dimanche, 07 octobre 2007
Vent du sarcasme (version 721/869)
Je me faufile en rasant les murs, je combine dans les coulisses. Mec t’es trop taré, dixit L. Elle s’est étouffée en entendant cette nouvelle effarante, le menton collé contre l’avoine et les mèches pleines d’éclaboussures de lait. Dans ce jeu de dupes, si je tire les ficelles, on me dira bon pour le service, à faire crisser la gratte. Ce n’est qu’après avoir déplacé le cadavre que l’inspecteur remarqua la cuillère à porridge grasse de ghee. La question allait de soi, pensa l’inspecteur. Je me faufile en rasant les murs, je guette et regarde de tous côtés, jusqu’à voir ces deux enfants, de dix ans pas plus, qui se roulent, très professionnellement, un joint. À l’arrière, je reprends pile où je m’étais arrêté : je me faufile en rasant les murs, je combine dans les coulisses où deux vieillards, expertement, avec l’ardeur des nouveau-nés, se roulent une pelle.
19:00 Publié dans 721 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Jazz, Rock, Cinéma, écriture