lundi, 12 juin 2006
Encore
Il y a quatre mois et demi, j'ai dû cesser mon blog précédent, car écrire sous mon vrai nom m'avait attiré des ennuis, qui inquiétaient mes proches. De nouveau, en un autre lieu de la Toile, où j'avais eu l'innocence de penser que l'on pouvait dialoguer sans pseudonyme, une de mes interventions, sévère mais courtoise, m'a valu un retour de feu assez malsain, hier soir. Alors, quoi ? Ne plus écrire, en tous lieux, que sous pseudonyme (comme ici), ou demander à être sur liste rouge (ce qui barrerait la route aux personnes qui veulent me contacter pour de bonnes raisons, comme certains étudiants, à qui je dis souvent : "oh, vous savez, je suis dans l'annuaire") ?
J'en ai assez de la sottise humaine...
15:50 Publié dans Narines enfarinées | Lien permanent | Commentaires (10)
Commentaires
Te laisse pas faire, va.
Écrit par : Simon | lundi, 12 juin 2006
Bon, et ce bac ?
(sujet qui fâche ?)
Écrit par : MuMM | lundi, 12 juin 2006
Je vis mon ignorance avec une relative plénitude.
Écrit par : Simon | lundi, 12 juin 2006
J'ai connu et je connais la petite musique dont vous parlez...
L'occasion, aussi, de vous dire:
le grand plaisir que j'ai, à vous lire, cher Monsieur...
Écrit par : M. | lundi, 12 juin 2006
MuMM, je suis chagrinée grave de chez grave de lire ta note, mais j'ai connu moi-même ce sentiment de poursuite et de harcèlement ! Je ne comprends pas de tels gens, mais je veux juste te dire que lorsque les gens comme toi se taisent, les gens comme eux gagnent, et encore que les gens comme moi, qui aiment te lire, en souffrent. Bise compâtissante.
Écrit par : joye | lundi, 12 juin 2006
c'est un peu comme de se plaindre des paparazzis, c'est la rançon de la gloire !
Écrit par : paul | lundi, 12 juin 2006
bon ce que je viens d'écrire est stupide, demande express de suppression stp
Écrit par : paul | lundi, 12 juin 2006
... à lire Blanchot, «la puissance et la gloire» dans Le livre à venir,
pas si «stupide» que ça, je crois, si l'on entend par «gloire» publicité,
cette faiblesse et peut-être cette «nécessité» d'une parole livrée au dehors, parce qu'elle l'était déjà, secrètement, dès le premier souffle ou le premier geste, au «dedans» de l'intime qui n'est plus tout à fait soi...
Alors le Nom, anonyme ou repérable, devient cette vulnérable présence sur laquelle s'acharnent les vautours de présence, parce que la parole en question inquiète tous les propriétaires et les puissants de la Loi...
Peut-être, je veux dire. Évidemment.
Mais peut-être bien que j'ajoute une nouvelle bêtise!
Je parle en aveugle...
Écrit par : M. | mardi, 13 juin 2006
Liste rouge, pourquoi pas ? Tu peux toujours donner ton numéro personnellement à "certains" étudiants... Que tu le veuilles ou non, tu es devenu une sorte de personnage public. (Eh, tu ne vas pas laisser tomber le blog, j'espère, ici on compte tous sur toi pour continuer ! Vous les autres, dites-lui aussi !)
Écrit par : fuligineuse | mardi, 13 juin 2006
Il n'était pas question d'abandonner le blog. J'ai fait mon possible pour passer - aussi dans l'autre lieu qui m'a valu cette avanie - dans l'anonymat. *Musicien masque de mots* est un site qui me préserve de ce genre de dérapage... L'expérience continue, même si j'ai manqué de temps pour poursuivre, comme je l'aurais souhaité, "Voici venir Samuel B." et "Pauvres Pyrénées".
Écrit par : MuMM | mardi, 13 juin 2006
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