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samedi, 18 mars 2006

Piquants

    Vendredi 17, 21 h 55

J’ai très mal aux yeux, mais je continue de lire, et je préfère continuer d’écrire, je préfère cet aveuglement, me bousiller les yeux (ce n’est pas très malin, évidemment, et mon ophthalmologue n’en penserait rien de bien), à l’ennui atone qui naîtrait d’une cessation de toute action, oui, je veux lire et écrire, même s’il me serait doux de fermer les yeux. J’ajoute que tous les mots en gras sont écrits ce matin, samedi, et que là, ce sont mes os qui sont endoloris, et nullement mes yeux, je ne cille pas, même immobile et prostré face à l’écran de l’ordinateur, où vont les rêves, où voguent les sèves sans espoir d’un informe cortex (mais qu’est-ce qu’il raconte ???) Qui sème le vent…

22:30 Publié dans 721 | Lien permanent | Commentaires (1)

Dapper, 1

Lire un roman des éditions Dapper, c’est s’assurer du plaisir d’un livre imprimé sur beau papier, dans une belle encre, avec une typographie élégante, sans la moindre coquille. La typographie, surtout, offre cette découverte exquise : les points sont en fait des losanges. Depuis six ans qu’existe la collection, je prends à ces livres le même plaisir que me procurait, naguère, le Musée Dapper – avant que, déménageant, il ne cède aux sirènes d’une obscure « muséographie » à la mode.

 

[Avec le désormais traditionnel bonus.]

20:45 Publié dans Soixante dix-sept miniatures | Lien permanent | Commentaires (0)

7

    Le mot sizain a six lettres

et ses deux syllabes

sarrasines disent :

 

le mot tanka a cinq lettres

le quintil en compte sept.

 

[Voir 4.]

19:00 Publié dans Tankas de Touraine | Lien permanent | Commentaires (0)

Ouistiti du treizième

medium_hpim2365.jpg
    À ma modeste dimension, je vous fais profiter, moi aussi, de dessins muraux.
........................................
(Cuisine interne : cette note avait été programmée avant-hier, selon la logique horaire et numérique propre à cette catégorie-ci. Du coup, elle se trouvait coïncider avec la publication d'une note au sein de l'autre série numérique, la sabbatique. C'est pourquoi j'en repousse la publication de vingt-cinq minutes, de sorte que ce gentil ouistiti bizarrement bigarré apparaît pile vingt-quatre heures après l'air du temps.
J'ajoute d'ailleurs que ces simagrées chronologiques sont bien puériles, de même que les titres des catégories, sur lesquels tout un chacun observe un silence pudique, alors [ou parce???] que les énigmes sont assez transparentes.)
...................
(Sans oublier la note etc.)

17:40 Publié dans Rues, plaques, places | Lien permanent | Commentaires (2)

I

    Vendredi, 22 h 15.

Les huniers vont virevoltant, ce qui est déjà onirique ; avec une verve ironique, le capitaine réclame son fauteuil Voltaire ; ce n'est pas rien de monter au poste de vigie par ce temps vêtu de lin blanc.

(Où je me rêve en marin, ce qu'affirment bien des poèmes.)

 

Hors-note : non, c'est trop long. Dans la (ou une) suivante.

Hors-note : Sans oublier la note qui disparaît de la page d'accueil avec la publication de ce message...

17:15 Publié dans Arbre à came | Lien permanent | Commentaires (0)

Petit jeu

    J'invite plusieurs blogueurs parisiens, que je lis régulièrement, à prendre une photographie personnelle de la rue Vaneau, en s'inspirant ou non des premières pages de Docteur Pasavento. Cela me ferait plaisir que Fuligineuse, Olivier, La Coquette, le Vrai Parisien qui s'est métamorphosé en un autre point de la Toile (mais que je n'ai toujours pas décelé, ça commence à m'agacer).

J'aimerais aussi faire remarquer que, sur l'excellent répertoire de blogs parisiens que constitue Paname Ensemble, le seul carnet "accroché" à la station de métro Vaneau est en fait indisponible, et s'intitule NYC à Paris. Vila-Matas serait-il derrière cette plaisanterie ?

 

En bonus : la note qui disparaît de la page d'accueil au moment de la publication de cette note.

16:50 Publié dans Rues, plaques, places | Lien permanent | Commentaires (4)

Sudoku-post

    Vendredi 17, 21 h 30.

Ce matin, j’ai noté, sur une feuille A4 rouge pliée en deux, des bribes en style télégraphique, qui correspondaient aux actions « nues » (brutes) de mon voyage.


Ce soir, j’ai un peu fait de même, dans l’idée d’en composer un texte haché, intitulé «Aller-retour». Je n’ai d’ailleurs pas abandonné cette idée, mais, sous l’influence du style si particulier (même en traduction) d’Enrique Vila-Matas (les sept premiers chapitres de Docteur Pasavento), je me suis mis à écrire mal (mauvaise calligraphie, cacographie donc : pointe fine, inconfort de la tablette inamovible du compartiment Corail, et remous du train n’aidant pas) mais dans une syntaxe plus élaborée sur l’autre feuille rouge pliée en quatre.

Je ne vais pas déjà parler de Docteur Pasavento, si ce n’est pour dire qu’il est composé de quatre parties, dont les trois premières totalisent 41 chapitres, et la quatrième en compte 40. Les 81 chapitres se redivisent-ils en un carré de 9 ?


Je ne suis pas seul obsédé par les chiffres, [[[mais ça ne prend pas la forme du sudoku. J’attends le prochain roman de Vila-Matas : il va bien parler du sudoku, puisque le narrateur de Docteur Pasavento se dit surtout intéressé par les pages sportives du quotidien qui l’emmène vers Séville.

Ce passage entre trois crochets est ajouté ce matin samedi 18 (de même que les deux premières parenthèses de ce billet (de ce post (de cette note))). Ma mère adore les sudoku. Je ne peux tenir ma langue, ni m’en tenir à l’esquisse. Ça (pas l'eau du bain tout de même) déborde.]]]

15:30 Publié dans Les Murmures de Morminal | Lien permanent | Commentaires (0)

Le suc

    Samedi, 10 h 40.

Le pus ! J’ai les os rompus ou repus de fatigue, qui sait. Mon programme de l’heure à venir consistera à mettre en forme les notes esquissées hier en train (en cours(e) (en sarabande (en goguette))), pendant que la voix de Thomas Fersen égrène les méfaits de Hyacinthe. Petit-Âne et Petit-Renne apprennent à repasser le linge.

13:45 Publié dans 59 | Lien permanent | Commentaires (0)

Mars 1111

    Bohémond de Tarente meurt à Canossa le 8 (ou le 3, ou le 10, ou le 7 ou le 17 : enfin, en mars).

Le 12, le Parlement se réunit à Melun.

Dès le mois de mars 1111, Guillaume CHENIN signait avec Audouin le jeune, seigneur de Ruffec, une charte de ce seigneur confirmant les donations faites par son père, Audouin le vieux du domaine de Montjean, possédé par la cathédrale de Limoges. Il est dit seigneur de Ruffec en partie, ainsi que d'Aizie.

Le 5 est signé un accord relatif à l'abbaye de Senones, conservé dans un Cartulaire de Lorraine du XVIIIème siècle.

12:50 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (0)

Rock attitude : tentative de définition

La rock attitude semble inclure le forfait "pollution de site sans même faire semblant de lire ce qui s'y écrit", "promotion agressive" et "fautes de français à tous les mots".

12:20 Publié dans MOTS | Lien permanent | Commentaires (1)

18 mars 978

    Aethelred II le Malavisé fut roi d'Angleterre de 978 à 1016, mais, après une brève interruption (après l'usurpation de Svend et le temps de régler sa succession), son règne reprit en mars 1014.

Il était devenu roi le 18 mars 978 et son épouse répondait au doux nom de Aelfgifu (songez-y quand vous chercherez des noms originaux pour vos marmottes ou vos moutardes).

 

Hors-note : est-il 10 heures 18 ou 9 heures 78 ?

12:00 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (0)

Onzains...?

    À 22 h 11, vendredi, soit avec bien du retard, notre train s'arrête en gare d'Onzain, où j'ai déjà voulu écrire des onzains, mais comment le faire à Onzain

1) si je n'y réside pas ?

2) si le train ne s'y arrête qu'une poignée de secondes ?

 

Il faudrait écrire 22 onzains avec des contraintes tournant autour de la lettre H (huitième lettre de l'alphabet).

11:11 Publié dans MOTS | Lien permanent | Commentaires (1)

Le Renard et les raisins, bis ?

    Hier, en déplacement à Paris, j'ai écrit ou esquissé plusieurs notes, dans le train, et sur de jolies feuilles rouges de format A4, que j'avais arrachées (juste avant mon départ pour la gare, à six heures du matin) au bloc de correspondance de ma compagne, et j'ai pu constater que, dans le Corail bondé du soir, le nombre de personnes qui jouaient ou travaillaient sur leur ordinateur portable dépassait de loin le nombre de ceux qui dormaient, lisaient ou parlaient entre eux. Pour ma part (et même si je n'ai pas accoutumé d'écrire d'abord manuscritement avant de reprendre au propre), j'étais très heureux de n'avoir pas les yeux rivés sur l'écran.

 

Hors-note : 1.111.541.651 n'est pas une adresse IP.

10:14 Publié dans 410/500 | Lien permanent | Commentaires (0)