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dimanche, 02 juillet 2006
Polichinelles
Ce dimanche, j'ai appris qu'une "collègue" avait dit, à plusieurs reprises, que je révélais sur mon blog des "secrets concernant l'université". Elle parlait de mon autre blog, publié sous mon vrai nom et où, bien entendu, je n'ai absolument rien révélé de secret ou d'inavouable. D'ailleurs, si j'étais attaquable d'une quelconque façon, elle ne s'en serait pas privée.
Donc, je ne révèle pas de "secrets". Et même si j'écris ici qu'elle est, pour sa part, mégalomane, paranoïaque, machiavélique, autocratique et atteinte de narcissisme pervers, sans compter qu'elle ne respecte jamais les délais pour la remise des sujets d'examen, des copies, et qu'elle empêche tout le monde de travailler, je n'aurai révélé qu'un secret de Polichinelle.
23:40 Publié dans Narines enfarinées | Lien permanent | Commentaires (1)
Institut de Touraine
17:05 Publié dans Rues, plaques, places | Lien permanent | Commentaires (2)
# 7
Car mon sang ne saurait effleurer la peau du Mal. Damien parle pour ne rien dire. Dragueur qui n'a peur de rien. Branleur, petit branleur.
15:55 Publié dans Cardadrab | Lien permanent | Commentaires (0)
Paradise for Mickey II
Finalement, passée l'erreur technique dont il était question hier, et même très précisément il y a 25 heures et 10 minutes (tout ceci écrit en fait jeudi matin), j'ai pu écouter Paradise for Mickey, composition originale d'Aldo Romano, jouée par son trio avec Danilo Rea et Rémi Vignolo dans le cadre du festival Jazz à Porquerolles en juillet 2005.
[Les lourds nuages noirs dansent dans l'herbe.]
[[[Les termitières jaillissent comme une explosion de dynamite.]]]
[[[[[Vous vivrez des époques bénies, bienheureuses. Le monde est un amas de projectiles.]]]]]
14:50 Publié dans J'Aurai Zig-Zagué | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Jazz
Résurrection
Ressuscité,
12:00 Publié dans Brille de mille yeux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Ligérienne
Ouestuaire
Ce n'est pas la première fois que, dans ces carnets, j'écris un texte de manière plus ou moins automatique * et que je m'aperçois, en comptant les mots, que je suis tombé d'emblée sur le nombre exact requis. Le texte alors se glisse dans le nid-de-pigeon auquel, si spontanément, il s'est rattaché.
Le nouveau chat est tout gris avec des yeux jaunes. Mais, avec le mot klaxon, n'écrirait-on pas un très beau poème dans l'esprit des Kyrielles de Kaprekar ?
( - Parce que tu trouves ça beau ??? )
* Depuis mes premières découvertes de l'écriture automatique, vers l'âge de quatorze ans, avec Les Champs magnétiques, bien sûr, mais surtout Poisson soluble, de toujours mon favori et que mon professeur de khâgne ne comprenait pas que je m'obstinasse à lui proposer comme texte d'étude en classe, je suis convaincu que l'écriture automatique, par-delà les prétentions de ses inventeurs, est toujours une affaire de plus ou moins, de dosage approximatif entre la "dictée de l'inconscient" et la veille de la raison, d'impureté générique pour évoquer un autre livre fondateur de mes années de formation, Le Pur et l'impur de Vladimir Jankélévitch**, que j'annotais et dont je griffonnais mon exemplaire à couverture jaune (portant une reproduction de Gauguin, je crois), à ma première khâgne justement.
** L'année suivante, nous découvrant, avec Elvire K., cette passion commune pour le philosophe musicologue, nous nous mîmes à le surnommer Yanké et à tenter des pastiches de phrases vladimiriennes, ce qui est tout sauf aisé.
11:25 Publié dans Fièvre de nombres | Lien permanent | Commentaires (2)
Le mystère Astolphe Sijouvray
Il fallait bien commencer par noter que la somme de son prénom et de son nom reposait sur un équilibre subtil, entre le cube de 2 et le carré de 3, débouchant sur le nombre premier qui fait partie de mes préférés, 17. Toute personne dont le prénom compte huit lettres et le nom, neun Buchstaben, fait aussitôt l'objet de ma curiosité bienveillante, sinon de mon admiration.
Lui, Astolphe Sijouvray, muni d'une canne à pommeau d'or et vêtu d'un habit à queue-de-pie, se présenta un jour à mon domicile. J'étais encore en peignoir (car je dors nu et, quand je n'ai pas d'affaire urgente pour me pousser sur les routes, l'été, je me vêts, au lever, d'un simple peignoir de bain qui me donne l'allure lascive d'une star de grande classe, une version masculine d'Ava Garner, dirons-nous pour faire simple). Astolphe Sijouvray me tendit sa carte, d'une élégance infinie.
Quand je fus rassuré sur ses motivations (il n'était ni témoin de Jehovah, ni mormon, ni, pire encore, conseiller financier d'un institut spécialisé dans les nouvelles mesures de défiscalisation), je l'invitai à venir prendre avec moi une tasse de Rembeng. Il déclina mon offre, préférant "boire une tasse de thé vert Gunpowder dans votre ravissante courette". Bien sûr, pour l'accueillir dans l'infâme cour de gravier qui sépare la maison de la rue, il fallut déplacer la Clio et sortir les cabriolets Régence. Déjà, la scène n'était pas du tout décalée. (La Clio, elle, cala. Merde alors, elle sort du contrôle technique, cette putain de caisse ! (Car je parle ainsi dans la vie de tous les jours, et hors de mes précieux carnets.))
Astolphe Sijouvray ne voulait pas me demander quoi que ce soit, et, en dépit de son allure surannée, il n'était même pas venu me proposer un pacte avec le diable, or a new lease of life, que sais-je... Il voulait absolument que je lui donne un conseil de lecture, car il hésitait, m'expliqua-t-il avec force ronds de jambes et circonlocutions, qui, pour être savamment tournées et charmantes de rhétorique, ne m'en donnaient pas moins l'impression qu'il cherchait, in vulgar parlance, à noyer le poisson (car l'hyperhypotaxe sert aussi, dear students and fellow scholars et n'en déplaise à Henry James, à cela). Bien entendu, il lui était impossible de battre la campagne autour des buissons, puisque nous étions en ville, dans ma courette, qui est, de surcroît, en fait de buissons, protégée par une épaisse haie de thuyas (l'arbre le plus affreux qui soit, cela n'a aucune espèce d'importance ici, mais autant le noter). Mais les digressions n'en tombaient pas moins de sa lèvre digne et subtile.
Un conseil de lecture, donc. (Il faut toujours se méfier des personnes qui préfèrent une tasse de Gunpowder à une mug de Rembeng, alors que je serais plus mesuré dans mon jugement à l'encontre des amateurs de Gainsborough qui ne goûtent pas trop Rembrandt : voyez comme l'alphabet est retors...)
Il voulait savoir si je lui conseillais plutôt de lire Les Détectives sauvages de Roberto Bolaño ou Lapinot et les carottes de Patagonie, de Lewis Trondheim.
... À suivre...
10:50 Publié dans Les Murmures de Morminal | Lien permanent | Commentaires (17)
Adagio KV 411
Si les silènes s'emboîtent comme des ronces dans la nuit, je ne verrai pas les silures qui chantent pourtant d'une voix si douce, à en attirer les marins sur les récifs et au pourtour précieux des ombres. On ne vit qu'une fois, et vous verrez de quel bois je me chauffe.
Chacun son métier, les flûtes seront bien boisées. Ou, si les lamentations s'élèvent jusqu'aux cieux, verrai-je les amants qui, tombés dans le fleuve à son estuaire, creusent leur amour à belles dents, comme un fruit talé ?
10:00 Publié dans Onagre 87 | Lien permanent | Commentaires (0)