jeudi, 24 mars 2016
Bureau, 3
Lors du précédent texte, il y a six semaines déjà, je parlais de “deuxième bureau”. Désormais, ceci est le troisième texte.
Ce soir, tandis que se téléchargeait la dix-septième vidéo de mes traductions sans filet, j'ai lu dans le fauteuil :
— Repris Männerphantasie, laissé en plan depuis deux semaines. Long développement sur flux & fleuves (Ströme), magistrale argumentation avec des trouvailles terminologiques et de réjouissants délires sémiotiques. Ici, s'éloigne longuement de l'argument principal (sur le fascisme). L'illustration de la page 362 m'évoque l'anecdote de C***, ce midi, sur l'élève interrogé sur un texte de Montherlant, pour les oraux blancs du baccalauréat, et qui n'avait pas vu que le phare était manifestement phallique (de même que l'âne).
— “Notes pour un coquillage”. Pas relu les premiers textes de Ponge depuis belle lurette. Quel poème génial. Ponge ne s'est-il pas perdu, à trop finasser sur les derniers temps ? On m'en demande la traduction improvisée, devant la statue de Jean Royer, de surcroît. Cela serait trop long, et surtout trop compliqué à pondre ainsi au débotté. On devra se contenter de Blake.
— La XXIXe des Heures claires de Verhaeren ; ce poème-là est, malgré les rimes, beaucoup plus improvisable.
— Le Carnet de notes de Bergounioux.
(On n'a pas idée, de s'appeler Zsuzsa !) — Si j'ai trouvé moyen de recycler ici, greffon stupide, excroissance stérile, verrue sur un corps sain, ce fragment délétère, tant mieux.
00:17 Publié dans 16 en 16 | Lien permanent | Commentaires (0)
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