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dimanche, 28 septembre 2014

Pong-ping, 6

 

    Être pour rien, au monde, ce brin d'herbe, ce fétu de paille que personne ne remarque.

Ma peau est un rempart plus épais qu'un himalaya. On voit que vous aimez les vers.

Un homme en pantoufles de lézard, quelque peu marqué de petite vérole et coiffé d'un bonnet de velours à gland d'or, se chauffait le dos.

Vous aimez ces crampons roses, sur un gazon artificiel, sans taupes. Heurts de poteaux, pustules de crapauds.

Je lis Dorman, livre qui me parle. Saint Hubert force le cerf en octosyllabes, moins de sang sur la page qu'auparavant, des courses au fond des combes. Peut-être suis-je mordu (la mémoire mordue ?) par Essential Killing ? En tout cas, souffle rauque et octosyllabes.

On empesche langues et dents,

Et mettent leurs soings et leurs cures

Par lardons, broquars, motz piquans

À exposer les escriptures.

Sur un gazon de papier kraft, le pauvret qui meurt ce samedi monte à la combe, pieds sous terre.

22:31 Publié dans Pong-ping | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 27 septembre 2014

Pong-ping, 5

 

    Elle lui mit au sein la ruse et la fallace.

 

Toutefois, à Chicago, et ailleurs en Amérique, fallace désigne une sorte de vibromasseur féminin. ——•——Je ne connaissais que dildo.

 

 

Pour fuir tous ces béotiens et leurs séides,

Il faudrait régner sur quelques Énéides.

 

17:25 Publié dans Pong-ping | Lien permanent | Commentaires (0)