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jeudi, 22 juin 2006
Choses de la vie.
Se couper les ongles après la vaisselle du flan. Toujours.
18:10 Publié dans MAS | Lien permanent | Commentaires (1)
22 juin 1516
L’origine de l'Eglise Mère de la Conception, à La Orotava, remonte à 1516 avec la construction d’une chapelle qui a été à plusieurs reprises agrandie et où fut célébrée la proclamation de Charles V le 22 juin 1516. Cependant, les terribles tremblements de terre de 1704 et de 1705, dus à l’éruption du volcan de Güímar, la laissèrent à l’état de ruines vers 1758.
(Source : La Orotava - PROMENADE HISTORIQUE ET MONUMENTALE.)
17:00 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (2)
Dieu reconnaîtra les siens
15:50 Publié dans Unissons | Lien permanent | Commentaires (1)
Newton hausse le ton
Tomber de haut. Se raser pendant le troisième mouvement de la Sonate n° 9 KV 311. Monter hardi la garde. Sur toutes les photos, maintenant, s’impose un double menton. Finir par se voir comme un personnage tiré d’un roman de Dickens. Avoir des arguments en béton. Mettons de côté nos querelles. Manquent les rouflaquettes, qui donnent son nom à une célèbre pâtée pour chats. Mettons à point nos kyrielles. Le chinchilla grignote ses raisins secs. De Kaprekar il n’est plus question. Je fais le tour du quartier, avec ses maisons toutes semblables. Ignoriez-vous que kyrielle rimait avec raisin sec ? Par quel détour, n’assone ni n’assomme. Qu’en dit Émile ? S’en fout la mort. L’horizon s’assombrit, car dans le bassin je tourne en rond, à chercher ce que signifient les mots branchie ou grignelle, depuis longtemps disparus de mon vocabulaire. Je ne suis pas de vos zoïles. Les animaux (seraient-ce des gazelles ?) courent, gambadent, en un singulier collectif. Menton et joues glabres, that’s nice.
15:16 Publié dans Pêle-mêle | Lien permanent | Commentaires (1)
Ride judicieuse
Ce roman, dont j’ai lu quarante pages jeudi et cinquante vendredi, est admirablement construit : la 1ère partie comporte vingt-trois chapitres, dont les premiers sont fort brefs ; la 2ème et la 3ème en comptent dix-neuf respectivement. Ce qui porte le tout à 61 chapitres, soit une grande harmonie dans la combinaison des nombres premiers, sans sacrifier pour autant à la symétrie. Cette légère dissymétrie – belle d’être justement si fine – correspond bien au balancement subtil entre les deux notions qui donnent son titre au roman, et à la structure narrative, torve juste ce qu’il faut.
Peut-on imaginer un roman composé de 53 chapitres selon un équilibre semblable (17, 17, 19, par exemple), ou de 43 chapitres (17, 13, 13), ou, pour étendre de tels principes structurels, de 61 chapitres distribués différemment (11, 13, 13, 11, 13) ?
12:35 Publié dans Fièvre de nombres | Lien permanent | Commentaires (0)
Leck mir den Arsch / Leck mich im Arsch
Subtil distinguo sémantique que n’auront pas manqué de souligner, déjà, philosophes, philologues et musicologues, le Canon KV 233 s’intitule Leck mir den Arsch (littéralement : lèche-moi le cul) et le Canon KV 231 Leck mich im Arsch (littéralement : lèche-moi dans le cul).
La nuance, comme la pratique le prône, est de taille.
Que n’apprend-on pas, dans les projets interdisciplinaires des collèges de France, ces beaux airs éthérés qui permettraient d’éjouir germanistes et professeurs de musique ?
Voilà une expérience pédagogique et linguistique à tenter : voici, chers parents, pour clore notre spectacle de fin d’année Lèche (à) moi (dans) le cul, par le Chœur des 4ème C.
(Ce qui nous changerait du Papa Pingouin, de la grande section de maternelle, convenez-en. Maître Capello en mange son chapeau, a capella.)
11:47 Publié dans Unissons | Lien permanent | Commentaires (0)
Phrase
Le bâtiment voguait sur la mer démontée que de fières chaloupes creusaient, comme des alouettes, sans prendre garde à la tempête qui toujours plus croissait, sous la lune.
10:25 Publié dans MAS | Lien permanent | Commentaires (1)
Énigme
Je ne sais ce que signifie, dans mon logiciel de traitement de texte, le très léger soulignement qui consiste en sept ou huit microscopiques points rouges et se place sous deux lettres d’un mot par ailleurs irréprochable ; d’ailleurs, ce soulignement extrêmement discret n’a rien de commun avec le soulignement plein qui signale soit une erreur typographique supposée (en rouge) soit une faute de grammaire le plus souvent imaginaire (en vert).
Pour en revenir à l’énigmatique soulignement minuscule et pointilliste, dans le mot épisode, les lettres o et d sont systématiquement affublées de ces micro-points.
04:15 Publié dans Pêle-mêle | Lien permanent | Commentaires (2)