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lundi, 04 septembre 2006

Notules ***

    *** (De même de la Fantaisie KV 396, huit minutes de roulis, d’envolées de feuilles, d’aspirations déçues, de violentes mélancolies.)

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Another afterthought :

Tangentenflügel : cet instrument est une forme élaborée du pianoforte avec différents registres, et un son riche, typique du clavicorde, mais pas très éloigné du clavecin.

 

Sinon, pour ceux qui suivent, la mante ci-dessus est la même que celle-là.

19:30 Publié dans Unissons | Lien permanent | Commentaires (0)

Déroulé le tapis

    Le sixième (ou septième) des Huit menuets, KV 315 a des accents de Marche turque. Quelle horreur de n’y rien connaître en musique ! (Il y a aussi, vers le début de la Marche KV 408/1, aussi notée 383e, une indéniable parenté. Hasard ou remploi ?)

Tempétueux, le Capriccio KV 395 aussi semble annoncer les fureurs d’une expression lyrique débridée, qui n’avait jamais disparu***.

La Fugue KV 401, pour orgue, quoique superbe, me laisse de glace, ou de marbre.

18:30 Publié dans Soixante dix-sept miniatures | Lien permanent | Commentaires (0)

Molto allegro, KV 72a

    Bernard Foccroulle fait s’envoler les toits. Toise du regard le ciel. Ailes qui emportent les fétus de paille, vous voguez. Gais comme des pinsons, tous les diables boiteux sont rassemblés. Blés comme les blonds. Long est le chemin qui mène au point d’orgue, et douce l’euphorie. Oripeaux des nuages où je me perds en vol, allègre, impudique et impubère.

16:15 Publié dans 59 | Lien permanent | Commentaires (0)

Fatrasie

    Le riz n’y suffit pas du tout. Faut dire que je bois trois litres d’eau au bas mot. Ou est-ce l’inverse, la comédie de la soif, l’huile d’olive avec les olives (comme il se doit) ?   Une libellule s’égare dans le salon où je me perdais en circonlocutions. Ses circonvolutions cessent quand elle trouve le chemin de la fenêtre ouverte.    Enfin, c’est en septembre que viennent les vendanges.

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15:14 Publié dans ABC*ACB | Lien permanent | Commentaires (0)

Grand enfant

    Enfant, j’aimais beaucoup les grilles de « mots mêlés ». Ma sœur aimait, dans le programme télévisé, repérer les variantes entre un tableau célèbre et la copie du faussaire (version adulte du jeu des différences).

La technique de composition de notes par métamorphose des unités textuelles avec respect de contraintes arithmétiques propres – inaugurée avec la série Jardins de Valmer, 1 – est un hybride de ces jeux : je mêle les mots, et vous cherchez les différences (si vous le désirez).

14:13 Publié dans Soixante dix-sept miniatures | Lien permanent | Commentaires (0)

24.

    En d'autres temps je me mourais d'amour pour une étoile. Elle sombra corps et biens dans l'eau de vaisselle sale, infecte, ou dans la Voie Lactée, ce qui revient au même. Les soupirs d'amour, comme un duettino, émurent la duègne, qui me rossa de belle façon. Qu'elle aille se faire voir, pensai-je

Devant son miroir, digne, la duègne rend son tablier, mais César n'en veut pas. Las, langoureux, il préfère voir enrager deux lions armés de glaives.

13:12 Publié dans Soixante dix-sept miniatures | Lien permanent | Commentaires (0)

34.

    Nul ne le sait, mais en d'autres temps je me mourais d'amour pour une étoile. Elle sombra corps et biens dans l'eau de vaisselle sale, infecte, ou dans la Voie Lactée, ce qui revient au même. Les soupirs d'amour, comme un duettino, émurent la duègne, qui me rossa de belle façon. Qu'elle aille se faire voir, pensai-je

Devant son miroir, digne, la duègne rend son tablier, mais César n'en veut pas pour tout l'or du monde. Las, langoureux, il préfère voir s'égorger deux lions armés de glaives.

11:02 Publié dans Onagre 87 | Lien permanent | Commentaires (0)

29. Les Grands Ciseaux

    Nul ne le sait, mais en d'autres temps je me mourais d'amour pour une étoile. Elle sombra corps et biens dans l'eau de vaisselle sale, infecte, ou dans la Voie Lactée, ce qui revient au même. Les soupirs d'amour, comme un duettino, émurent la duègne, qui me rossa de belle façon. Qu'elle aille se faire voir, pensai-je

Devant son miroir, digne, la duègne rend son tablier, mais César n'en veut pas. Las, langoureux, il préfère voir s'égorger deux lions armés de glaives.

10:01 Publié dans 410/500 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne

Ru-Bô, @ 73 : Le style du gel et de l’infra-mince

    Faccia il nostro cavaliere ......................

 

“On compose des vers semblables à ceux d’un débutant, on mobilise les pouvoirs de la combinatoire, on sait être superficiel tantôt, tantôt profond ; on ne se dirige jamais dans une seule direction. À ce moment seulement, on comprend ce qu’est l’aura, ce qu’est le style suprême, le style du gel et de l’infra-mince.” (Nous, les Moins-que-Rien, Fils aînés de Personne, p. 273)

 

...................... cavaliera ancora te !

09:20 Publié dans Droit de cité | Lien permanent | Commentaires (0)

Zuckerman Unbound

    Testis unus, testis nullus. Première porte à droite.

On which side did he dress? asked Mr White. It took a moment to fathom the meaning, and then to realize that he didn’t know. If Carnovsky was any indication, he had for thirty-six years given more thought than most to the fate of his genitals, but whither they inclined while he went about the day’s uncarnal business, he had no idea. (Philip Roth. Zuckerman Unbound (1981). Penguin, 1983, p. 73)

 

Dernière porte à gauche. J’entends par là une allusion à une semblable anecdote advenue à mon beau-père avant son mariage; il fut incapable d’indiquer au tailleur de quel côté il portait.

00:05 Publié dans Droit de cité | Lien permanent | Commentaires (1)