mardi, 23 mai 2006
Google wharf
Sur le célèbre programme Google Earth, on reconnaît en détail chaque image du quartier où c'était a grandi ; en revanche, le village où j'ai vécu de six à dix-sept ans est entièrement invisible. It seems that the territory is chartered in a very disorderly way. (Je précise qu'il n'y a ni camp militaire ni usine classée Seveso près de Cagnotte.)
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lundi, 22 mai 2006
Grimpe, grimpe
Un vent atroce arrache tout sur son passage. Mes veines tremblent, frémissent. Le désarroi grandit, dans ce reflux affreux des folies. Le temps se joue de moi, mais n'est-ce pas cela depuis les premiers lacets de notre escalade ?
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vendredi, 19 mai 2006
Verset personnel
J'espère vraiment que le module de programmation des notes ne va pas faire des siennes, comme il le fait régulièrement ces derniers temps, car c'est aujourd'hui ton anniversaire, et je te le souhaite radieux.
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jeudi, 11 mai 2006
Aaaargh
Est-il, pour un auteur de carnet, chose plus terrible, à la seconde où elle se produit, que l'évaporation d'une note assez longue que l'on vient d'écrire et dont on n'avait pas fait de sauvegarde ? Cela vient de m'arriver. Cela m'apprendra, tiens, à utiliser les ordinateurs de l'université à mauvais escient !
11:38 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (4)
mercredi, 10 mai 2006
Némésis
Les spaghettis froids, en revanche, ça ne vaut rien.
20:20 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (2)
Avant de regagner les draps
J'ai refermé les volets métalliques. Dehors, dans la rue, même les lampadaires se sont assoupis. Dans le salon, le brachiosaure ronfle et dérange les piles de livres. Cela fait longtemps que je n'ai pas écrit de sonnet.
00:43 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne
mardi, 09 mai 2006
Délices & supplices du traducteur
Plus c'est beau, plus c'est coton.
13:43 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (4)
lundi, 08 mai 2006
Recours
Si jamais je manquais un jour d’inspiration dans l’écriture de ces notes, j’aurais toujours, pour recours, a) d’écouter la radio, ce que je fais rarement mais jamais sans trouver x sujets de réflexion ou d’agacement b) de compiler mes nombreux livres pour tirer, de phrases écrites par d’autres, un suc propice c) de choisir des photographies dans mes dossiers – mais si je devais ainsi manquer d’inspiration, je n’aurais sans doute plus envie de tenir ces carnets.
14:45 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 07 mai 2006
Petit Billot
Instantané. Le nom de l'hôtel est-il un hommage paradoxal aux épouses de Henry VIII ?
18:25 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 02 mai 2006
Lalibela
On s'instruit tous les jours : Lalibela, en Ethiopie, site inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO, est composé de onze églises, fondées au treizième siècle. Le nom du site, si beau, est dérivé du nom d'un saint apparenté à la dynastie des Zagwe. Il signifie "même les abeilles reconnaissent sa souveraineté".
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lundi, 01 mai 2006
Joie minuscule
Quel bonheur de retrouver le haut débit.
(déchiré, à l'encre violette, vers mai 1987)
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mardi, 11 avril 2006
Blocage des Tanneurs, suite
Je reviens de l'Université, et plus précisément du site Tanneurs, où je travaille habituellement. Ce site est aujourd'hui, comme hier, entièrement bloqué. Cela faisait sept semaines que les cours n'avaient plus lieu, à la suite du blocage, mais il était encore possible de se rendre dans les bibliothèques, de rencontrer les collègues, d'assurer les réunions de travail, les projets de recherche, et même de rencontrer les très nombreux étudiants désemparés et inquiets.
Suite à une A.G. mouvementée, hier soir, les étudiants, de facto fort minoritaires, ont décidé de poursuivre le blocage. J'ai discuté une vingtaine de minutes avec la quinzaine de personnes qui bloquaient l'accès à l'accueil (des étudiants et au moins un membre des personnels IATOS), afin de comprendre leurs motivations dans ce durcissement tout à fait ubuesque et contre-productif du mouvement. La discussion ne s'est pas envenimée, car je suis resté (à ma grande surprise) très calme : de fait, les étudiants qui se trouvaient là sont de véritables illuminés, et il n'y aurait pas eu grand sens à batailler. Quand on commence à vous dire qu'une intersyndicale n'est représentative de rien et que l'UNEF (dont je déteste depuis longtemps le discours) est un syndicat de droite, autant laisser filer... Ce qui est certain, c'est qu'un tel durcissement ne sera compris de personne, et qu'une infime minorité de la société civile ou de la communauté enseignante restera solidaire d'actions aussi démesurées et inappropriées.
En un sens, ils ont raison : ils n'arrêteront le mouvement que lorsque la totalité de la loi sur l'égalité des chances sera abrogée et que le gouvernement aura démissionné. C'est un brin jusqu'au-boutiste, je vous l'accorde. Dans l'immédiat, cela signifie surtout que les cours ne reprendront pas, puisque les examens devaient commencer le 9 mai, et que le taux d'échec sera très nettement supérieur à ce qu'il est d'habitude. Pour qu'il y ait un véritable assouplissement de l'évaluation, il faudrait que les enseignants puissent évaluer quelque chose. Inversement, on ne peut pas, selon la formule consacrée, "brader les diplômes". Eh bien, je peux vous dire qu'on ne va pas les brader ! Quand bien même on le voudrait, on ne pourrait pas...
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vendredi, 07 avril 2006
Ruser
La colonne de droite a disparu. Jamais l'hébergeur ne nous prévient de ces opérations de maintenance, qui peuvent s'avérer (très légèrement) inquiétantes. Ruser avec le temps, pour fleurir les demeures.
15:51 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (1)
mercredi, 05 avril 2006
Na na na nananana
Dictionnaire des idées reçues (ou des définitions péremptoires), suite.
RADIO NOSTALGIE - Station qui diffuse Hey Jude.
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mercredi, 29 mars 2006
Tristes
Les Visions de printemps vous ont-elles déroutés ? Pourtant, mon relatif silence de ce jour vous laisse tout loisir d'approfondir la lecture des textes de ce prolifique week-end...
Tristesse
qui s'apprend
qui s'appelle
tristesse
Très pour trait Comment désattrister ?
22:07 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (7)
mardi, 28 mars 2006
Nuée
Entre sept et dix, ce matin, il y a de la maintenance dans l'air, chez Haut&Fort.
: celles qui disparaissent :
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lundi, 27 mars 2006
Deux minutes de lucidité
Quoi ??? Vingt-deux notes hier ? Faut s' calmer...
07:56 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (4)
vendredi, 24 mars 2006
Fatrasie du mercredi, 7
Ces paragraphes j'égrène dans la chambre. De l’autre côté du mur, mon fils s’agite-t-il ? Un remous contre la paroi. Ce ne peut être le bruit des touches : clavier bien tempéré.
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lundi, 06 mars 2006
Je devrais le savoir
À retenir :
Ne pas écouter Est-ce ainsi que les hommes meurent? et Pavillon sous la neige quand on a déjà le moral bas, et des pincements au coeur.
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mardi, 28 février 2006
Roumanie
Bienvenue au lecteur roumain, ou à la lectrice roumaine, qui vient de passer par ces pages. Cela m'émeut toujours beaucoup, quand je prends ainsi conscience de l'ouverture de la grande Toile mondiale.
13:40 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 26 février 2006
Platitude et fatuité d'auteur
D'aucuns me font, à juste titre, remarquer que je suis avare de réponses aux commentaires si gentiment (et, souvent, si talentueusement) laissés par mes lecteurs. J'ai pour seule excuse d'avoir été absent, condamné au bas débit, et d'avoir programmé la plupart de mes notes à l'avance, ou de les avoir publiées en vitesse, prenant le temps de lire les commentaires mais n'ayant pas la possibilité d'y répondre. Je compte écrire une note de réponse aux commentaires de ces deux dernières semaines, qui risque d'être curieuse.
21:32 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (1)
vendredi, 24 février 2006
Qu’illimitait
Oui, avec le nez, je vois le bocage, les prés devant mes yeux sentis.
« Il me semblait, ainsi, que ma vue ne fût plus seule à m’enseigner le paysage, mais que je le sentisse encore par une sorte d’attouchement qu’illimitait cette bizarre sympathie. » (A.G. Im., p. 135)
Non ; j’entends le frisson des vols d’alouette en points-virgule.
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samedi, 18 février 2006
Survivance
Vendredi 17.
Cinq jours sans pouvoir me relier à la Toile. Grippe, entourage malade, gros problèmes de travail, moral personnel guère mieux. Peu de place, dans ma vie perdue, pour ces carnets. Je reviendrai dans quelques jours, quand l'espace reverdira.
Difficile de réussir à survivre dans ces lieux virtuels.
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lundi, 13 février 2006
Vizir de Neuilly
C'est un rien puéril, mais cela me fait quand même plaisir d'apporter ma contribution à une entreprise de bombardement googlien. Sinon, j'aime bien Nicolas Sarkozy, hein...
10:25 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (2)
samedi, 11 février 2006
Chaud et froid
Quant, au quatrième jour de grippe, on se trouve plus mal en point que n'importe lequel des jours précédents, j'ai tendance à penser que ce n'est pas très bon signe, d'autant que la nuit fut peuplée d'atroces cauchemars, puis, en sa seconde moitié, d'hallucinations, de ressassements, de fantasmes, à quoi une torpeur hâve a succédé pour toute la journée. Même pas moyen de lire... c'est tout dire.
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vendredi, 10 février 2006
Drogué
Outre que je me suis traîné à mon travail pour diverses tâches vitement exécutées, et chez le docteur pour avoir un traitement contre cette *** de grippe, le temps passe lentement, douleurs oculaires quasi permanentes : ai-je si bien choisi que cela mes lectures du moment, quelques Microgrammes de Robert Walser, et Mason & Dixon de Thomas Pynchon (là, il faudrait une esperluette d'un autre style, pour respecter les idiosyncrasies typographiques de l'auteur) ? Oui, à n'en pas douter, car je ne peux pas vraiment me passionner (et donc oublier momentanément la fièvre) pour des lectures dites "simples".
C'est la spirale du drogué : j'ai besoin de doses de plus en plus fortes.
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jeudi, 09 février 2006
Grippé
Il semblerait bien que la malédiction des diaristes s'abatte sur moi, car, après une semaine de découragement, je n'ai plus guère d'idées. Elles vont revenir, je pense, mais, par ailleurs, je suis grippé, et me suis rarement senti aussi fatigué.
Décourageant début de ces pages grisâtres.
Merci, dans tous les cas, à mes lecteurs de leur retour fidèle et quasi immédiat !
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mercredi, 08 février 2006
Nulla dies sine linea
C'était ma devise auparavant. Seule l'écriture quotidienne (et même pluriquotidienne) pour mon petit public de fidèles lecteurs réussissait à stimuler la plume (le clavier).
M'étant trop exposé, parviendrai-je à quelque chose dans ce nouveau carnet ?
10:30 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (13)