lundi, 25 décembre 2006
Amour vénal et name-dropping
24 décembre. 11 h.
J’ai placé, sur la platine multi-disques, le CD du trio de Pierre-Alain Goualch, que je n’avais pas écouté depuis le printemps. Tant que j’y suis, la proximité alphabétique m’ayant remis le coffret de Fred Hersch en mémoire, je décide d’écouter, dans la foulée, le disque que le pianiste a consacré à Cole Porter ; fort logiquement, colportant mes goûts dans le salon de musique, je programme ensuite le CD du Patrice Caratini Jazz Ensemble, Anything Goes, car je veux, notamment, comparer les deux versions de « Get Out of Town » (Hersch et Caratini). Entre-temps, le second morceau du disque de Pierre-Alain Goualch a débuté… il s’agit de « Not for sale », réécriture de Love for Sale, de… Cole Porter.
Il faudrait maintenant aller pêcher, dans le coffret idoine, la version que Miles Davis et Coltrane ont enregistrée de Love for Sale. Cela ne manquerait pas d’ouvrir la voie à de nouveaux rapprochements (Oscar Peterson ? Coleman Hawkins ? Ornette Coleman ? Bix Beiderbecke ?). Unissons nos efforts, encore affermis par la douceur du temps qui pèse.
00:10 Publié dans Aujourd'hier, J'Aurai Zig-Zagué | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Jazz
dimanche, 24 décembre 2006
Op. 76
23 décembre. 11 h 40.
Coincé dans le gel, j’écoute les Pièces pour piano op. 76 de Brahms (dans l’intégrale enregistrée par Idil Biret entre 1990 et 1997). Peu à peu reprendre pied dans l’écriture, abandonnée presque une quinzaine, et peut-être dans les traductions de poèmes, délaissées plus de huit jours. Un soleil pâle perce à travers la brume, puis les glissandi s’apaisent. Vais-je m’endimancher d’inquiétude, en ce premier samedi où je peux, enfin, glaner quelque repos ? (Nous devions être sur la route, ou, à cette heure, dans le salon de la maison de mes grands-parents paternels, à Saintes. Si je songe aux familles, aux destinées familiales, il y aurait aussi à signaler les 51 ans de ma tante, la sœur de ma mère, que je ne vois plus qu’une fois l’an.)
23:50 Publié dans 721, Aujourd'hier | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Littérature, Ligérienne
Surlendeveille
Ce simple mot, aujourd'hui, n'a guère de sens ici. Souvent, dans mes carnets, j'écris une note que je publie plus tard, un autre jour, dans le futur incertain. Il m'arrive même de jouer de la discrépance entre les deux dates. Aujourd'hui, comme le savent les vains érudits, est un pléonasme (hui tirant son origine du latin hodie : heute !). Pour fêter la discrépance, mais aussi la veille de Noël, avec son cortège de doutes, je fonde en ce jour une nouvelle rubrique, Aujourd'hier (histoire de fuir un peu plus mes responsabilités : que sont devenues les Vertes voltes et les Tropographies, hein ? en standby, today of all days !).
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Aujourd'hui, donc, soit cette nuit (mais depuis hier soir), j'ai eu dans la tête l'une des chansons du Soldat rose (cette resucée sans saveur d'Emilie Jolie (merci, une fois encore, à l'illustre M. pour son manque d'audace et sa mollesse conformiste)), Chien et chat. Que ce titre soit chanté (casserolesquement) par Shirley et Dino n'enlève rien à l'agacement qui naît d'en avoir la mémoire saisie.
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En ce moment, je n'écris guère, mais je vous livre quelques liens pour vous rafraîchir la mémoire.
12:00 Publié dans Aujourd'hier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Littérature