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dimanche, 16 octobre 2016

Bashō par Buson, temps lointain immobile

Untung-untung

    16 octobre 2015

an amazing find

lightens up my evening

cold though the moon is

 

bashobybuson.jpg16 octobre 2016

J'avais écrit ce (mauvais) haïku en anglais afin de signaler la découverte de nombreux inédits de Yosa Buson (dont je me rappelle la découverte, dans la collection “Orphée” des éditions La Différence, à Bordeaux, encore adolescent (traduction de Joan Titus-Carmel)). Or, ce même 16 octobre, un an plus tard, François Bon consacre une vidéo à la question — déjà périmée — des rapports entre littérature et ordinateur en partant/parlant de Bashō.

Ainsi, bonne raison d'illustrer, une fois n'est pas coutume, cette rubrique à la manière du temps immobile avec un portrait de Bashō par Buson. Oui !..............

........... où je découvre aussi que Bashō signifie “le Bananier”.

10:00 Publié dans Unissons, Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 15 octobre 2016

Münchberg mi-octobre

Untung-untung

    15 octobre 2015

À 4 heures du matin, vérifier sur Google Maps le trajet Krefeld-Lauterbach-Münchberg, histoire de comprendre quelque chose à la fin du chapitre 28 de Between Two Worlds.

 

15 octobre 2016

La mi-octobre est souvent productive, quelque chose dans l'air entre la douceur et l'hiver peut-être. Ce matin, j'ai dormi plus que de raison : réveillé à 7 h 15. D'autres traductions m'attendent ce week-end.

Question subsidiaire : en quoi le fait de disposer d'outils rapides et faciles d'accès a-t-il changé notre manière de lire les livres même sous leur format classique ? Surface ou profondeur ?

08:55 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 14 octobre 2016

Latin

Untung-untung

    14 octobre 2014

Trop bossé, mal de chien à la nuque, plus la force de néflier, et en plus mon fils aîné a eu 22.5/20 en latin.

 

14 octobre

Maintenant en seconde, A*** n'a plus de cours de latin, car, pour poursuivre il aurait dû s'inscrire dans un lycée à trente minutes (au bas mot) en bus. Donc, entre 10 minutes aller-retour à pied (nous habitons à côté du lycée Vaucanson) et des journées grevées par une heure dans les transports en commun, nous avons été les premiers, nous ses parents, à comprendre l'abandon du latin. Ça ne rime à rien de vivre en ville si c'est pour passer plus de temps de transport que quand j'étais môme dans ma campagne paumée.

09:49 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 11 octobre 2016

Leçons par la poésie

Untung-untung

    11 octobre 2015

Les photos de Wynn Bullock sont parfois plus kitsch, clinquantes que celles d'Aaron Siskind, mais peut-être est-ce parce qu'il a plus expérimenté, pris plus de risques. Peut-on en tirer des leçons pour la poésie ?

 

11 octobre 2016

À l'âge où ça devrait, plus que jamais, me sembler ridicule, je suis prêt à m'assumer — peut-être est-ce un aveu d'humilité, après tout — comme poète. Pas de doute, la poésie — le bricolage verbal — occupe la majeure partie de ces carnets

08:34 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 09 octobre 2016

Dans le mur

Untung-untung

    9 octobre 2015

Se réveiller à 4 h 20. Se lever à 5 h 15. Avoir la mauvaise idée de consulter son mur FB : massacre des bouquetins, incendies pires que jamais en Indonésie, coraux en diminution constante, entreprises de panneaux solaires qui mettent la clef sous la porte au Royaume-Uni, négationnistes du changement climatique partout dans la campagne présidentielle américaine...

C'est bien, je n'attaque pas mon vendredi avec le moral dans les chaussettes.

 

9 octobre 2016

Qu'ajouter ? Alep, Haïti, et toujours ce que je citais il y a un an.

Quoi ? Le lâcher de dindes dans l'Arkansas ?

Non — plutôt le fait que la ville de Yei se trouve dans une situation voisine de celle d'Alep, et qu'on n'en parlera même pas dans la presse française (voire européenne).

09:39 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 08 octobre 2016

Pas sérieux ; sérieux

Untung-untung

    8 octobre 2014

Je ne m'étais pas encore remis des baricanelles, quand soudain... le nouveau sport estudiantin du vendredi soir : le beer pong.

 

8 octobre 2010

Après avoir subi 1 h d'atelier gamelan (encore les 40 ans de l'Université) pendant mon cours de L3 — je déclare la guerre à l'Indonésie et à Loïc Vaillant.

 

8 octobre 2016

Chant de la bière par Bali, l'âme est mauvaise conseillère : il faut lui préférer le cri, avec le dos de la cuillère. Ai-je ajouté un e, saisi par cette nouvelle frontière ? Pas la peine, sale nazi de décoiffer mieux ta rombière ! Il faut, pour ton Indonésie, que tu ailles dans les outrances & prennes le mors aux quenottes. Monde parti en pleurésie, exhibition de muscles rances, toujours partout le bruit des bottes.

08:18 Publié dans Pong-ping, Sonnets de juin et d'après, Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 07 octobre 2016

Enfance de l'art

Untung-untung

    7 octobre 2014

The air was so pleasant, our nest so cozy, and our parents provided us such a plentiful diet of nice worms and bugs, that like other thoughtless babies who have nothing to do but eat, sleep, and grow, we had no interest in things outside and did not dream there was such a thing as vexation or sorrow or crime in this beautiful world.

 

7 octobre 2016

Et si je traduisais aussi ce curieux livre de 1899, découvert il y a deux ans, Dickey Downy. The Autobiography of a Bird de Virginia Sharpe Patterson ? Dans le domaine public, il ne pose déjà pas de problèmes de droits...

L'air était doux, notre nid douillet, et nos parents nous régalaient d'une telle quantité de vers et d'insectes délicieux que, semblables aux autres bébés insouciants qui n'ont rien d'autre à faire que de manger, dormir et grandir, ce qui se passait dehors ne nous intéressait pas, et nous n'avions pas même idée qu'il pût y avoir, en ce monde si beau, des choses comme la douleur, le crime ou la méchanceté.

09:17 Publié dans Darts on a slate, Droit de cité, Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 04 octobre 2016

Zoulou croque des poireaux

Untung-untung

    4 octobre 2015

Belle journée quoique pluvieuse ; les garçons ont retrouvé leur filleul, qui croquait des poireaux.

 

4 octobre 2012

Nous recevons le catalogue Taillissime Hommes depuis je me suis acheté des slips à La Redoute.

 

4 octobre 2009

Pas à Aire aujourd'hui (snif snif). Hugo Viney-Thomas l'a emporté.

 

4 octobre 2016

Depuis avant-hier matin, le chauffage se relance (c'est une image, une façon de parler : comment faudrait-il dire, techniquement ?) ; je le note, vu que ces pages sont aussi des réservoirs de banalités (le temps qui passe).

Cette année, Loïc Lapoudge emportait (avant-hier aussi, tiens) son troisième titre de champion de France ; le dimanche précédent, nous étions au zoo de Spay, mais pas à la Vallée des singes.

08:20 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (3)

dimanche, 02 octobre 2016

Séhune

Untung-untung

    2 octobre 2011

Notre petite chatte est affamée et chasseuse : après deux petites assiettes de pâtée dans la journée, du gras de rôti de porc, etc., elle a coursé un papillon de nuit qu'elle a becqueté illico en faisant craquer les ailes.

(Très chic.)

 

2 octobre 2016

Elle était arrivée d'on ne sait où, à miauler sur le rond-point qui forme l'impasse du côté est de notre maison. Poussé par notre voisin, Gheorghe, qui nous promit de la garder quand nous partirions en vacances, nous nous laissâmes apitoyer et l'adoptâmes. Cela fait donc cinq ans et quelques jours.

Là, j'écris au bureau et elle s'est endormie presque aussitôt qu'allongée sur le lit.

08:55 Publié dans Pong-ping, Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (1)

samedi, 01 octobre 2016

Dürer Klee Dubuffet

Untung-untung

    1er octobre 2015

Frappé durablement par cet autoportrait de Dürer nu, plagiat par anticipation de Schiele — mais Schiele qui aurait eu infiniment de talent.

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Alpha a vu aujourd'hui, en cours d'allemand, le tableau de Klee, Senecio. Son manque total d'intérêt pour l'art m'échappe. À Aix, je lui ai montré un Klee bouleversant, lui ai dit deux trois trucs, sans pontifier, juste pour l'accrocher. Et puis je lui ai dit que Klee était un de mes peintres préférés, vraiment, de haut, de très loin. Là, deux mois plus tard, même le nom ne lui disait rien (or, il a une mémoire phénoménale). Bizarre.

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Les photographies de Teju Cole dans son livre Every Day is for the Thief ajoutent du mystère et une sorte de douceur trouble au récit (récit d'un retour, regard en miroir sur la corruption, the usual story et pourtant nullement usuelle ici).

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Dürer, on en revient toujours à ces portraits hallucinants de dames vénitiennes — hallucinants de justesse, de douceur là encore — qu'elles soient jolies ou pas n'a aucune importance.

 

1er octobre 2016

Parmi les projets de livre, il y a toujours l'envie (diffuse, toutefois) de reprendre la série de textes sur Dubuffet, bien que mon illégitimité en matière de critique d'art saute aux yeux autant qu'au cerveau. Surtout, il faudrait que je reprenne les Prospectus, car je n'ai jamais rien écrit sur Dubuffet écrivain ; or, je place Dubuffet aussi haut que Michaux, par exemple, comme écrivain — très haut, donc.

(En avril dernier, à Paris, Alpha s'est emmerdé comme rarement à la rétrospective Paul Klee.)

08:46 Publié dans MAS, Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (3)

jeudi, 29 septembre 2016

My Son the Vet

Untung-untung

    29 septembre 2015

Mon fils aîné se prénomme Abel.

Sur cinq refus essuyés par lui dans ses démarches auprès de vétérinaires pour le stage professionnel de troisième, trois lui sont parvenus sous forme écrite, mail ou lettre.

Et sur trois réponses écrites, deux lui donnent du “Mademoiselle”.

Donc, outre que ces gens sont partisans du moindre effort et ne veulent pas se fatiguer à accueillir des stagiaires, ils ont bac+8 et sont incultes.

 

29 septembre 2016

Finalement, il a fait son stage début février chez une vétérinaire très cordiale de Saint-Avertin, a beaucoup aimé, a même adoré les opérations, bref s'est vu confirmer son goût et son choix d'orientation.

Même, il n'a pas changé de prénom.

08:57 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 27 septembre 2016

Désunisson

Untung-untung

    27 septembre 2012

Découvrir, tout en écoutant Vinicio Capossela puis le dernier album de Jacques Schwarz-Bart, et en cherchant sur le Web des extraits de la traduction française de The Ground Beneath Her Feet, le site de Quasar. C'était un peu, naguère et même jadis, le sens de la rubrique “Unissons” sur mon blog gris.

 

27 septembre 2016

Levé à pas d'heure, à cause encore d'un moustique, et tourmenté par la pensée du travail en retard — levé pour m'affairer encore à ces histoires de Corée, de Malaisie, de responsables des universités australiennes qui ne m'ont pas envoyé les données dont j'ai besoin. Et pas le temps d'écrire, de prendre le temps.

 

 

06:32 Publié dans J'Aurai Zig-Zagué, Unissons, Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 25 septembre 2016

Le Retour du jeu du livre en aveugle

Untung-untung

    25 septembre 2012

“He could hear it suck on air as it lay naked on its threadbare cloth.”

Aujourd'hui 25 septembre :

- choisissez le livre le plus proche de vous, ouvrez-le à la page 175, et recopiez une phrase entière qui doit se trouver à (c'est-à-dire à cheval ou en partie sur) la ligne 9 (si poésie ce peut être le 9ème vers)

- ne donnez pas la source de la citation

- mettez en lien vos contacts FB dont vous désirez qu'ils fassent ce jeu

 

25 septembre 2016

“Can I go back and keep my faith among people, my own family members, who reduce God to a little bookkeeping clerk, who commit the blasphemy – for what greater blasphemy can there be if you believe in God? – of claiming to know the mind of God, of speaking in His voice, of insisting on their fallible human interpretations of His Word?”

 

06:25 Publié dans Droit de cité, Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (2)

samedi, 24 septembre 2016

Chinua Achebe, jamais en Pléiade

Untung-untung

    24 septembre 2014

The Heart of Humument, finalement, n'est pas la 1ère édition, mais, pour 25 euros, une curiosité valable : tiré-à-part à 367 exemplaires d'une partie des pages de l'édition 1, en Allemagne en 1985 — donc une pierre à ma collection humumentale, tout de même.

Sinon, No Longer At Ease, que je devais racheter parce que ça fait partie (avec les Tutuola) des bouquins que je prête et que je ne vois jamais revenir, est arrivé dans une collection dégueulasse de 2013, un truc ronéo, éditions “Important Books” je crois (WTF!) — bref, un exemplaire à donner ou à enterrer dans un rond-point — et je peux me recommander la Heinemann.

 

24 septembre 2016

Dans les projets envisagés et faisables : écrire un petit texte — depuis le temps... — sur A Humument (comme j'ai pu le faire pour Dubuffet).

Dans les projets envisagés, tentés et totalement chimériques, inaccessibles (je n'ai pas les réseaux) : une édition des œuvres complètes d'Achebe en français pour la Pléiade.

10:16 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 23 septembre 2016

“Diesel propre”

Untung-untung

    23 septembre 2015

Volkswagen owners retro-fitted with climate change denial (titre du site satirique The Daily Mash)

C'est amusant parce que cela fait des années que, quand j'explique ce qu'est un oxymore, je finis toujours ma liste d'exemples par "diesel propre" ou par "voiture électrique écologique".

On fait gober n'importe quoi, et d'ailleurs il n'y a qu'à écouter les ouvriers et salariés de Wolfsburg, ou les inepties balancées depuis 48 h au sujet de Renault ou PSA.

 

23 septembre 2016

Rien à ajouter, tout à redire.

10:32 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 22 septembre 2016

Du mangalitza au masque

Untung-untung

 

    22 septembre 2014

Joueur, le jeune mangalitza s'amusait à renverser le chaudron où l'on avait mis son brouet, puis chiait dans la paille épaisse. Les remparts contemplaient placidement cette scène, comme ils en avaient vu... Dans une salle basse de plafond, non loin, avec des gants blancs, une archiviste (qui eût aussi bien pu être harpiste ou nonne) montrait, en haut de parchemin, la moitié d'un chirographe.

▬ Certaines jaunisses ont disparu à la suite de l'action du tartrate de potasse antimoine, et de la rhubarbe en poudre en petites doses réitérées. ▬ Les remparts ont fermé les écoutilles.

 

22 septembre 2016

Quel extraordinaire masque, absolument singulier et comme froissé, rebuté, figure butée, fermée, toutefois suggestive de tout, avec ses dents irrégulières, sa bichromie.

21:41 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 20 septembre 2016

Dépotoirs de quoi

Untung-untung

    20 septembre 2015

Cela fait un bon moment que j'ai dans l'idée de disperser une partie de mes livres, notamment les usés, les défraîchis, ou les merdiques que je ne lirai plus, ou que je n'ai jamais aimés (cela arrive).

J'ai une idée de dispersion un peu théâtralisée, ou vidéographiée, et c'est pour cela d'ailleurs que, velléitaire et feignasse, je n'en ai encore rien fait.

Or, au moment même où un de mes amis parle de refourguer, donner, offrir presque toute sa cargaison, François Bon, lui, a eu, à six cents mètres de chez moi, une (més)aventure assez frappante, très révélatrice, à plus d'un titre.

 

20 septembre 2016

Velléitaire et feignasse, j'ai surtout, entre-temps, laissé en plan les traductions sans filet (mais ça marchait mal, techniquement, et, sur le fond, pas grand monde n'en avait grand chose à faire (perdre une heure par jour pour 12 vues sur YouTube au bout d'une semaine, wtf)). Ce que je sais faire, vaguement, c'est écrire. Alors, j'arrache plutôt quelques instants chaque jour pour ça.

(Par parenthèse, cinq exemplaires du recueil de sonnets ont été vendus depuis la parution samedi.)

Pour ce qui est des vieux livres, histoire d'en revenir à ce que j'écrivais il y a un an, l'histoire justement en est au point mort : ni liste, ni projet urbain décalé.

08:45 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 18 septembre 2016

Un soupir de femme

Untung-untung

    18 septembre 2014

“Stannum saw what man had never seen before–the tone-color of each instrument. Some malign enchanter had seduced and diverted from its natural uses the noble instrumental army. He saw strings of rainbow hues, red trumpets, blue flutes, green oboes, garnet clarinets, golden yellow horns, dark-brown bassoons, scarlet trombones, carmilion ophecleides while the drums punctured space with ebon holes. That the triangle had always been silver he never questioned; but this new chromatic blaze, this new tinting of tones–what did it portend? Was it a symbol of the further degradation and effeminization of music? Was art a woman's sigh? A new, selfish goddess was about to be placed upon high and worshipped–soon the rustling of silk would betray her sex.” (James Huneker. Melomaniacs, 1902)

 

18 septembre 2016

Un texte qu'il faudrait traduire.

De verts hautbois, c'est sans doute possible, dans un univers — qui m'est fermé — de correspondances rimbaldiennes.

L'art n'est pas le soupir de la fée (pas seulement (Nerval a contrario)).

Vagabonder dans le calendrier : untung-untung.

08:18 Publié dans Droit de cité, Untung-untung, Vagabondages | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 17 septembre 2016

Espadrilles sans arpenteur

Untung-untung

    17 septembre 2014

Il faudrait ne porter d'espadrilles qu'absolument neuves, telles qu'elles enserrent parfaitement le pied. La pointure, une ou deux en-dessous, souvent, de votre pointure habituelle. Après un ou deux jours, parfois moins, l'espadrille se relâche autour du pied.

Cette mollesse, me dira-t-on, c'est la vie. Mais un pied chaussé n'est pas la vie.

L'espadrille est très à part — ce que j'ai écrit ne vaut que pour l'espadrille.

Tiens, ça me donne envie de relire Chaussure de Quintane.

 

17 septembre 2016

Ce matin, je découvre l'existence d'un forum Facebook aussi hétéroclite que foisonnant, semble-t-il, “Sur les traces de Robert Walser”. Quelqu'un a-t-il étudié l'importance du pas — comme du soulier — chez Robert Walser ? L'an prochain, fêtera-t-on le centenaire de Der Spaziergang ? Me mettrai-je enfin un jour à reprendre Memory of Snow and of Dust pour y débusquer la figure de Walser (et les échos des microgrammes dans Mouroir) ?

07:19 Publié dans Fall in Love, MOTS, Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 16 septembre 2016

Pluie & feu

Untung-untung

    16 septembre 2015

11 h 28 – 11 h 33 : le plus invraisemblable abat d'eau pendant qu'on attend les enfants. Sous mon parapluie, je suis entièrement noyé. Je récupère le petit, il pleut moins, le ramène à la maison, me déshabille et me sèche (des flaques dans les chaussures, la doublure du veston dégouline), me change, et là cinq minutes d'avance pour récupérer le grand au collège. Attendu à 13 h 30 avec le fils cadet au conservatoire.

Heureusement que c'est la semaine dernière qu'on s'est retrouvés sans voiture...

 

16 septembre 2016

Ce matin, une alerte incendie nous a tous tirés hors de l'université, ce qui fut l'occasion de saluer (et de discuter avec) des collègues que je n'avais pas encore vues.

10:35 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 15 septembre 2016

Dust déçu

Untung-untung

     15 septembre 2014

10678754_10203423636045472_1865279417183446702_n.jpgLis Dust face à Michel Colombe.

 

 

15 septembre 2016

Vais finir Behold the Dreamers (déçu).

10:25 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 13 septembre 2016

Compicule

Untung-untung

    13 septembre 2011

Le dos en compote, goes on hammering away at his course on Roth's AP. (Tuesday, phew's-day.)

 

13 septembre 2016

Encore un mardi, et canicule (dernier jour, demain ça dégringole).

Ce n'est plus Pastorale américaine.

 

16:42 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 12 septembre 2016

Déjeuners

Untung-untung

    12 septembre 2014

Déjeuné avec Mme le Professeur Ku et pas su traduire “églefin” en anglais.

 

12 septembre 2016

Première journée de cours de l'année. Il n'y aura pas de déjeuner, vu que je travaille sans arrêt de 10 h à 15 h (ce qui est illégal).

07:53 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (1)

dimanche, 11 septembre 2016

Taleggio, coco

Untung-untung

    11 septembre 2013

1235165_10201049350489817_1039243916_n.jpgCe matin, chez le fromager, où je me trouvais seul, arrive, au moment où je demande une part de Taleggio, un garçon dans les 20-25 ans, grand, assez beau gosse, qui sort une blague. Je lui réponds sur le même mode, mode marché de province on va dire. Et lui, au moment où je m'apprête à payer : "ah, étudiant ?" (Il a dû voir ma carte de l'Université quand j'ai ouvert le larfeuille.)

Évidemment, je pense immédiatement "hein ? on peut encore me prendre pour un étudiant ?". Je lui réponds : "ah non, c'est fini, ça".

Alors, lui : "ATER ?"

Je coupe court, en répondant évasivement un truc du genre "j'enseigne à l'Université, oui, ici à Tours, en anglais".

Puis on a rapidement discuté, lui est étudiant "en socio et économie", on a parlé de sa prof d'anglais (en sociologie), puis j'ai vaqué à mes autres emplettes.

Trois hypothèses :

- il a vraiment trouvé que je faisais plus jeune que mon âge, dans mon infâme et immarcescible blouson rouge => it makes my day

- il me draguait (hypothèse improbable théoriquement mais tout à fait envisageable au vu de son "approche") => vu le beau gosse, je ne vais pas me plaindre

- il est fou

Évidemment, les hypothèses #1 et surtout #2 sont tout à fait compatibles avec l'hypothèse #3.

 

11 septembre 2016

Personne, pas un chat, ce matin chez Surget. J'appris que, le dimanche, ils ne font pas de palmiers. Me suis rabattu, comme prévu, sur les habituels croissants et pains aux raisins. En revanche, mal réveillé, j'ai embarqué avec les sacs une dizaine d'étuis à baguettes, sans même comprendre ce qui se passait.

 

10:25 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (2)

samedi, 10 septembre 2016

Cave

Untung-untung

    10 septembre 2014

Rencontrer, par le plus grand des hasards, une de “mes” nouvelles étudiantes australiennes à la galerie marchande de la Petite Arche, l'aborder et échanger quelques banalités avec elle, avant de m'apercevoir que je suis nonchalamment appuyé à un caddie rempli à ras bord de bibine.

 

10 septembre 2016

Cela tendrait à prouver que l'heure est venue de refaire les provisions et de réalimenter ma cave.

 

 

14:44 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 09 septembre 2016

Mets

Untung-untung

    9 septembre 2013

Ton rôti de porc tu le fais cuire comment toi hein ? ça passe la rampe ou ça passe pas la rampe ?! Une nuée de mouches, fais gaffe à ta figure. On n'est pas souvent comme ça dans le pétrin. Tiens-toi bien, crame-toi les mains au plat à rôti. On t'attend à la sortie, va faire casser ta figure chez le régent, prends pas des gants. Nuée de mouches, fais gaffe à la crame. La brûle prend pas le mégot, le tord-boyaux pour que dalle. Sans compter qu'on sait toujours pas comment tu le fais ton putain de rôti de porc.

 

9 septembre 2016

Ce midi, au soleil : bouchées à la reine, taboulé aux agrumes, finition aux quetsches et au raisin Danlas.

 

15:22 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 07 septembre 2016

Plus ça change...

Untung-untung

    7 septembre 2011

En train de lire Barroco tropical de Jose Eduardo Agualusa, je trouve invraisemblable que ce livre, cent fois meilleur que les merdouilles recensées vingt fois et tout autant encensées lors de la rentrée littéraire (Rolin, Jenni, Frantzen, Reinhardt, Nothomb), n'ait pas trouvé le chemin ne serait-ce que d'un entrefilet.

 

7 septembre 2016

Plus ça change... En ce moment, je lis Ravaloson avant d'attaquer Imbolo Mbue (et, quand il arrivera, le nouveau Tabish Khair).

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mardi, 06 septembre 2016

Dordogne

Untung-untung

    6 septembre 2012

La chatte s'endort pendant le Jeu des princesses avec les pommes d'or, puis tend l'oreille au doux basson de Corovod...

 

6 septembre 2016

Sans chercher, je n'ai aucune idée de quoi la phrase ci-dessus relève. La chatte est toujours là, même si nous avons cru la perdre (ou qu'elle s'était perdue) plusieurs fois, en août 2015 de la façon la plus criante.

(Après passage par Google : il s'agissait de Stravinsky. Pas dû réécouter L'Oiseau de feu depuis.)

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lundi, 05 septembre 2016

Tire-bouchons

Untung-untung

    5 septembre 2011

Pas oublié de faire le plus important de mon après-midi à la fac : rendre leur tire-bouchon aux collègues du Service Audiovisuel.

 

5 septembre 2016

Parmi les objets dont je serais bien en peine de dresser une liste autobiographique exhaustive, le tire-bouchon se pose là. Il y a ceux, de fortune, que j'ai fini par me résoudre à tenter d'amadouer dans les maisons que nous louions une semaine pour tel ou tel séjour de vacances.

Évidemment, le premier, l'éternel, c'est le de gaulle de mon père, toute ma jeunesse à Cagnotte. D'autres, depuis, l'ont remplacé : le cep de mon beau-père, que j'ai avec moi à Tours, et son limonadier, dont j'use à Hagetmau.

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