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vendredi, 11 mars 2016

Fawn that can

Untung-untung

    11 mars 2013

« Pour les vieilles il y a aussi l'option mauve. (Le correcteur du smartphone voulait imposer fauve.) Chauve qui peut. »

 

11 mars 2016

Ce même jour, il y a trois ans (donc), j'avais aussi reproduit la traduction automatique, en ajoutant “on dirait du Beckett” : For the old there is also the option purple. (The corrector of the smartphone wanted to impose fawn.) Bald that can.

Beckett n'est jamais très loin.

10:46 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (1)

jeudi, 10 mars 2016

MIAOOOU

Untung-untung

 

    10 mars 2014

Je bosse dans mon bureau, aux Tanneurs. J'ai le grand privilège d'assister en live au cours de L2 de mon collègue professeur de droit en L.E.A. Au moment où, de l'autre côté de la paroi, pianotant de la craie sur le tableau, il dit “Venons-en au greffier”, l'envie est grande de lancer un tonitruant MIAOOOU.

 

10 mars 2016

Les éboueurs viennent de passer, d'où je suppute que le ramassage des déchets verts — très irrégulier tout au long du mois de février, au point que je m'étais convaincu qu'il n'avait plus lieu, ou plus lieu qu'un jeudi sur deux — est maintenu, en fait.

06:24 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 09 mars 2016

Sous les yeux

Untung-untung

    9 mars 2015

Le fils cadet récupéré à l'école avec 38°7 ne suffisait pas ; il fallait encore que le fils aîné s'achetât le disque d'hommage à Jean Ferrat (oui, je sais, c'est nawak...) et l'écoutât en sa chambre, porte ouverte et son portant.

 

9 mars 2016

Aujourd'hui, normalement, Oméga reprend le chemin de l'école : c'est jeudi dernier que je l'ai récupéré à l'école, à 15 h, avec 38°2 de fièvre. Depuis, forte fièvre, grosse rhinopharyngite, peu d'appétit. Hier seulement il a recommencé à être en forme : devoirs, lectures, parties endiablées de Yam's.

(Aurais-je enfin trouvé un moyen formel de tenir un journal dans le creux du blog ? Ce moyen, je l'avais depuis des années sous les yeux.)

06:04 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (3)

mardi, 08 mars 2016

Plafond de verre, et au-delà.

Untung-untung

 

    8 mars 2014

Lorsque Michel Serres intervient dans une entreprise, il salue le public en disant : « Bonjour, messieurs les talibans ! ».

 

8 mars 2016

Dans onze jours, ce sont, dans mon université, les élections aux conseils centraux. Les élus des trois conseils, qu'ils soient enseignants, membres du personnel non enseignant ou étudiants, élisent ensuite le Président, début mai, je crois. (Il s'agit d'une élection au suffrage universel indirect. Les listes doivent absolument respecter la parité avec alternance.)

Cette année, il y a trois candidats déclarés à la présidence, tous des hommes, et qui ont tous, depuis un certain temps, annoncé leur “équipe”. L'un d'eux, le plus mandarin, le plus arrogant, actuel directeur du CESR, a composé une éventuelle future équipe dans laquelle il y a six vice-présidents et trois vice-présidentes. Sur les tracts, sa photographie est imprimée en deux fois plus grand que celle des autres ; dans les réunions de campagne, il monopolise la parole et répond notamment à la place de ses trois collègues femmes.

Voilà, nous sommes en 2016.

08:02 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 07 mars 2016

Dualité

Untung-untung

 

    7 mars 2011

Hier, les 4 mots en yorouba constituaient le 2.222ème billet de mon blog, bien reparti depuis quelques semaines.

 

7 mars 2016

Au fond, malgré les expériences à la marge (Twitter, Prime Time of Poesy, Very Billish Problems, les machins sur Facebook jamais repris ici ou sur Touraine sereine), mes chantiers se répartissent depuis dix ans sur ces deux sites, avec une fausse dualité, d'ailleurs. Au début, ce site-ci était plus expérimental, plus littéraire, on va dire, tandis que Touraine sereine était plus journalistique, plus blog, finalement. Tout a fini par se confondre, comme dans les vieux couples où qui s'est assemblé finira par se ressembler.

08:22 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 06 mars 2016

Juin

Untung-untung

 

    6 mars 2012

Un lapin écrasé avenue du maréchal Juin.

 

6 mars 2016

En mars, le mois guerrier, quand on finit par émerger, qu'on se lève, à 7 h 15, on ouvre les volets du salon et de la salle à manger, et on voit qu'il fait grand jour, comme hier à bientôt sept heures du soir, alors qu'hier sous la neige à cette même heure matinale, et même un peu plus tard, il faisait encore nuit, à cause des nuages, première fois qu'il neige en mars ici depuis début mars 2006.

07:37 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 04 mars 2016

Ludes

Untung-untung

 

    4 mars 2015

Chez le coiffeur, qui m'a coupé les cheveux aux ciseaux et sans shampooing préalable, j'ai lu le dernier numéro du Chasseur français, avec ses vannes à deux balles sur les espèces protégées, son dossier spécial pêche à la mouche et sa ribambelle de petites annonces de femmes désireuses d'une relation sérieuse avec un homme de 35-65 ans vivant en France.

 

4 mars 2013

« Au moins, dans les kebabs, ils ne cherchent pas à cacher du cheval dans leurs sandwiches au chat. »

 

4 mars 2016

Ce matin, il fait très doux. Il a plu. Hier soir, j'ai essayé de photographier les jonquilles en fleur, n'y suis pas parvenu. Je n'écris pas Ludes.

08:12 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 03 mars 2016

Bestioles

Untung-untung

 

    3 mars 2015

même quand il dort, le potamogale

est plus velu qu'une mygale

 

3 mars 2016

Ce matin, pour écrire un autre billet, je suis tombé sur ce texte de Rebotier :

La girafe est un animal métaphysique, en ce sens qu'il se tient haut au-dessus de la physique. Comme l'araignée. Toutes deux ont un très long cou, mais la girafe a son cou loin sorti du corps. L'araignée, absolument pas.

11:35 Publié dans Droit de cité, Pong-ping, Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 02 mars 2016

2412 — La poursuite des bacons

Untung-untung

    2 mars 2015

Bacon 1818

 

2 mars 2016

Ces autoportraits délibérément déformés par un geste vif du bras au moment de se selfier, que je nomme bacons, sont devenus plus occasionnels. Hier soir, j'ai essayé de me photographier en train de faire cuire des saucisses. Vous imaginez le tableau...

10:06 Publié dans Brille de mille yeux, Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 01 mars 2016

Du flan à l'élan, trois ans

Untung-untung

    1er mars 2013, 4 h du matin.

Passent, en trombe, bringuebalant, à au moins 90, d'énormes poids lourds, sur la route limitée à 50. Pour ne rien dire des bagnoles. Jamais vu un flic. C'est la campagne, censément. Du flan, oui...

 

1er mars 2016

Aujourd'hui, c'est à 4 h 30 que j'ai été réveillé par un élan (oui : un orignal, un caribou — mais sans bois).

10:58 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 29 février 2016

2409 — Bissextile

Untung-untung

    29 février 2012

21° sur la terrasse, en t-shirt, il devrait y avoir plus souvent des années bissextiles.

 

29 février 2016

Ce matin, à l'arrêt du tramway, bise glaciale diminuant encore les - 3 ° affichés. Pas le temps de vérifier cela maintenant, mais je pense qu'il y a quatre ans, cette douceur était landaise, pas ligérienne. — Dans le tramway, j'ai presque eu le temps de lire en entier “Shoga”, la quatrième des (impressionnantes) Fairy Tales for Lost Children de Diriye Osman.

(Il fait froid, oui. En ouvrant le volet roulant de mon bureau, à 7 h 35, vue directe sur les deux clochards qui se sont installés depuis octobre sur la grille avec leur barda, et leurs trois chiens. Fait-il un peu plus de zéro près des murs ?)

07:53 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 28 février 2016

Détaché

Untung-untung

    28 février 2013.

« Voir en permanence la mer, les marins polonais et leurs tatouages grossiers, les pêcheurs béninois excités par une pêche abondante, les albatros apeurés par la hauteur des vagues et les navires amarrés au port avec leurs voiles épuisées me détachait peu à peu de cette ville. » (Lumières de Pointe-Noire, 237)

 

28 février 2016.

Ce livre, lu il y a trois ans, à Hagetmau (où, manquant de lecture, j'avais eu l'idée d'acheter ce récit de mémoire à la maison de la presse), est, selon moi, le seul bon livre de Mabanckou. — Mabanckou est un faiseur. Ses romans sont faits de trois bouts de ficelle, cousus de clichés, avec des phrases approximatives, appliquant de façon gauche et machinalement les méthodes de Rushdie, Soyinka ou Garcia Marquez. — Mabanckou, c'est sans doute le plus grave, écrit exactement ce qu'il faut écrire : il critique le colonialisme et ses effets pervers, mais sans trop prendre de front les élites françaises qui constituent le milieu dans lequel il a pu se développer ; il critique la confiscation du pouvoir par des élites africaines corrompues, mais d'une façon qui lui permet d'avoir pignon sur rue et place en chaire aux États-Unis.

08:35 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 27 février 2016

Turquois

Untung-untung

    27 février 2014.

« Dans sa main un arc turquois,

Sous son aisselle un carquois. »

 

27 février 2016.

Pourquoi citer Ronsard ? Pourquoi ne pas citer Ronsard ? Pourquoi exciser ce distique de la gangue de son poème ? En avais-je après l'adjectif turquois ?

(En novembre 1998, si je ne m'abuse, je rapportais de Paris à notre appartement beauvaisien le disque de Manset sur lequel figure L'Amour aveugle. En septembre 1997, peu après notre emménagement dans ce même appartement, je lus Le Tramway de Claude Simon.)

Aujourd'hui, nous avons reçu, dans un grand carton, protégée contre les chocs par des milliers de bandelettes et lanières de papier magazine, une superbe lampe dont l'auteur est Gilles E., notre ancien voisin des années 1999-2003, à Beauvais toujours.

17:42 Publié dans Dimanche pleurera, Droit de cité, Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 26 février 2016

Yeux

Untung-untung

 

    26 février 2014

Tandis que dehors s'abat le déluge, j'ai trouvé, dans le roman allemand que je lis, l'adjectif qui qualifie les yeux de la femme de ma vie.

 

26 février 2016

Comme un idiot, je n'ai noté ni le titre de l'œuvre ni l'adjectif.

(J'ai dû le faire exprès.)

12:31 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 25 février 2016

Des crapauds aux fers

Untung-untung

 

    25 février 2015

Comme pendant mon enfance, ces semaines de pluie sans discontinuer sur le pays d'Orthe, ici et désormais toujours des journées à voir les barthes s'étendre, les mares se gonfler, et à entendre - la nuit - la polyphonie des crapauds accoucheurs.

 

25 février 2016

Grand soleil toute la matinée à Tours. Là, ça se gâte un peu.

Le meilleur symbole, pour cette nouvelle série de textes (alors que j'ai déjà trop de fers au feu), c'est cette interprétation des neuf variations sur un thème de Paganini de Frank Proto par Marek Romanowski et Natalia Tomecka que j'écoute en ce moment même.

 

14:05 Publié dans Aujourd'automne, MUS, Unissons, Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)