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mardi, 29 août 2006

Phrase

    L'or du ciel s'efface comme de l'albumine, pendant qu'on chante à même le bitume.

19:40 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)

Mosaïques d'Arthous, 1

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    Deux pianos.

Zerlina & Masetto.

Nous passâmes en faisant silencieusement crisser les graviers.

17:55 Publié dans Brille de mille yeux | Lien permanent | Commentaires (1)

Trouées, 7 : Sainte Radegonde, encore

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Comme Joye aime, et comme Tinou s'y reconnaît, je poursuis le frou-frou des trouées.
Vous saluerez de ma part les vernissages et les fausses ardoises.

16:00 Publié dans Brille de mille yeux | Lien permanent | Commentaires (1)

29 août 1357 ???

    En août 1357 (mais peut-être pas le 29), des habitants de Foix, armés, assiégèrent Raymond Roger, de Mirepoix, dans le château de l’Herm.

 

De proche en proche : Herm, dans les Landes, qu'encore avons traversé.

 

De porche en porche : mon grand-père paternel a 83 ans aujourd'hui...

 

15:00 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (0)

Malus malus

13 h 43.

    Allongé sur le canapé, j'entends grésiller la pluie qui coule dans la gouttière. Ce matin, dans les rues désertes de Tours dormaient des souvenirs. Plusieurs photos angoissantes. Au bureau de poste, j'ai appris qu'un colis n'est pas une lettre (à moins que ce ne soit l'inverse).

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La bruine m'endort (à moins que ce ne soit l'averse).

 

 

 

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Je voudrais recopier ici la réponse de mon père, avant-hier, à ma question "Que sont ces fruits ?". J'avais joint les deux photos prises au Parc Sainte-Radegonde. Très apaisées, je trouve. Aujourd'hui, plusieurs photos angoissantes, mais je me répète.

 

 

 

Ainsi parla mon paternel :

Je pense qu'il s'agit de Malus malus, l'ancêtre de tous les pommiers, que vous pouvez rencontrer dans divers parcs. Il est très populaire dans les pays germaniques car il est beau en fleur et porte des fruits assez jolis, très appréciés des oiseaux en hiver.
C'est un de ces sujets que J*** S*** nous a offert et qui a si piteuse mine sur notre "pelouse" car il a été planté trop tard. Toutefois dans la mesure où août a été pluvieux et ou nous l'avons arrosé régulièrement, nous ne désespérons pas d'avoir un beau buisson plus tard.

13:57 Publié dans Brille de mille yeux | Lien permanent | Commentaires (1)

XXVII.

    Tout ce que j'aurais désiré, c'était de rencontrer l'un ou l'autre des Samuel B. dont la pensée même m'obsédait, pour ne rien dire de leurs écrits, de leurs portraits. Tout ce que j'avais, c'était ces deux bouffons, Hectic et Jecktic, tombés d'on ne sait où. Et maintenant ces nombres.

Il y avait deux hypothèses : soit je considérais chacune des suites de sept chiffres inscrite dans le ciel comme un nombre, soit j'y voyais une série constituée d'un chiffre et de deux nombres. Les interprétations, les permutations et les calculs les plus divers commencèrent à se faire jour dans mon esprit malade.

Je consumais un été plein à ces jeux de calcul, qui, finalement, s'avérèrent stériles. Peut-être vous dirai-je un jour, ailleurs, les différentes conclusions, peu concluantes, auxquelles je parvins. Mais là n'est pas mon propos, pour ce jour.

Combien de temps encore allais-je devoir marcher, accompagné de ces deux fous, ces âmes damnées, Hectic et Jecktic ? Je n'en savais fichtre rien. J'avais déjà pris assez de gifles comme ça. Je m'en voulais surtout à moi-même, d'être cette chiffe molle qui ne sait rien entreprendre de magistral, être sans panache.

Un jour même, toujours aussi maladroit, je brisai un pichet, qui n'était pas une cruche.

Hectic et Jecktic ricanèrent.

10:25 Publié dans Voici venir Samuel B. | Lien permanent | Commentaires (0)

Lire les infos-bulles

    Dans la note précédente, il faut prendre soin de lire attentivement les infos-bulles. (Surtout une.)

Par ailleurs, publier (en les écrivant la veille (j'écris ces lignes lundi à 18 h 18)) cinq notes d'affilée en les espaçant de 125 minutes, pour être une pratique courante dans ces carnets, commence à relever sérieusement de l'obsession, voire de la maladie mentale. Oui, ombres, les heures sont des nombres.

[Chercher les bulles nous mène aux tampons Jex et à un pastiche anonyme de Léo Ferré, mais aussi à un lieu de naissance, assorti d'un débat sur l'hermétisme.]

Mon fils en rend son tablier. C'est l'heure du pyjama. Oui, c'est l'heure du pyjama, pour toi, mon fils, puisque j'écris ces mots peu après 18 h 18 (et d'ailleurs Recette vestimentaire fut publié, en son temps, à 18 h 19 !).

09:30 Publié dans Fièvre de nombres | Lien permanent | Commentaires (3)

Américanophobie très modérée

Lundi après-midi.

    Un matin que je relisais quelques explications oiseuses au sujet de mes poussées de fièvre, je me suis dit : mon gars, t'as rudement bien fait, car même moi j'avais déjà oublié ça. Du blog comme aide-mémoire. (Par ailleurs, la cuisine ici n'est pas petite. Elle est américaine, ce que je n'aime pas. Enfin...)

Or, Petits galets, le texte que je viens d'écrire, et dont j'ai prévu la publication pour la nuit à venir, me turlupine : quand je l'ai passé au crible de l'outil "Statistiques" de Word, je me suis aperçu qu'il respectait, au signe près et sans que j'eusse besoin de retrancher ni d'ajouter même une virgule, les règles de la rubrique 410/500 (en ne tenant pas compte de la mention "Lundi après-midi, encore et toujours").

Pour vous tous, absolus insomniaques, si vous avez suivi l'évolution de mes pattes-de-mante (expression plus élégante que les habituelles pattes-de-mouche), blanche la nuit s'achève, et il ne faut pas espérer vous parler de coup de bol ni de voie lactée. C'est dommage.

07:25 Publié dans Pêle-mêle | Lien permanent | Commentaires (0)

Petits galets (3)

Lundi après-midi, encore et toujours.

    Je sème de petits galets pour les insomniaques. De petits signaux brumeux annoncent, à heure fixe, comme des étoiles vacillantes dans la nuit trop longue, la nuit plus si noire, le titre de mes carnets de ci de là, ailleurs qu'ici en tout cas. Longtemps, je me suis couché de bonne heure, alors je continue. Longtemps, cet été, je suis resté muet, alors j'esquive les questions, et gratte sur le clavier, de doigts frêles et précis, telles les pattes antérieures de la mante, entre lesquelles parfois l'insecte se passe l'antenne droite.

05:20 Publié dans 410/500 | Lien permanent | Commentaires (1)

Mante et menthe

Lundi après-midi, toujours.

    Sous la pluie, en débroussaillant à mains nues et à pleines brassées le massif de menthe de la courette, je me retrouve soudain avec une mante religieuse, superbe, accrochée à mon chandail. Je l'admire et la repose sur le mur, le temps de finir ma besogne. Pendant que mon fils l'observe, j'invente dans ma tête un petit poème de circonstance :

Il y a mante

Et menthe.

 

Si l'une est un insecte,

L'autre est une plante.

Si l'une vous débecte,

L'autre, douce, vous tente.

 

Une pousse à l'orée,

L'autre pose  à l'orante ;

Si l'une est odorante,

L'autre n'est éplorée

Qu'en semblant implorante.

 

De l'une enamouré,

J'arrache, à dire vrai,

Plusieurs plants de l'autre, en t-

Rimant comme en quarante.

 

Un cocker noir et feu passe, au bout d'une laisse, la truffe en alerte, sans songer à mal.

03:15 Publié dans MOTS | Lien permanent | Commentaires (1)

Zig-zag 65ter

Lundi, cinq heures de l'après-midi.

    Hier, je lus un des sonnets de Jacques Roubaud, dans son multiroman (dont j'ai réussi à parler quatre fois déjà dans ces carnets sans jamais en citer le titre), et l'une des rimes était le nom pentacle. Maintenant, j'écoute l'un de mes disques de jazz préférés, Pentacle de Sophia Domancich.

Le bonheur de l'analogie...

01:10 Publié dans J'Aurai Zig-Zagué | Lien permanent | Commentaires (0)