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lundi, 31 décembre 2007
9 - Claque la porte & tremble
16:05 Publié dans Brille de mille yeux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne, Photographie
dimanche, 30 décembre 2007
8 - Remonte-pente
15:00 Publié dans Brille de mille yeux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne, Photographie
samedi, 29 décembre 2007
7 - Dominical
14:00 Publié dans Brille de mille yeux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne, Photographie
vendredi, 28 décembre 2007
6 - Si peu de pierre
13:00 Publié dans Brun socle déformation | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne, Photographie
jeudi, 27 décembre 2007
5 - Jaunes verts
12:00 Publié dans Brille de mille yeux | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 26 décembre 2007
4 - Cédez le passage
11:00 Publié dans Brille de mille yeux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne, Photographie
mardi, 25 décembre 2007
3 - Marbrerie Tourtault
10:00 Publié dans Brille de mille yeux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne, Photographie
lundi, 24 décembre 2007
2 - Sur le chemin des croissants
09:00 Publié dans Brille de mille yeux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne, Photographie
dimanche, 23 décembre 2007
1 - L'Oratoire
08:00 Publié dans Brille de mille yeux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne, Photographie
samedi, 22 décembre 2007
In illo tempore cum turba magna
Ce seront sans doute les derniers mots de 2007, dix jours avant l'échéance, ou l'avènement de la nouvelle année (bissextile). Peut-être devrais-je d'ores et déjà numéroter mes abattis, c'est-à-dire prendre de bonnes résolutions : ici, ce pourrait être abandonner définitivement ce site d'écriture, ou, au contraire, en reprendre le fil, en renouer les peluches éparses. Il est difficile de savoir ce qui est préférable, d'autant que j'ai l'impression de m'être, depuis quelques mois, emmuré dans le soliloque, et que plus personne n'a vraiment envie de lire ce que j'écris ici. Il faudrait que l'envie renaisse, allez savoir. On peut imaginer que, loin du tumulte tourbeux, je relancerai, hors connexion, le navire sur des flots plus sûrs. Comment savoir ?
06:48 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (2)
jeudi, 20 décembre 2007
a / VANT MON DEPAR / t
Saint François Xavier gagna Kyoto en décembre 1550 et repartit finalement pour l’Inde le 20 décembre 1551. Il y avait à Kyushu, dès 1582, 125 000 convertis au catholicisme.
20:00 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (0)
Décembrien
Je cuis derrière la vitre, mais dès loin d'elle glace le sang.
15:51 Publié dans Minimalistes | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 19 décembre 2007
Coincé contre la tour d'ivoire
Up against the Ivory Tower * Coincé contre la tour d’ivoire
I’m sitting here (at a cafe) thinking Assis ici (dans un café) je songe à
about writing a poem. What will I write écrire un poème. Mais sur quel sujet
about ? I don’t know. I just feel like it. écrire? Aucune idée. Juste une envie
when suddenly a young man in a hurry mais soudain un jeune homme pressé
walks up to me and says, “Can I use your vient vers moi et me lance: “Puis-je emprunter votre
pen? ” stylo?”
There’s an envelope in his hand. “I want Il tient une enveloppe. “J’ai besoin
to address this.” He takes my pen de rédiger l’adresse.” Il prend mon stylo
and addresses the envelope. He’s very serious et inscrit l’adresse sur l’enveloppe. Il fait
about it. He’s really using the ça très sérieusement. Mais oui : il se sert du
pen. stylo.
* R. Brautigan. Rommel drives on deep into Egypt (Delacorte Press, 1970, p. 74)
Traduction, droits réservés.
11:50 Publié dans Darts on a slate | Lien permanent | Commentaires (2)
Erbarme dich
Heures passées dans la contemplation muette de l’aurore glacée (et des cormorans déjà hâtifs). Heures dénouées sur le fil du rasoir, sans cri ni sursaut. Heures brisées contre les récifs. Heures déjà mortes, à se frotter aux sueurs d’autres. Heures dont l’envol soudain fut sans saveur, mais qui restent froides, si infiniment froides. J’envie aux nostalgiques leur candeur délicieuse.
11:10 Publié dans J'allaite le nouveau Kant, II | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie, écriture
Sind Blitze, sind Donner...
Il suppute que le monde ne s’effondrera pas de sitôt, alors il se résigne, mais sans être certain de la nuance entre s’effondrer et exploser. Gravir la falaise d’un air austère, se retrouver seul au sommet à attendre la décrue, ce n’était pas la peine vraiment. On ne va pas lire la double page sur les races de loups. Il suggère que continue le bal, mais quelle est cette appréhension qui noue le moindre de ses rêves ?
10:30 Publié dans Soixante dix-sept miniatures | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne, écriture
lundi, 17 décembre 2007
Autofictive, #75
Comme j'aime bien ce qu'écrit Chevillard, et comme je suis très frustré de découvrir qu'il n'autorise pas les commentaires sur son blog L'Autofictif (pensez !), je livre ci-après la traduction de son texte #75.
I went to the edge of the cliff, firmly intent on throwing myself into the abyss. As I leant, however, I had a glimpse of two children who, far from being dreadfully dismembered on the rocks, were laughingly prawning in the water holes. So there’s no dying once at the bottom, I said to myself before giving up on jumping.
How conceited all those workers are! One single mason is noisier than a hundred toiling writers, each of whom is nonetheless struggling to attract everyone’s attention.
Narcissus thought he had suddenly become blind – he was pallidly * fumbling his way through the streets. The physicians were at a loss. A frog it was that diagnosed the evil: there is no water in the spring, it said.
* Après avoir hésité à traduire hagard par haggardly (ou par pale, adjectif en tête de phrase), j'ai opté pour pallidly, qui ne manque pas d'évoquer, pour le lecteur anglophone, des échos bartlebyens : "I can see that figure now—pallidly neat, pitiably respectable, incurably forlorn! It was Bartleby."
17:15 Publié dans Darts on a slate | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Littérature, Traduction, Anglais
samedi, 15 décembre 2007
Une porte m'appelle
I Am Summoned by a Door * Une porte m'appelle
I am summoned by a door Une porte m’appelle
but forgotten by the knock mais comme son toc-toc m’oublie
and left standing here alone je reste seul ici dans un
in a long silent hall, like long couloir silencieux pareil
a marble intestine, that knows à un boyau de marbre, qui connaît
my name. mon nom.
* R. Brautigan. Rommel drives on deep into Egypt (1970), p. 82.
Au vers 1, j’ai hésité à traduire par “Une porte m’exhorte”, auquel j’ai dû renoncer (pas assez banal, trop « poétique ») ; au vers 2, dont la simplicité est si difficile à rendre en français en raison de l’absence d’un substantif de même registre en français (coup est trop vague, toc-toc est trop familier), la traduction sombre dans l’aporie ; au vers 3 de la traduction trône le « je », posé dès le principe dans le texte d’origine ; au vers 4, je préfère couloir à toute autre interprétation de hall, en grande partie à cause de l’image de l’intestin ; au vers 5, l’intestin de marbre, justement, m’a paru trop étrange (sans compter qu’il ne convenait pas, rythmiquement) ; au vers 6, le traducteur éprouve le soulagement d’avoir enfin trouvé un équivalent satisfaisant.
(Un truc de fou, ce poème mine de rien, à vous rendre toqué pour toujours.)
18:25 Publié dans Darts on a slate | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Traduction, Anglais, Littérature, Poésie
vendredi, 14 décembre 2007
Rommel s’enfonce en Egypte
Rommel drives deep into Egypt * Rommel s’enfonce en Egypte
Rommel is dead. Rommel est mort.
His army has joined the quicksand legions Son armée a rejoint les sables mouvants
of history where battle is always de l’histoire, où la guerre n’est jamais
a metal echo saluting a rusty shadow. qu’un écho de ferraille à une ombre rouillée.
His tanks are gone. Ses chars ont disparu.
How’s your ass? Et, au fait, comment va ton cul ?
* Richard Brautigan. Rommel drives deep into Egypt. Delacorte Press, 1970, p. 1.
15:55 Publié dans Darts on a slate | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Traduction, Anglais, Littérature, Poésie
1555 - Darn my socks
Ce matin, du pont Wilson, on voyait éclater les lueurs roses orangées de l'aube au-dessus de la cathédrale Saint-Gatien. Un chien remballait sa morsure. Tu as entendu pétarader le fusil avant la chute des alouettes. Le plus beau, par de tels climats froids dégagés, c'est peut-être la tour ronde du château de Tours dans la suite du Pont de Fil. Il y eut quelques coups de téléphone, pour rien. And then I don't feel so sad...
10:00 Publié dans Dimanche pleurera | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne, écriture
samedi, 08 décembre 2007
Ode à Bill (John Ashbery)
C'est mercredi matin, je crois, que j'ai travaillé au premier jet de cette traduction.
Il s'agit d'un poème tiré d'un des premiers recueils de John Ashbery, Self-Portrait in a Convex Mirror (Viking, 1975). Le plus difficile est de ne pas trahir le caractère "anti-poétique", en quelque sorte, du rythme et du lexique.
Ode à Bill
Certaines choses que nous faisons prennent beaucoup plus de temps
Et on considère que c’est là quelque chose de normal ou d’utile.
Je quitte un chemin pour me retrouver
Dans un champ de blé labouré. Sur ma gauche, des mouettes,
En vacances loin de la mer. Ma façon d’écrire les gêne, on dirait.
Prenons un autre exemple : le mois dernier
Je me suis promis d’écrire davantage. Qu’est-ce que l’écriture ?
Eh bien, dans mon cas, il s’agit de poser sur une feuille
Non des pensées, en fait, mais des idées, peut-être...
Des idées au sujet de pensées. Pensées, c’est un mot trop ronflant.
Idées, c’est mieux, même si ce n’est pas exactement ce que je veux dire.
Un jour j’expliquerai ça. Mais pas aujourd’hui, non.
C’est comme si quelqu’un m’avait fait un gilet,
Comme si je le portais pour sortir et marcher dans la campagne
Par égard pour ce quelqu’un, et ce bien qu’il
N’y ait personne pour voir ça, à part moi,
Moi et ce que je perçois en moi de mon apparence.
Porter ce gilet, c’est un devoir et un plaisir
Parce que ça m’obsède, ça m’obnubile.
Un cheval se détache du paysage, là-bas au fond ;
Ça fait comme une aspérité. Est-ce que je perçois
Vraiment cela ? Cette vue m’appartient-elle, ou la dois-je
À d’autres vues, passées inaperçues ou restées inédites
Sur le grand arc relâché du temps –
Toutes ces sources oubliées, ces galets lancés,
Des chansons entendues et qui se sont éteintes avant
De sombrer dans la file oublieuse des jours ? Il s’éloigne lentement,
Lève la tête et puise à même le ciel – question
Persistante. Lui aussi nous pouvons le sacrifier
Au progrès suprême, car il faut, il nous faut aller de l’avant.
Traduction, Droits réservés.
15:55 Publié dans Darts on a slate | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie, Traduction, Anglais
mardi, 04 décembre 2007
Nothing doing
12:15 Publié dans 1295 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Littérature, écriture
Pédaliers
Entre se garer des voitures et être rangé des voitures, ne peut-on choisir le Vélib ?
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Hier, comme nous passions rue Florian, je m'aperçus qu'aucun de mes deux collègues, pourtant quadragénaires + et bien élitistes, ne connaissait le fabuliste qui donne son nom à la rue.
Il faut dire que ne figurent, sur la plaque, ni les dates du poète injustement méconnu, ni même son identité. Cela devait sembler évident aux édiles ; il faut croire que la culture commune de la IIIème République s'est définitivement perdue.
Il se trouve que j'aime beaucoup ses fables, lues quand j'étais enfant, circa 1983-4, et qui n'ont pas grand chose à envier à celles de son illustre prédécesseur La Fontaine. Pauvre Florian...
10:00 Publié dans Minimalistes | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Littérature, Poésie, Ligérienne
In your hammock
04:19 Publié dans Onagre 87, Rues, plaques, places | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Littérature, écriture, Photographie, Ligérienne