lundi, 11 février 2008
... à pic (version 355/430)
Il semble que je deviens fou du quatorzième Quatuor à cordes de Beethoven. On fait pire comme folie, et d'autres m'ont précédé, je pense. D'autres (folies) m'ont passé. Je les regrette, pierre à pierre.
Se dire à chaque instant que le sentier se crevasse, c'était sa démence à lui, et il avançait, non à tâtons, mais à franches enjambées, certain à chaque pas de sentir le sol se dérober, d'aller droit à la catastrophe (et à pic).
12:01 Publié dans Soixante dix-sept miniatures | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Fiction, écriture
Commentaires
Ne regrette pas tes anciennes folies : ce sont les pierres de ton château...
Écrit par : fuligineuse | lundi, 11 février 2008
Il avançait ... il = qui ? Toujours droit vers le pic ? Lequel ?
Écrit par : dis-moi | lundi, 11 février 2008
le mot "regret" m'a toujours posé un problème, ainsi fuli, j'ai l'impression qu'"il" donne l'exact sens que tu veux conseiller, éclaire ma lanterne le mumm
Écrit par : paul | mercredi, 13 février 2008
La notte lava la mente
http://www.club.it/autori/grandi/mario.luzi/poesie.html
Écrit par : pat | jeudi, 14 février 2008
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