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lundi, 21 janvier 2008
Rue de la Juiverie, à Pontlevoy
Il ne doit plus en rester beaucoup, de ces rues dont le nom n'a pas dû changer au vent de l'Histoire. Une fenêtre empierrée, murée même, claque grande ouverte à nos yeux. Le blason timide de la cité endormie souffle ses cillades.
14:20 Publié dans Rues, plaques, places | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Ligérienne, Photographie
Lourdement, déchu
Lourdement, pesamment
tombant tombant lourdement
comme en un rêve dans l'étang
La porte sombre ;
aux noyades étouffades
préférer les sourdines
lourdes d'avoir déchu.
10:22 Publié dans Aujourd'hier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie
dimanche, 20 janvier 2008
Vies parallèles
Comme un fou je vagabonde. As-tu ajouté cette pointe d'estragon sans laquelle le canard aux olives... Verdâtre, dans les toilettes du Bardo, il avait dégueulé tripes et boyaux. Le film dans lequel nous avons joué, encore adolescents, se nommait Triple éjac dans Brigitte. Depuis, votre femme et vous, vous n'avez plus tourné de film X, à moins que l'on ne compte, dans vos prestations un rien perverses, ce double rôle dans Dostoïevski va à la plage. Les acteurs prennent des libertés avec les pronoms, idiots ou démons.
18:00 Publié dans Dimanche pleurera | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Fiction, écriture
samedi, 19 janvier 2008
1603 - En quarantaine
03:00 Publié dans Clés du sol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie, écriture
vendredi, 18 janvier 2008
Renne&Gorki
Ravir l’air aux anges
entre chien et loup
n’être la part d’ombre d’aucune
étoile tombée dans sa course :
Kagel peut souffler du verre pilé,
on s’en moque ; on
embrasse encore l’espace – alors, se
ravisant, il
infléchit la course des astres,
nuages d’anges
grandiloquents.
22:15 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie, Musique
Furtifs
Et le 18 Janvier 1745. jour pendant lequel le Ciel fut tout couvert ici de nuages & rempli de neige, Mr. Du Pernoy observa à Stuttgard une Aurore Boréale qui fembloit former un Arc pâle.
Histoire de l'Académie royale des sciences et des belles lettres de Berlin,
(publiée en 1748, Ambroise Haude, Libraire)
20:00 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (0)
Allô
Comme le cœur bat la chamade, le sommeil a ses bourrasques. Tartarin n’est pas Turlupin, n’en déplaise à Leo. Quoi, passer sous Acrobat c’est pas le Pérou, tu te fous de moi ? La danseuse de corde avait les pieds arqués, de tant de contorsions. Il tombe toujours des hallebardes, aussi dans mes rêves les plus futiles. Dans la gare déserte de cette petite ville allemande pourtant très touristique, nous avions si chaud, et la Mineralwasser à goût d’aspirine désaltérait si peu que tu avais siroté un quart de litre de lait dans une boîte cartonnée. La strip-teaseuse était venue chercher son cachet. Pourquoi, dans Tokyo Eyes, avoir choisi de faire chanter, à l’adolescente japonaise, Lola de Gainsbourg ? La prochaine fois, ras-le-bol, je loue une caisse chez Ada. Offusquée de peu de chose, la comtesse n’abhorrait rien tant que les calembours et les contrepèteries. Bzz, bzz, je suis de la secte d’Épicure.
17:45 Publié dans Dimanche pleurera | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Fiction, écriture, Littérature, Cinéma
Fautifs
Cela commence toujours par les quatre espaces suivies de la lettrine en caractères gras, et il est rare que le maître des lieux ait failli à cet usage routinier. (Un usage routinier, c’est un pléonasme.) Dans une mise en scène de Marivaux que nous avions vue, toi et moi, au printemps 1995, et dont – ah, ma mémoire ! – je ne me rappelle ni les metteurs en scène, ni le titre de la pièce, un personnage muet avait été ajouté : le Génie du lieu. Connaissais-je le grand œuvre de Butor, alors ? J’en doute. (Une mise en scène dont je ne me rappelle pas le titre de la pièce, c’est un bien vilain solécisme.) Toute écriture enfantée au zénith d’un jour nuageux finit par se résoudre en arrachage de cheveux.
15:30 Publié dans 721 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Ligérienne, écriture
Ronflements
Ratures striant la toile des nuits –
ostensibles étendards, hymne aux
nuages – vos
fripes effilochées comme des banderoles
lumineuses,
en plastique rouge et blanc
meurtrières sur motorways ! Mais
enfin – ratures striant la toile des
nuits – vous n’avez pas d’excuse, servir à
tant de terribles rodomontades rhétoriques :
syllogismes, images (dés)abstr(e)uses, allitérations, calembours (Ô, ratures !)
13:15 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie, écriture
jeudi, 17 janvier 2008
Stochastique historiographique (!)
Je pioche, dans la Biographie nicçoise ancienne et moderne de Jean-Baptiste Toselli (1860), un paragraphe au hasard, qui mériterait des heures de recherche si l'on voulait commencer d'y comprendre quelque chose :
L'accord conclu au château de Chambéry le 17 janvier 1400 par Ludovic, en son nom et en celui de son frère Jean, rétablit solidement la paix entre les seigneurs de Beuil et le comte Amédée VIII, qui les prit en grande considération, et, en 1415, voulut même que Jean Grimaldi fît partie de sa cour.
20:00 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (2)
Lire, un pavé (pour aider à la noyade)
# avec 7 liens hypertextuels impersonnels #
Certaine d’avoir conservé, dans son coffre-fort, le souvenir des jours anciens du collège de nonesses, elle avait traversé le très large boulevard sans songer que, sa bottine droite ayant buté contre un pavé descellé, ce simple incident donnerait le signal d’une longue série d’oublis. Elle en fut pour ses frais, la rombière. Ça lui apprend à tergiverser, du plomb dans la cervelle. On ne peut que constater l’envahissement du terrain vague par les marteau-piqueurs de l’amnésie, comme certainement d’autres coffres-forts, en d’autres contrées, en portent les stigmates.
14:00 Publié dans Onagre 87 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Fiction, écriture
mardi, 15 janvier 2008
1595 - Tout flambe
16:00 Publié dans Clés du sol | Lien permanent | Commentaires (0)
Enferme
Des peurs ancestrales – démons chevillés au ventre, noués d’étoffes délicieuses – courir à perdre souffle, dans un désert sans fin – tu l’as bien mérité ! Jamais Immanuel ne se serait ainsi ridiculisé – trouver des spectres sous les graviers, le penne de la serrure fermement tenu du bout de la canne. Le signe = te donne du fil à retordre – pas immérité.
12:00 Publié dans J'allaite le nouveau Kant, II | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 14 janvier 2008
Oraz
Charles de Kergorlay, aussi parent des Kermeno, échangea la baronnie de Pestivien, le 14 janvier 1616, contre celle de Kerandraoul qu'il venait d'acquérir.
20:00 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (0)
Bzz
Sans mélodie ni fourmillement
Sans vapeurs ni frétillements
Il se mit à écrire un poème
Des oliviers passèrent sous ses yeux, dans le grondement sourd des roues.
Il se mit à écrire un poème.
Bouche bée le vague-à-l'âme dormait
sans vapeurs ni frétillements
Dans l'astronef Il se mit à écrire un poème
Quand bien même il dormirait
Quand bien même il dormirait trois jours
Il dort du sommeil du juste sous l'encre de la toile de jute
Il se mit à écrire un poème
Et si Morminal, tus ses
murmures, n'existait pas ? Il se mit...
... à écrire seize mots de seize lettres.
16:16 Publié dans Les Murmures de Morminal | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie, écriture
samedi, 12 janvier 2008
Ô
06:00 Publié dans Brille de mille yeux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Photographie, Ligérienne, Intime
vendredi, 11 janvier 2008
Bet
D'ailleurs, pour accélérer les recherches, Napoléon fit interdire tout simplement le sucre de canne le 11 janvier 1813.
{ Source : Aquadesign }
20:00 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (0)
Oyez
Dans les moires
Une vie de planches
perdue en d'infinis déboires
à broyer des branches
Même si la fonte des neiges
Même si les terreurs nocturnes
Même si le piège à mâchoires
Même si les bourrasques
t'entendent Entendent tes cris
Ce ne sera pas la Saint-Jean, ni le feu sacré en soi,
l'encre des ciboires.
(Broyer des branches, crie-t-il : toute ma vie broyer des branches.)
18:13 Publié dans MOTS | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Poésie, Littérature
jeudi, 10 janvier 2008
Envolée
[ 29.12.2007. ]
Il n’est pas nécessairement agréable de se retrouver seul, dans l’obscurité, à écrire dans une maison qui, chauffée tout le jour par une cheminée un peu fumante, a pu être aérée mais conserve tout de même, dans son atmosphère, un je ne sais quoi de fuligineux, et ce d’autant moins que la mélancolie n’a pu manquer de se faire envahissante, après une heure passée à ramasser, sous une bruine crachinante, des feuilles et des cônes d’épicéa trempés, sauf à considérer que le souvenir, soudain revenu, des huit hérons garde-bœuf d’une parfaite blancheur entrevus près du chantier de la maison voisine ne suffise, pour l’heure, à empêcher la victoire des pulsions suicidaires.
01:10 Publié dans YYY | Lien permanent | Commentaires (3)
mercredi, 09 janvier 2008
Ornementz d'églises
Par son testament daté du 9 janvier 1607, Christophe de La Vallée, évêque de Toul et abbé commandataire de La Chalade, légua à son abbaye la somme de quatre centz francs... pour estre employé... a l'achapt d'ornementz d'église [les] plus nécessaires à l'église dudict monastère. Ce legs indique sans aucun doute que l'abbaye se trouvait dans une grande pauvreté, puisqu'il voulut non pas embellir le culte divin, mais seulement pallier les manques les plus flagrants.
Source : Abbaye de la Chalade, site Généagil.
20:00 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (0)
Akosh S. Unit ::: Imafa
Dix ans après sa parution, cet album flambe toujours de la même ardeur. Immense polyinstrumentiste, Akosh Szelevenyi excelle surtout au saxophone – je ne connaissais bien, de lui, jusqu’alors, qu’un disque en solo tout à fait épatant (Aki, 2004). Sans doute des dizaines de critiques musicaux ont-ils aligné, à propos d’Imafa, le même poncif sur la rencontre entre l’esprit du free jazz et la mélopée stridente façon Europe centrale ; n’est-il pas rassurant, après tout, de constater que ce poncif est étonnamment juste ?
Kebelen, Lenne et Vetek ont suivi. Une trilogie (Kebelen, Lenne et Vetek) a suivi. (Et d'autres encore.)
Le premier instrument d’Akosh S. fut le basson. Là encore, c’est l’évidence même.
Pour n’en dire que quelques phrases... « Paprika » : appel distant de l’autre côté de la plaine ; envol fou furieux de l’autour ; hésitations, dans le vent, des graminées. Tout cela, histrions s’abstenir.
(Enfin, on n’oubliera pas qu’il a un site Web.)
16:07 Publié dans J'Aurai Zig-Zagué | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Jazz, Musique, écriture
La mort à la noce
[ 29.12.2007. ]
Vers six heures du soir, j’ai lu, dans un recueil d’archives du magazine Paris Match que je feuilletais car il se trouve dans la chambre de mon fils cadet, une rubrique nécrologique consacrée au décès de Boris Vian, dont j’ai appris à cette occasion qu’il était mort pendant la première projection d’une adaptation cinématographique d’un de ses romans. L’une des illustrations était une photographie en noir et blanc représentant Vian et d’autres germanopratins – dont Juliette Greco – « dans le style du Douanier Rousseau ». Je n’avais pas le tableau du Douanier en tête, mais quelques minutes plus tard, mon fils cadet couché pour sa troisième sieste, je feuilletais au salon un volume un peu didactique consacré aux « chefs-d’œuvre de l’histoire de la peinture » (or some such title) afin d’y trouver quelques informations sur Maurice Utrillo. Que le volume s’ouvrît à la page où figure la seule reproduction du Douanier Rousseau du volume, cette Noce justement mimée dans la photographie, c’était inévitable – de même que l’ajout du circonflexe au-dessus du i d’ouvrit quand je me suis aperçu qu’aucune apodose ne pourrait me venir après une telle protase à l’indicatif.
Dans ce même recueil d’archives de Paris Match, j’ai appris qu’Albert Camus était mort le 4 janvier 1960, date qui ne m’avait pas autrement frappée auparavant, et qu’on avait trouvé, dans la poche de son pardessus, un billet de train inutilisé. L’auteur (anonyme) de la notice nécrologique évoque un « détail stupide pour ce maître de l’absurde », alors que c’est là, au contraire – à supposer que ce détail ne soit pas un « effet de légende », comme l'écrivit un autre A. – , une illustration excellente de l’absurde selon Albert Camus lui-même.
Bref, ces feuilletages, pour ineptes qu’ils soient, donnent à réfléchir, et matière à la rubrique Unissons (sans circonflexe).
11:12 Publié dans Unissons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Littérature, Art
lundi, 07 janvier 2008
Clochard, neige, lys
Charles de Coligny, marquis d'Andelot, né le 15 décembre 1565, abjura la religion réformée et mourut le 7 janvier 1632.
20:00 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Histoire, écriture
Cages d’ambre
[ 3 janvier 2008 ]
En lisant les poèmes de Vincent O’ Sullivan, je bute sur les mots cadging et camber, que je me promets de vérifier une fois rentré à la maison. « C’est aux mots de vous chercher, à eux de vous trouver. On doit pouvoir dire de n’importe laquelle de vos phrases : „C’est son père tout craché.“ Un écrivain doit avoir sa propre longueur d’onde. » (Venises)
J’aime bien mettre des guillemets allemands à l’intérieur d’une citation de Paul Morand. En outre, il m’agace, avec son style sec coupé, ses cascades de points-virgules et sa mythomanie à la Cendrars (« Brancusi nous y cuisait des beefsteaks », p. 31). Ces pages me rappellent aussi qu’il faudra vérifier l’authenticité de la prétendue dernière phrase de Wilde, dans son galetas miteux : either this wallpaper goes or I do.
Paris est meublé de cimetières, et pourtant c’est à Caen que tout le monde semble s’ennuyer à mourir, de nos amis archéologues à Morand lui-même (au service, il faut dire). « J’étais un très vieux monsieur, un peu madérisé, ravi de l’être. » (p. 51) / Pour ma fête, ma mère m’offre Imafa – les fripes folles d’Europe centrale.
« ... les mères occupées par l’interminable / métier de materner... » (O’ Sullivan. ‘Travel bug’ [La bougeotte])
16:32 Publié dans Unissons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Littérature, écriture, Ligérienne
dimanche, 06 janvier 2008
Devises en négatif
Un morime surgi de nulle part ne suscitera pas de romans, pas de virgules, et pas même d’embonpoint traduit le vide du ciel en nuages. S’échiner l’écorce du temps durant n’est pas se fatiguer s’épuiser pour rien. Tant pis pour la sève. On ne pourra même pas se promener entre les vieilles pierres à Vaison-la-Romaine : en m’échinant je trime.
05:50 Publié dans J'allaite le nouveau Kant, II | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 05 janvier 2008
Blute nur, du liebes Herz
Dans le bleu des yeux, dans le bleu des lacs
Dans la balayure
Insensible aux remords
Insensible aux marées
Comme avant, mieux qu’avant, comme autrefois perdu
Tout comme autrefois retrouvé
Dans le bleu des pierres, dans le bleu furieux des paupières
Dans la brisure des eaux
Dans la brisure des vagues
Insensibles d’être d’écume
Insensibles d’être froides
Insensibles d’avoir aimé
Comme à chaud, comme à brûler
Tout comme autrefois embrasé
Dans le bleu des collines et dans le bleu des prés
À fond perdu
De courir
Dans le bleu des prés
Dans le bleu des yeux.
20:55 Publié dans MUS | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Poésie, Musique
Courants furtifs
[ 3 janvier ]
Il y a encore dix ans, le long de cinquante kilomètres de routes de campagne, il était exceptionnel de voir ne serait-ce qu’un cheval ; aujourd’hui, l’exception est devenue la norme, et même la banalité. Aujourd’hui, aussi, des dizaines de milliers de lecteurs – guidés par des libraires inertes et des journalistes ineptes – peuvent porter aux nues un petit récit minable cousu de clichés, de maladresses et de fautes de grammaire qui ne sont jamais des effets de style : Le canapé rouge de Michèle Lesbre – une sombre merde. It’d be so fine to go with the flow, yet I can’t.
15:50 Publié dans 410/500 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne, Littérature
Aner, quoi devenu ?
De temps à autre, si la tradition des relectures s’estompe, le libraire du cours de la Somme sent l’ennui l’envahir, de sorte qu’entre les piles de livres de poche jaunis, pour peu qu’il voie arriver ce jeune couple qui lui achète toujours des recueils de poètes symbolistes ou des essais littéraires, il sourit – l’aubergine violacée de son tarin humant quelques fibrilles gazeuses de vieux tabac, parmi les almanachs dans la jonchée, comme autant de cercueils – aux anges.
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Tandis que je recopie ces lignes écrites avant-hier, lambeaux de souvenir que la phrase méandreuse tente de rendre moins efflanqués, la pluie tombe drue sur Tours, cinq heures du matin, sans moyen de survie autre que les yeux brûlés et le café.
10:45 Publié dans Soixante dix-sept miniatures | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie, écriture
En durant froidure
Des nuages de glace lavent la braise. Sous les roches fondues, tombent les ténèbres.
05:40 Publié dans Minimalistes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie, écriture
jeudi, 03 janvier 2008
12 - Mehr Licht !
19:00 Publié dans Brille de mille yeux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne, Photographie
mercredi, 02 janvier 2008
11 - Suave mari magno
18:00 Publié dans Brille de mille yeux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne, Photographie
mardi, 01 janvier 2008
10 - Forbiddenly foggy
17:00 Publié dans Brille de mille yeux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne, Photographie