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samedi, 18 mars 2006

Petit jeu

    J'invite plusieurs blogueurs parisiens, que je lis régulièrement, à prendre une photographie personnelle de la rue Vaneau, en s'inspirant ou non des premières pages de Docteur Pasavento. Cela me ferait plaisir que Fuligineuse, Olivier, La Coquette, le Vrai Parisien qui s'est métamorphosé en un autre point de la Toile (mais que je n'ai toujours pas décelé, ça commence à m'agacer).

J'aimerais aussi faire remarquer que, sur l'excellent répertoire de blogs parisiens que constitue Paname Ensemble, le seul carnet "accroché" à la station de métro Vaneau est en fait indisponible, et s'intitule NYC à Paris. Vila-Matas serait-il derrière cette plaisanterie ?

 

En bonus : la note qui disparaît de la page d'accueil au moment de la publication de cette note.

16:50 Publié dans Rues, plaques, places | Lien permanent | Commentaires (4)

Sudoku-post

    Vendredi 17, 21 h 30.

Ce matin, j’ai noté, sur une feuille A4 rouge pliée en deux, des bribes en style télégraphique, qui correspondaient aux actions « nues » (brutes) de mon voyage.


Ce soir, j’ai un peu fait de même, dans l’idée d’en composer un texte haché, intitulé «Aller-retour». Je n’ai d’ailleurs pas abandonné cette idée, mais, sous l’influence du style si particulier (même en traduction) d’Enrique Vila-Matas (les sept premiers chapitres de Docteur Pasavento), je me suis mis à écrire mal (mauvaise calligraphie, cacographie donc : pointe fine, inconfort de la tablette inamovible du compartiment Corail, et remous du train n’aidant pas) mais dans une syntaxe plus élaborée sur l’autre feuille rouge pliée en quatre.

Je ne vais pas déjà parler de Docteur Pasavento, si ce n’est pour dire qu’il est composé de quatre parties, dont les trois premières totalisent 41 chapitres, et la quatrième en compte 40. Les 81 chapitres se redivisent-ils en un carré de 9 ?


Je ne suis pas seul obsédé par les chiffres, [[[mais ça ne prend pas la forme du sudoku. J’attends le prochain roman de Vila-Matas : il va bien parler du sudoku, puisque le narrateur de Docteur Pasavento se dit surtout intéressé par les pages sportives du quotidien qui l’emmène vers Séville.

Ce passage entre trois crochets est ajouté ce matin samedi 18 (de même que les deux premières parenthèses de ce billet (de ce post (de cette note))). Ma mère adore les sudoku. Je ne peux tenir ma langue, ni m’en tenir à l’esquisse. Ça (pas l'eau du bain tout de même) déborde.]]]

15:30 Publié dans Les Murmures de Morminal | Lien permanent | Commentaires (0)

Le suc

    Samedi, 10 h 40.

Le pus ! J’ai les os rompus ou repus de fatigue, qui sait. Mon programme de l’heure à venir consistera à mettre en forme les notes esquissées hier en train (en cours(e) (en sarabande (en goguette))), pendant que la voix de Thomas Fersen égrène les méfaits de Hyacinthe. Petit-Âne et Petit-Renne apprennent à repasser le linge.

13:45 Publié dans 59 | Lien permanent | Commentaires (0)

Mars 1111

    Bohémond de Tarente meurt à Canossa le 8 (ou le 3, ou le 10, ou le 7 ou le 17 : enfin, en mars).

Le 12, le Parlement se réunit à Melun.

Dès le mois de mars 1111, Guillaume CHENIN signait avec Audouin le jeune, seigneur de Ruffec, une charte de ce seigneur confirmant les donations faites par son père, Audouin le vieux du domaine de Montjean, possédé par la cathédrale de Limoges. Il est dit seigneur de Ruffec en partie, ainsi que d'Aizie.

Le 5 est signé un accord relatif à l'abbaye de Senones, conservé dans un Cartulaire de Lorraine du XVIIIème siècle.

12:50 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (0)

Rock attitude : tentative de définition

La rock attitude semble inclure le forfait "pollution de site sans même faire semblant de lire ce qui s'y écrit", "promotion agressive" et "fautes de français à tous les mots".

12:20 Publié dans MOTS | Lien permanent | Commentaires (1)

18 mars 978

    Aethelred II le Malavisé fut roi d'Angleterre de 978 à 1016, mais, après une brève interruption (après l'usurpation de Svend et le temps de régler sa succession), son règne reprit en mars 1014.

Il était devenu roi le 18 mars 978 et son épouse répondait au doux nom de Aelfgifu (songez-y quand vous chercherez des noms originaux pour vos marmottes ou vos moutardes).

 

Hors-note : est-il 10 heures 18 ou 9 heures 78 ?

12:00 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (0)

Onzains...?

    À 22 h 11, vendredi, soit avec bien du retard, notre train s'arrête en gare d'Onzain, où j'ai déjà voulu écrire des onzains, mais comment le faire à Onzain

1) si je n'y réside pas ?

2) si le train ne s'y arrête qu'une poignée de secondes ?

 

Il faudrait écrire 22 onzains avec des contraintes tournant autour de la lettre H (huitième lettre de l'alphabet).

11:11 Publié dans MOTS | Lien permanent | Commentaires (1)

Le Renard et les raisins, bis ?

    Hier, en déplacement à Paris, j'ai écrit ou esquissé plusieurs notes, dans le train, et sur de jolies feuilles rouges de format A4, que j'avais arrachées (juste avant mon départ pour la gare, à six heures du matin) au bloc de correspondance de ma compagne, et j'ai pu constater que, dans le Corail bondé du soir, le nombre de personnes qui jouaient ou travaillaient sur leur ordinateur portable dépassait de loin le nombre de ceux qui dormaient, lisaient ou parlaient entre eux. Pour ma part (et même si je n'ai pas accoutumé d'écrire d'abord manuscritement avant de reprendre au propre), j'étais très heureux de n'avoir pas les yeux rivés sur l'écran.

 

Hors-note : 1.111.541.651 n'est pas une adresse IP.

10:14 Publié dans 410/500 | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 17 mars 2006

L'éphémère de toutes les batailles

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    Paris, 11 mars 2006.

17:40 Publié dans Rues, plaques, places | Lien permanent | Commentaires (1)

H

    Ce n'est pas la nuit, et pourtant il ne se passe rien ; j'ai vu les convolutions d'un gypaète ; je comptais les bondrées qui, en justes noces, se poussaient du col.

(Où je me rêve en ornithologue, ce qui n'advint pas.)

11:00 Publié dans Arbre à came | Lien permanent | Commentaires (0)

De sang

    " Ah ! mortelle, mortelle soirée ! Rien ne dira le jaspinage des acteurs. Rhétorique et loquacité." (A.G.. Journal, 17 mars 1906)

Votre père à la prunelle de jaspe, Vololona, je le retiens entre mes doigts, comme du petit gravier humide perdu pour l'eau du ruisseau. Et je retourne, en pensée, à Beauvais.

09:00 Publié dans Droit de cité | Lien permanent | Commentaires (0)

6

    Tant va la cruche à la Loire

que le pont s'effondre

(hein, mon bon Lidoire ?)

 

Encore entends-je un klaxon

Braire sur le pont Wilson.

07:00 Publié dans Tankas de Touraine | Lien permanent | Commentaires (1)

jeudi, 16 mars 2006

Pro peccatis

medium_hpim1285.jpg    N'avais-je pas promis d'autres vues des extérieurs de l'église Saint Symphorien, à Tours ?

 

Du Stabat mater de Vivaldi (RV 621), le "Pro peccatis" accompagne ces pierres. Eia mater : aussi les serpents fuient-ils promptement. Fac, ut ardeat : le feu sacré qui métamorphose en prières colorées les pierres grenues.

19:20 Publié dans Brille de mille yeux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : TRES GRANDE MUSIQUE

Jouets L'Arlequin

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L'histrion porte un habit multicolore. Le maréchal ne sourit pas.

18:05 Publié dans Rues, plaques, places | Lien permanent | Commentaires (0)

Bestiaire brethon

    La semaine se décompose comme suit : jour du loustic, jour du moustique, jour du Laüstic, jour caustique, jour du rustique, jour de l'élastique et jour des boutiques.

 

" - C'est quoi d'ailleurs, le Laüstic ?

- C'est un rossignol.

- T'en sais rien, oui.

- Mais si, c'est un rossignol ! "

 

Marie me pardonnera ce mince sacrilège. Le lai montre la voie, guide les ânes, passe par les fourches caudines et les ponts suspendus. La rigolade prend d'assaut les hippocampes au fond de l'eau.

17:12 Publié dans Soixante dix-sept miniatures | Lien permanent | Commentaires (3)

Comme telle

    Sonnet en « rimes » plates.


J’ai une énorme vaisselle à faire. Les moutons s’amassent aussi dans le salon. La timide chatte est revenue se tapir sous les thuyas, qui accueillent son inquiétante prostration. Si, admettons, c’est une mère qui, très bientôt, mettra bas – alors, tragique paraît cette confusion entre apparence de vie et les atours de la mort. Comme telle petite sainte peinte sur toile, elle se blottit dans l’air qui l’environne de bleues ténèbres.

16:40 Publié dans Sonnets de février et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)

16 mars 1004

medium_siccone_sicconi.jpg    Le 16 mars 1004, décédait Siccone Sicconi, plus connu (mais guère) sous son nom papal : Jean XVII.

                         "Je rêve d'aller là-haut dans les sphères

                               Là où le ciel est d'or brodé."

12:00 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (1)

Avec croches

    Lors de la création de ces carnets, je me suis inscrit dans l'une des "communautés" de l'hébergeur Haut & Fort, à savoir la communauté Classique. Je voulais seulement faire remarquer que je n'ai encore guère écrit à propos de musique, car je suis un amateur même pas vraiment éclairé ; de surcroît, la dénomination même de "classique" me gêne beaucoup. Il se trouve que mes goûts me portent vers la musique (dite "contemporaine") d'un Dutilleux ou d'un Zograbian, vers les explorations d'un Schubert ou d'un Schumann (plus généralement qualifiées de "romantiques"), vers les pièces de Couperin (qui appartient, historiquement et peu ou prou, à la période "classique", mais qui, comme Lully ou Bach, a fait l'objet de redécouvertes au nom de la musique "baroque"), vers Britten (que dire de lui ? un classique contemporain ?). Toutes ces parenthèses, qui sont elles-mêmes autant de simplifications, montrent à quel point cette étiquette de "musique classique" n'a aucune pertinence ; cela signifie seulement que la communauté en question est une sorte de ghetto réservé aux quelques téméraires imbéciles doux rêveurs fous furieux qui aiment autre chose que la variété, la chanson ou la pop music (ou le jazz, mais c'est encore une autre affaire).

 

Renaud Camus écrit souvent, dans son journal, que, selon des codes pas si anciens que cela, tout ce qui est dénommé aujourd'hui "classique" s'appelait la musique tout simplement, ou, à la rigueur, "la grande musique". Le reste n'en était pas. Il regrette beaucoup, pour sa part, que le petit-embourgeoisement généralisé ait conduit tout un chacun à considérer pop, chanson, etc., comme de la musique à part entière ; je ne partage pas cet avis, mais, à coup sûr, l'étiquette de musique "classique" me hérisse au plus haut point. Mettre Marin Marais, Claude Debussy et Mauricio Kagel dans le même panier, c'est un peu rude... un peu comme si on rangeait les chiures de Marc Lévy et les romans de Balzac dans le même sac.

(Mais on le fait, c'est à craindre.)

 

Prenons un exemple. Je suis en train d'écouter les poèmes de Baudelaire mis en musique par Debussy, dans la version enregistrée par Felicity Lott en 1986, avec Graham Johnson au piano. Hier soir, j'ai découvert avec bonheur la 9ème Sonate pour violon et basse continue de Jean-Ferry Rebel, par l'Assemblée des Honnestes curieux (ensemble entendu à l'Hôtel de ville de Tours le mois dernier, dans un programme consacré à Haendel). Dans la matinée, mon fils m'avait réclamé Atys, l'opéra de Lully (pour des raisons complexes, qui tiennent plus, je pense, de sa passion naissante pour l'histoire (les rois, les Romains, les Gaulois, le Moyen-Âge) que d'un réel penchant musical (mais enfin, il écoute quand même Lully sans s'en lasser)) dans la création mondiale signée par l'immarcescible William Christie et ses non moins insubmersibles Arts florrisants, en 1987.

Vais-je devoir parler d'oeuvres si dissemblables sous une même communauté, ghetto ou lit de Procuste ? Les plus optimistes me rétorqueront : qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse... C'est vrai, et j'écrirai prochainement des textes [je me contraindrai à écrire des textes] sur ces divers compositeurs. Mais le flacon importe un tantinet, quand même.

 

Ajouté cinq minutes plus tard : vérification faite, la communauté "Classique" en question n'apparaît pas dans la page d'accueil de Haut&Fort, pour la simple et bonne raison que mon carnet en est le seul membre. Ce n'était pas le cas il y a un mois et demi. J'aurai fait fuir l'autre (les autres?). Du coup, c'est décidé : je me soustrais à cette étiquette et crée une autre communauté, dans laquelle j'invite les amateurs de... de quoi?? de "grande musique".

10:04 Publié dans MUS | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : TRES GRANDE MUSIQUE

Avec crochets

    Il est certain que ce n'est pas la lecture du Roman journalier de Mathieu Bénézet, commencée hier soir, qui va me remonter le moral. Heureusement, je lis toujours plusieurs livres simultanément [voici une phrase farcie d'adverbes], et d'un certain point de vue, Aux Etats-Unis d'Afrique, le dernier roman d'Abdourahman Waberi, tout comme ce beau recueil de Dominique Grandmont, est plus roboratif.

 

"Assez patiemment travaillé à mes souvenirs d'enfance." (André Gide. Journal. 16 mars 1916. Pléiade, p. 549)

 

Je renonce en revanche, après seulement quelques dizaines de pages lues, à l'immense et ennuyeux tome VIII des Diaries de Samuel Pepys. Je voulais voir ce que ça donnait ; eh bien, je le sais ! Ce n'est vraiment, rien d'autre qu'un témoignage, sans doute passionnant pour les historiens. Mais nulle écriture là.

09:30 Publié dans Droit de cité | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 15 mars 2006

G

    On m'arrache mon masque, avec fougue, puis le museau détale à grandes enjambées ; Pascal avait son gouffre avec lui se mouvant ; je ne suis pas mécontent d'avoir pensé à prendre un cache-col.

(Où je me rêve tout ceci de mémoire.)

20:30 Publié dans Arbre à came | Lien permanent | Commentaires (0)

Rue de Lucé

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18:30 Publié dans Rues, plaques, places | Lien permanent | Commentaires (0)

5

    Ce territoire, ce ciel

éclaté de la

place des Joulins

 

je m'y retiens chaudement

de gifler le vent taquin

17:00 Publié dans Tankas de Touraine | Lien permanent | Commentaires (7)

Mars 957

    Apparenté aux rois de Bourgogne, Thibaud a une trentaine d'années lorsqu'il est sacré évêque de Vienne, en Dauphiné, le 8 mars 957.

(J'imagine ce Théobald, déjà dégarni, se farcissant de mauvaise viande après son couronnement.)

12:05 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (0)

Mi-mars

    De Madame de Staël, à Lausanne, le 15 mars 1794 :

« Ma jeunesse, ma vie, mon repos, l’affection de mon père, l’opinion des hommes, je n’ai rien sacrifié qu’à cet espoir, j’ai prévu que vous auriez des goûts pour d’autres femmes, que la trop grande certitude de mon cœur refroidiroit le vôtre, que vous voudriez vivre en Italie ; j’ai tout prévu, mais j’ai cru qu’il resteroit, de ce que j’ai fait pour vous, un souvenir dans votre cœur qui vous rendroit mon abscence pénible et ma société toujours agréable ; qui ne l’auroit pas cru ? Et ce dernier bien, vous voulez me l’ôter ? »
(Lettres à Narbonne. Gallimard, 1960, p. 397)


C’est à se demander si Balzac, en écrivant Béatrix, ne s’était pas aussi inspiré de ces lettres brûlantes, âpres, revêches lambeaux d’un fantôme.

11:30 Publié dans Droit de cité | Lien permanent | Commentaires (5)

Refuge

    Une petite chatte noire et blanche cherchait à faire son nid sous les thuyas. Un volet qui claque, et elle s'est enfuie. Elle restait allongée, immobile, puis elle poussa des miaulements atroces, une fois enfuie. Est-elle malade ou grosse, prête à mettre bas ? Deux gobelets, l'un d'eau, l'autre de lait, ne l'ont pas encore ramenée à son gîte d'adoption.

09:57 Publié dans 59 | Lien permanent | Commentaires (1)

mardi, 14 mars 2006

Pas de jardin

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18:55 Publié dans Rues, plaques, places | Lien permanent | Commentaires (2)

lundi, 13 mars 2006

No Rackham

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19:20 Publié dans Rues, plaques, places | Lien permanent | Commentaires (2)

dimanche, 12 mars 2006

Mauvais goût

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19:45 Publié dans Rues, plaques, places | Lien permanent | Commentaires (3)

Comme un tiers

    De Madame de Staël, à Nion, le 12 mars 1794 :

« Je ne sais pas ce que vous avez gagné depuis six mois en Angleterre, mais comme un tiers, comme un juge froid de votre bonheur, je prononcerois que la perte de ce sentiment si parfait, si dévoué, si admirateur, si confiant, qui inspiroit toutes les minutes de ma vie, est plus grande que tous les misérables calculs aux quels je veux croire que vous vous livrez sérieusement. » (Lettres à Narbonne. Gallimard, 1960, p. 389)

11:25 Publié dans Droit de cité | Lien permanent | Commentaires (0)