une mère et il ne savait ce que c'était ; car c'est une chose bien obscure et bien douce que ce grand et étrange mouvement d'un coeur qui se met à aimer." (Les Misérables. II, IV, 3)

18:40 Publié dans MOTS | Lien permanent | Commentaires (0)

Ainsi que l'aspartame nocif...

    Dans l'une des recettes d'un site de cuisine, un internaute propose, pour la recette du riz au lait "light", d'employer, parmi les ingrédients, "deux cuillères à soupe d'édulcolorant". Ce curieux mot-valise, qui provient (je pense) d'une confusion entre un terme mal compris (et qui est loin d'être, ici, édulcoré, mais plutôt alourdi, empesé, aggravé), me paraît symptomatique de ce que signifie réellement la mode du light : on préfère s'empoisonner avec des produits chimiques dangereux, plutôt que de courir le risque d'un peu de sucre ou de graisse (sans parler des innombrables millions d'"innocents" (au sens gascon) qui prennent une "sucrette" avec leur café après s'être envoyé une pizza ou un hamburger).

17:30 Publié dans MOTS | Lien permanent | Commentaires (3)

7 mars 1445

    Le 7 mars 1445, Antoine de Lorraine, comte de Vaudémont, et le chapitre de Saint-Gengoult de Toul, firent, au sujet du village de Bagneux, un accompagnement par lequel il fut stipulé ce qui suit... : "Nous Anthoine de Lorraine, comte de Vaudémont, etc., et nous le chapitre de l'église collégiale Saint Gengoul de Toul, faisons scavoir que comme la ville, han et finage de Bagnuelz appartenir et appartiengne a ladicte église Saint Gengoul de plain et parfaict seigneuraige de si longtemps qu'il n'est mémoire du contraire, nous les parties dessusdites faisons accompagnement pour tousjourmais des biens et choses temporelles d'icelle ville, que cy âpres s'en suit."

Lire la suite ici.

16:13 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (0)

Encore les loutres

    Lisant ce qu'Alain Coulange écrit des empreintes dans le travail de certains plasticiens contemporains*, je me prends à songer et à m'étonner qu'aucun artiste n'ait encore fait grand cas d'un mot si voisin de celui-là, les épreintes - qui gagneraient beaucoup à être mises en avant dans une théorie ramenant la trace esthétique à un déchet ou une déjection, puisque les épreintes (en un sens si technique ou rare ou ancien que, de mes dictionnaires, seul le Littré le connaît) désignent les crottes de loutre.

 

* Alain Coulange. Histoires naturelles. Pictura, 1991, p. 76.

14:45 Publié dans MOTS | Lien permanent | Commentaires (0)

Sursature

    Un sursaut d'orgueil, ou d'hypocrisie. Les vautours n'ont pas la pareille, pour décrire dans le ciel des orbes splendides - mon oiseau préféré, et de loin.

 

"Mon cher Proust,

Depuis quelques jours, je ne quitte plus votre livre ; je m'en sursature avec délices, je m'y vautre. Hélas ! pourquoi faut-il qu'il me soit si douloureux de tant l'aimer ?..."

 

Que l'on déroule la satire, et ce méli-mélo de mots. Comme mon livre, mon squelette a son ossature.

09:43 Publié dans Droit de cité | Lien permanent | Commentaires (0)

In domum Domini

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    IN DOMUM DOMINI LAETANTES IBIMUS.

La devise admirable, et la joie de ces demeures !

 

 

 

 

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Vers le bas de la photographie ci-dessus, on aperçoit les têtes des personnages de l'énigme d'hier.

Quelle est cette église ?

07:20 Publié dans Brille de mille yeux | Lien permanent | Commentaires (8)