vendredi, 24 novembre 2006
3ème manche
Ah, vous comprenez ce que cela signifie, hein, maintenant, le blond vénitien ? Comme le soleil disparaissait, je sirotais ma mug de Rembeng en pensant à Rembrandt. Le Vénitien Bartolomeo Montagna n’est pas aussi célèbre qu’Andrea Mantegna, mais ce n’est pas une raison pour les confondre. Champagne ! Sainte Justine de Padoue est ravissante, avec ses mèches, son nez volontaire et sa gracile main de vieille. Comme le soleil disparaissait derrière le toit de la maison d’en face, j’écoutais la “Symphonie” qui se situe juste au milieu de The Fairy Queen, séparant les 29 airs qui constituent les préludes et les actes I à III des 29 qui forment les actes IV et V. Son habit est riche, sa coiffure soignée, comme à la parade. Mes mains forment le nom de Purcell. Pourquoi est-elle toujours représentée avec une plume ? Une auréole de soleil se pose toujours sur ma joue. Broches, bijoux précieux, brocarts, tous ces brimborions n’arrivent pas à la cheville – si j’ose dire – de vos boucles et de vos blessures.
06:20 Publié dans Vertes voltes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Art, Littérature, écriture
Commentaires
"Joyeuse cerise sérieuse"
Si la voix d'Yves Montand nous parlait d'une triste histoire d'amour et "des amant désunis", pour la chanson "Ambre de l'aube" il nous faut une voix chaude et lumineuse.
Autrement dit: "il (der Mond) ne peut pas vivre sans elle (die Sonne), et viceversa, ainsi ils se réunissent enfin".
Et maintenant, aucune idée sur le musicien qui va composer la musique?
Pour le poète: on pourrait demander un beau "blason"?
Écrit par : patricia | vendredi, 24 novembre 2006
Les commentaires sont fermés.