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lundi, 28 août 2006

Août 1424

    Tandis qu'Archibald, IVème comte de Douglas, duc de Touraine, mourait à la bataille de Verneuil-sur-Avre, Zuane Pizzigano dressait une carte de toutes les côtes européennes et africaines connues.

Des daims sereins broutaient paisiblement dans les forêts.

23:55 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (0)

L'émissaire Astolphe Sijouvray

[Précédents chapitres : I et II]

 

    JE suis venu pour empuantir ta demeure !!!

Le sieur Astolphe ayant ainsi tonné, cela m'étonna. Il tourna les talons, et je rangeai dans mon réfrigérateur la trentaine de kilos fromagers.

21:35 Publié dans Les Murmures de Morminal | Lien permanent | Commentaires (11)

Planète ou pluton...? Planéton !!!

    Pendant les vacances, j'avais suivi de loin (c'est le cas de le dire) la saga des "nouvelles planètes". Or, j'apprends aujourd'hui, avec un décalage de quelques jours, que l'Union Astronomique Internationale, plutôt que de décider de l'ajout de trois planètes à notre système solaire (au prix d'un élargissement de la notion même de planète), a pris le problème dans l'autre sens en tranchant en faveur d'un retranchement : ainsi, Pluton, jusqu'ici singulière tant par ses caractéristiques physiques que par sa taille, n'est plus une planète.

 

Le sombre crétin qui a été chargé de l'article pour Libération commence par la phrase suivante : "Les Plutoniens, s'ils existent, doivent s'en foutrent [sic] comme de l'an quarante." Pauvreté de la vanne, indigence de la langue. Comment avoir envie de poursuivre sa lecture ? D'ailleurs, on ne la poursuit pas.

(Je traite de sombre crétin le journaliste, alors que l'équipe de correction (si tant est qu'on dépense encore du fric pour une chose aussi superflue) est largement aussi coupable. Bientôt, on verra fleurir des phrases du style Les zèbrent manges (double faute sur le pluriel, attestée chez de nombreux collégiens) qui renverront aux oubliettes le ta zoa trekkei de mon adolescence...)

 

Fin de la parenthèse. Revenons à Pluton, pour conseiller la lecture de proses moins incultes : un petit article de vulgarisation très clair ; l'entrée de la WP anglophone consacrée à l'U.A.I. ; le texte officiel des résolutions prises lors du congrès de Prague.

On dit ici et là que d'aucuns s'apprêteraient à demander des autorités de l'Union européenne qu'elles s'inspirent de cette décision dans le cadre des négociations avec la Turquie, mais c'est vraiment une rumeur d'un mauvais goût sans pareil...

20:40 Publié dans MOTS | Lien permanent | Commentaires (0)

28 août 1829

    Il y a 177 ans, François Régis comte de La BOURDONNAYE devenait Ministre de l'Intérieur dans le cabinet du prince de Polignac. Toujours selon le site du Conseil Général du Maine-et-Loire, "il réglementa la boucherie parisienne, réorganisa l'Académie de Médecine et développa l'École des Chartes, avant de donner sa démission le 18 novembre 1829".

C'est un peu court, jeune homme.

(Je savais bien que je trouverais un événement tourangeau, ou, à défaut, angevin, pour cette date du 28 août, où l'on fête saint Henri, et non celui, germanique, dont l'épouse fut la reine Radegonde.)

19:10 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (0)

Pour foutre la trouille

    Le Conseil Supérieur des Publications MuMM tient à informer les lecteurs du fait (affolant pour certains mécréants ou paresseux) que déjà sept notes ont été écrites en vue d'une publication au cours de la journée du mardi 29 août 2006. Comme on dit en des lieux où l'amour de la belle langue n'est pas aussi prononcé qu'en ces territoires féconds, ça craint du boudin.

18:29 Publié dans MAS | Lien permanent | Commentaires (2)

XXVI.

    Tandis que Hectic, a.k.a Krana, me psalmodie les vers suivants

Près lui marchait le galant Bruin,

Son visage d'effroi peint,

Aussi rugueux qu'un Sarrasin

Ou qu'un Turc, un Mahométan,

Vêtu d'une toge guerrière

En fourrure rustre et grossière

 

Jecktic, alias Fafkz, me débite de semblables sornettes :

Mais à peine avait-il avancé

De trois pieds en cette aventure

Qu'il rencontra ci l'équipée

Que Hudibras avait domptée.

Mépris et désir de vengeance

Leur brûlaient le corps en puissance.

 

Dans le ciel s'écrivirent les nombres suivants :  3 237 242  et  2 249 254 . La fièvre me gagna, comme grondait le tonnerre.

17:25 Publié dans Voici venir Samuel B. | Lien permanent | Commentaires (0)

Arthous, coeur de cible

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17:00 Publié dans Brille de mille yeux | Lien permanent | Commentaires (0)

Glass harmonica, cristallophone, idiophone...?

    Toujours aussi ignare, je lance un appel à mes fidèles lecteurs musicologues ou éclairés. Ayant découvert, lors de l'écoute de l'Adagio & Rondo KV 617 de Mozart, l'instrument nommé, en anglais, glass harmonica, je me suis renseigné, par le biais, une fois encore de la Wikipedia anglophone, sur ce curieux instrument. Je vous conseille de vous référer à l'article en question qui, quoique dénué de sources, a l'air sérieux. ce que j'ai retenu, notamment, c'est que cet instrument a été inventé, sous sa forme moderne, par Benjamin Franklin, qui l'a baptisé armonica, longtemps avant l'invention (en 1821) de ce que nous nommons désormais harmonica. Outre Mozart, Beethoven, Donizetti, Richard Strauss et Saint-Saëns ont composé des oeuvres pour cet instrument (mais l'article ne donne, malheureusement, aucune précision supplémentaire).

À noter aussi la croyance, fermement ancrée dans l'esprit de nombreux contemporains de Mozart, que jouer de cet instrument rendait fou.

Ce que j'aimerais savoir, c'est :

1) le nom français du "glass harmonica"

2) les références des opus de Beethoven et de Richard Strauss, en particulier *

3) l'existence éventuelle d'un corpus en musique contemporaine **

 

* On trouve quelques réponses ici, mais c'est un peu court, trouvé-je.

** Le répertoire de liens de la WP anglophone mentionne un quintette de Jan Erik Mikalsen, mais voilà tout.

12:30 Publié dans MUS | Lien permanent | Commentaires (5)

Démon des coïncidences

    Preuve que, dans mon existence, le démon de l'analogie est soutenu, dans ses efforts pour me conduire au vertige*, par le démon des coïncidences, j'ai, après avoir acheté, avant-hier soir, le dernier livre de Jacques Roubaud (dont je parlerai bientôt (heum...)), lu, sur le Forum Renaud Camus, un échange passionnant au sujet d'Augustus de Morgan, ce qui m'a poussé à faire des recherches, et, de proche en proche, à m'intéresser à William Rowan Hamilton, tant par le biais de la Wikipedia anglophone que du tome 8 de ma précieuse Encyclopaedia Britannica. Ces recherches eurent lieu hier dans la matinée. Hier soir, dans mon lit, j'achevais la lecture du plus récent Roubaud, dont le chapitre antépénultième a pour figure principale... William Rowan Hamilton... dont je n'avais jamais entendu parler avant hier matin... J'ajoute que l'un des paragraphes du texte de Roubaud est directement traduit... de l'Encyclopaedia Britannica...  J'ajoute encore que le "multiroman" de Roubaud, publié chez Fayard (comme les tomes du journal de Renaud Camus depuis 1994, et comme son génial roman L'Inauguration de la Salle des Vents), a plusieurs points communs avec les obsessions du Maître de Plieux.

Alors, n'y a-t-il pas de quoi devenir dingue ?

 

* J'avais écrit "vertiage". Vertige du verbiage ?

11:35 Publié dans Unissons | Lien permanent | Commentaires (0)

Grotesques d'Arthous, 3

medium_Arthous_23_aout_020.jpg
Ces prudes pélerins seraient-ils les ancêtres des joueurs de football qui protègent leurs parties intimes d'un tir puissant de ballon (mais non des tentations du démon (comme, ici, de deux donzelles délurées exhibant leurs mamelles (pour en matraquer, qui sait, ceux qui passent à leur portée (et, sur la portée, s'égrènent deux paires de silences)))) ?
Un pélerin à Bar-le-Duc, un autre à Dampierre, un troisième enfin à Drancy, chantent.

05:10 Publié dans Cardadrab | Lien permanent | Commentaires (4)