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dimanche, 08 janvier 2017

La dze gatoune

Untung-untung

    8 janvier 2012

France 4, c'est bizarre. Y a Houellebecq qui joue pour Manchester United.

Ou j'comprends mal.

Faut dire que je lis The Voyage Out et que j'écoute Ornette Coleman tout en regardant le match.

 

8 janvier 2016

Ici, notre chatte (Séhune — normalement orthographiée Sěħůne) est du genre ultra-solitaire et pas câline, mais elle a détesté plus que tout que je danse avec elle en lui chantant une version adaptée de “La dze nana” (“La dze gatoune”, chef-d'œuvre improvisé inédit).

 

8 janvier 2017

Il y a cinq ans, à partir de cette pauvre blague idiote sur le nom de l'attaquant mancunien Danny Welbeck, j'avais même fait une vidéo détournée. — À l'heure où j'écris ces lignes (9 h 55), la chatte dort sur le pouf du salon, sans être du tout sortie depuis hier soir.

(On s'approche doucement mais sûrement, quand la révolution sera accomplie, du moment où cette rubrique pourra faire retour sur elle-même, Untung-untung² en quelque sorte.)

12:48 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 07 janvier 2017

De Bukowski à Nakhjavani

Untung-untung

    7 janvier 2014

Notre B.U a certains bouquins de Bukowski en français mais pas en V.O.

 

 7 janvier 2017

Plutôt qu'évoquer le 7 janvier 2015 (mais ça y est, je viens de l'évoquer), aller repêcher un statut plus ancien, et plus anecdotique sur Facebook. Toutefois, cette question des achats de livres en traduction demeure plus que jamais d'actualité, étant donné que, pas plus tard que mercredi dernier, j'ai encore signalé le problème — c'en est un — à l'excellente responsable des collections de langues étrangères :

Je vous fais parvenir une liste d'achats très brève, sur un seul auteur, l'Iranienne Bahiyyih Nakhjavani, dont j'ai lu il y a trois ans le très beau roman Paper, retravaillé ces vacances pour un autre projet.

Je viens de m'apercevoir que, comme dans de trop nombreux cas, trois de ses textes étaient disponibles en français dans le fonds de la B.U., mais pas en anglais.

Il va falloir sérieusement remettre cela sur la table : il a été plusieurs fois spécifié par les enseignants-chercheurs anglicistes qu'un livre anglophone d'un véritable intérêt littéraire ne pouvait pas se trouver uniquement en français dans les collections. Or, les contre-exemples se comptent par centaines, et c'est fâcheux. Faut-il que nous constituions un petit groupe d'anglicistes chargé de traquer les cas vraiment gênants et de reconstituer les listes d'achats à faire en V.O. ?

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jeudi, 05 janvier 2017

Berlin étrusque

Untung-untung

    5 janvier 2014        Dans la chambre à coucher, nouvelle manière.

 

5 janvier 2017

Aujourd'hui, comme hier soir, lire le Journal berlinois de Max Frisch dans la traduction de Camille Luscher.

(Il est rare que je publie des autoportraits dans cette rubrique, car la tradition se trouve plutôt ici.)

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mercredi, 04 janvier 2017

En cette saison

Untung-untung

    4 janvier 2016

Dans la scène de tartuferie de la fin de l'acte III, Laurence Olivier incarnant Richard III réussit à ressembler à la fois (et avec quelques décennies d'avance) à Rowan Atkinson et à Ben Kingsley, ce qui est assez dire son talent, et les qualités plastiques de son visage. Les décors sont de carton pâte, la musique emphatique, les choix de mise en scène appuyés, les bidouillages dramaturgiques discutables, mais quel acteur.

 

4 janvier 2017

Matinée froide, à faire quoi. Travaux, mails professionnels, tramway — avant ::: bibliothèques, librairie, surveillance d'examen (pendant trois heures).

♫ Faites l'amooooour ♫

10:30 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 13 décembre 2016

Sous les draps

Untung-untung

    13 décembre 2014

Y a-t-il autre chose que hasard dans cette pièce à lattes ?

Suis-je condamné aux rimes plates.

Tu vois pourquoi dans les autres langues on évite cet adjectif.

Tout de même, la brume n'est pas grand chose.

Elle écume.

Mais bon, la nuit on ne la voit pas.

 

13 décembre 2016

Je me rappelle ces journées, ou plutôt ces soirées et ces nuits où, crevard, j'ai préféré m'exiler dans la chambre du sous-sol, y lisant Terminus radieux, très adapté à mon état, ne dormant que peu, partageant le duvet avec la chatte qui s'y vautrait et voulait absolument, certains soirs, aller sous les draps.

11:35 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 12 décembre 2016

Je voudrais le 4

Untung-untung

    12 décembre 2012

Dans la famille La Banquise, je demande le 3. KV 299 en ersatz de cours d'éveil musical, après quelques photographies (euphonium, basson, serpent, ophicléide). Dans la famille La Savane, je voudrais le 4. Mauvaise pioche, mais famille. Son corps est comme un énorme point d'interrogation, avec des bourrelets.

 

12 décembre 2016

Ce soir, deux parties d'awalé. Die ewige Wiederkehr.

23:30 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 11 décembre 2016

Garde contre

Untung-untung

    11 décembre 2011

Lundi soir, Uno, 34 parties. Mercredi matin, Uno, 29 parties. Ce matin, déjà 11 parties.

Question : est-il possible de proposer à la section 11 du CNU une HDR “Statistiques numériques et stratégies textuelles : la réinvention du jeu de Uno” ?

 

11 décembre 2016

Seule ma flemme, insondable, m'a empêché, depuis tant d'années, de noter scrupuleusement les résultats chiffrés précis des différentes parties de jeux de cartes, de Triominos, de roulette folle, de belote maintenant, afin d'en tirer ensuite une série de contraintes textuelles.

(Sans rapport : je me demande quand mon fils cadet, fou de jeux de société qu'il est, sera prêt à embrayer sur le tarot.)

11:00 Publié dans Fièvre de nombres, Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 10 décembre 2016

Avec quatre liens

Untung-untung

    10 décembre 2012

Après être passé devant une salle de cours où les étudiants, ennuyés, morfondus, subissaient un cours de sémantaxe, je gagnai mon bureau, dont la vitre, qui donne sur la rue des Tanneurs, est constellée de traces de poussière et de chiures, et vis, sur le trottoir, une dame promener son yorkshire, petite chose grotesque et poilue, qui couinait son tintouin de jappements (york ! york!) — tiens, est-ce là onomatopée ou hypotypose ?

 

10 décembre 2016

Depuis, j'ai changé deux fois de bureau, et suis revenu — depuis septembre 2015 — dans le bureau 38, où j'avais commencé ma carrière tourangelle, entre 2002 et 2007.

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jeudi, 08 décembre 2016

Trop paraître

Untung-untung

    8 décembre 2013

Tout de même, il est vrai que je fais trop paraître.

 

8 décembre 2016

Ces temps-ci, au contraire, je me contente de gribouiller quelques bidules pour que les blogs ne soient pas de totales friches. Trop requis par le travail ? Pas seulement (car cela ne m'a jamais empêché d'être graphomane), aussi une phase d'humeur noire.

Et quand je suis aussi bas, je préfère ne rien écrire que me répandre.

09:34 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 04 décembre 2016

Tiny shorts

Untung-untung

    4 décembre 2015

Ça, c'est nouveau : la fille en microshort et chemisier blanc dont chacun des coins inférieurs du chemisier déborde sur la cuisse, par dessous le short.

Claaaaasse.

 

4 décembre 2016

It was a new experience to walk across the city in tiny shorts and a half shirt that said “Honk.” — Then Libby caught Cousin Gary with his fifteen-year-old eyes examining Carla in her tiny shorts and hung-low shirt one day in the kitchen.  — “I wish you'd put on more clothes,” Toni says to Brooke, tapping her on the rump. Emblazoned across her tiny shorts, for some reason, is VIXEN.

 

17:16 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 03 décembre 2016

Coca

Untung-untung

    3 décembre 2013

Non, je ne me disperse pas une nouvelle fois, je ne me laisse pas distraire à chercher les 15 traductions historiques différentes de ce vers de Shakespeare :

The root of his opinion, which is rotten

(mais je note ça ici, pour plus tard ;) )

 

3 décembre 2011

Les 100 livres de l'année 2011 d'après le New York Times...

Vous pouvez vous amuser à compter le nombre de livres "étrangers". En page 1, il y en a un seul : les Canti de Leopardi (nouvelle traduction, mais peut être difficilement considéré comme une révélation). Sinon : Murakami, Nadas, Amos Oz (en page 2). Après, c'est tellement ridicule que je n'ai pas le courage de fouiller.

 

3 décembre 2016

Ce matin, j'ai passé quatre heures et demie à l'université. C'est assez rare, le samedi, tout au plus trois ou quatre samedis par an. C'était une séance  de rattrapage avec les agrégatifs internes. L'un d'entre eux m'a appris l'existence d'une nouvelle ressource lexicographique à ajouter à mes fétiches, le Corpus of Contemporary American English.

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jeudi, 01 décembre 2016

Pungens

Untung-untung

 

    1er décembre 2011

Je viens de me faire 42 trous dans les doigts en transportant, puis en installant l'épicéa Pungens.

 

1er décembre 2016

Déjà, encore, il va falloir refaire le chemin, aller chercher l'arbre coupé (...), rentrer à pied, l'installer dans le salon (changé pour l'occasion).

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mardi, 29 novembre 2016

Il naîtra

Untung-untung

    29 novembre 2015, 4 h 44 du matin

Ces kiwis ne mûriront jamais.

Hier à 23 h 13, j'attaquais le IV des Poulpes. Et là, réveillé depuis un moment — les crampes ? le thé ?

Des braies sans élastique.

Je me déplace sans douceur dans la maison.

Depuis quand pas de sonnets ?

 

29 novembre 2013

« Comme vos Tyriens passent pour Africains,

Au milieu de l'Afrique il naîtra des Romains. »

 

29 novembre 2016

Avant-hier, j'ai écrit un sonnet —— hier, un rondel ——— aujourd'hui, une ballade satirique et parodique.

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dimanche, 27 novembre 2016

Crétinerie...

Untung-untung

    27 novembre 2015

quran.jpgAnd some people wonder why so many Americans are ready to vote for Donald Trump, or why so many French people celebrate the state of emergency... well, the answer is quite simple : too many morons everywhere !

 

27 novembre 2014

« Il me semble qu'il n'ait pas dans l'air du temps de rajouter une nouvelle promotion de 25 étudiants. » (un collègue universitaire)

 

27 novembre 2016

Il y a un an, donc, j'annonçais comme tout à fait possible, en me contentant d'analyser la crétinerie ambulante qui se donnait partout à lire dans les médias et sur les réseaux sociaux, la victoire de Donald Trump.

Entre-temps, bien sûr, il a gagné — surprise ! étonnement ! stupéfaction ! — Tu parles.

Pour l'état d'urgence, il a été prolongé trois ou quatre fois, et c'est l'état d'urgence permanent, qui autorise n'importe quoi et contrevient au fonctionnement convenable de notre démocratie.

17:57 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 26 novembre 2016

Je suis démasqué.

Untung-untung

    26 novembre 2014

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26 novembre 2016

Toutefois, ici, j'ai moins mon nom, moins mon prénom, suis totalement moi, plus pleinement moi parfois, mais apparais moins évidemment sous mon nom — seuls certains savent, puis ont compris (puisque les rares à se perdre encore ici s'y égarent depuis les réseaux sociaux, et puisque c'est sous mon vrai nom, pour le coup, que je publie les alertes annonçant un nouveau billet). Il a pu se produire d'amusants malentendus, comme quand j'ai balancé un exocet contre Emmanuel Carrère et qu'un ami a foudroyé le type qui se permettait d'écrire ce genre de connerie sur son blog (eh, mec, le merdeux c'est moi, mais j'assume). Rions, rions, dansons, que peut-on faire seul face à l'abîme.

 

15:16 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 19 novembre 2016

Dans les encres, dans les sons

Untung-untung

    19 novembre 2013

Enfermé dans la B.U. à lire un roman commandé par le PEB, non empruntable, conseillé par Corinne François-Denève.

(Les Cervelines de Colette Yver.)

 

19 novembre 2015

Une belle symphonie, de sombre renaissance, de lueurs dans les ténèbres — la beauté de la flânerie et de l'atermoiement constructif.

 

19 novembre 2016

Renaissance. Mercredi après-midi, j'ai relu (dans le tome II des Partages) plusieurs des chroniques de Markowicz dans lesquelles il revient sans cesse au concept de reconnaissance. Et, ce matin, tôt, poursuivant ma lecture de Charlotte Delbo. La vie retrouvée (qui n'est pas une biographie), toujours la connaissance, l'humanisme si particulier de Charlotte Delbo.

(Je n'ai jamais rien écrit sur Charlotte Delbo ; pourtant, Auschwitz et après est, non seulement un des textes qui m'ont le plus marqué dans ma vie d'homme — c'est presque d'une banalité indécente de le préciser —, mais surtout un de mes plus grands étonnements : longtemps avant de lire Delbo, j'en avais entendu parler, j'avais vu passer telle ou telle référence, et rien — j'insiste bien : rien — ne m'avait préparé à ça, c'est-à-dire à un texte à la fois aussi fort et aussi littéraire, à une construction poétique aussi parfaite. Qu'Auschwitz et après ne soit pas considérée comme une œuvre littéraire majeure, c'est un des plus assourdissants malentendus entourant la figure de Charlotte Delbo.)

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jeudi, 17 novembre 2016

Les loups

Untung-untung

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    17 novembre 2014

J'apporte un monstre à mon fils cadet.

 

17 novembre 2016

Aujourd'hui, le même (qui mangea un monstre il y a deux ans) glisse subrepticement de CM1 en CM2. Je suis passé près de la vraie statue de Xavier Veilhan, ce midi même, et n'ai pas du tout repensé à cette pâtisserie, dont je ne saurais dire même où elle était vendue (chez Grimaud ?).

14:45 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 16 novembre 2016

Tout en noir

Untung-untung

    16 novembre 2015

Très émouvante minute de silence aux Tanneurs, esplanade pleine à craquer + balcons du 2e étage aussi. La minute a d'ailleurs dû en durer 4 ou 5.

Marseillaise finale assez peu reprise, et j'ai vu des étudiantes qui la chantaient à voix éteinte (discrétion ? honte ?), du coup j'ai vraiment forcé sur le refrain. Bizarre... est-ce le “sang impur” qui gêne de plus en plus, aussi dans le contexte ?

 

16 novembre 2016

Tout semble parti dans une course à l'abîme. On ne peut pas s'empêcher de tout voir en noir, et en même temps de continuer à jouir de ce qui est joyeux. Comme c'est curieux, un rêve éveillé peut-être.

17:41 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (1)

dimanche, 13 novembre 2016

Bataclan

Untung-untung

    13 novembre 2013

— going downtown with a sorrel shirt and a picescent jacket.

 

13 novembre 2016

Il y a un an, nous écoutions, mon fils aîné et moi, un concert de l'excellent trio de jazz Steak, avant une deuxième partie plus pénible assurée par Jack DeJohnette. En sortant de la salle, vers 23 h 30, nous avons entendu des jeunes qui parlaient d'une prise d'otages à Paris. La suite, on la connaît...

(Ou on aimerait la connaître... Il faudra survivre, pour cela.)

 

22:02 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (1)

mardi, 08 novembre 2016

Gnome

Untung-untung

    8 novembre 2015

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« L'année va boire un gnome. »

(Aphorismes de GuillaumeBot)

 

8 novembre 2016

Je n'ai jamais poursuivi l'exploitation poétique de ces textes générés par prélèvement aléatoire dans la masse de mes statuts Facebook. Au vu des premiers billets publiés il y a un peu moins de deux ans, on ne peut guère s'en étonner.

06:10 Publié dans Pong-ping, Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 06 novembre 2016

Contretuba, bugle baryton, cor baryton

Untung-untung

    6 novembre 2014 (14 h 32)

Ce matin, j'ai déposé, pour révision, le sax alto de mon fils aîné chez le luthier de “Guitares & Vents”, rue de la Fuye. Intrigué par un instrument en réparation qui ressemblait à un tuba mais de forme ovale, j'ai demandé au luthier ce que c'était. Il m'a expliqué que c'était une sorte de tuba basse surtout employé dans les marching bands, en Allemagne de l'Est mais aussi dans les groupes klezmer. Comme le nom exact ne lui revenait pas, et comme c'est un homme très occupé, le pauvre, je me suis dit que je trouverais la référence précise sur Internet. Eh bien, il ne s'agit ni d'un tuba, ni d'un saxhorn, ni d'un mellophone, ni d'un fiscorn, ni d'un saxtuba, encore moins d'un euphonium bien entendu.

Ce à quoi cet instrument ressemblait le plus, c'est au contretuba tel qu'on le voit sur cette entrée de la WP francophone. Mais l'instrument était plus petit, ce me semble. Après échanges sur Facebook, on se dirigerait vers le bugle baryton ou le cor baryton.

 

6 novembre 2016 (14 h 24)

Je ne manque pas d'air, ni de souffle, à classer ce billet aussi dans la rubrique Knobs & thorns, depuis bien longtemps en friche, et normalement réservée aux trombones. 

Le cuivre en devient ivre.

Le tuba basse passe, les écrits restent.

14:31 Publié dans Knobs & thorns, MUS, Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (2)

jeudi, 03 novembre 2016

Vert & vert

Untung-untung

    3 novembre 2015

C'est youTube qui ralentit Flickr, ou c'est Flickr qui rame, ou c'est ma connexion wiFi qui a du plomb dans l'aile avec toutes ces feuilles de néflier encore chues sur le trottoir, de sorte que si la voisine septuagénaire m'apporte de sa voix métallique deux bocaux de gelée de coings, j'en pense quoi, seul à ramer dans mon aviron, hein ? hein ? HEIN ?

 

3 novembre 2016

Entre onze heures et midi, l'avenue de la Tranchée noyée de soleil, on aurait pu avoir envie d'y flâner, mais pas le temps, bien sûr. Retrouver l'abri, le nid. C'est hier que j'ai ramassé la première jonchée de feuilles de néfliers (et les feuilles des cognassiers, plus quelques coings talés), car je pensais que le ramassage des déchets verts aurait lieu ce matin, jeudi, tôt à l'aube, comme d'ordinaire.

14:48 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 01 novembre 2016

Peuplier, néflier

Untung-untung

    1er novembre 2013

« Le temps est -il ce peuplier

Que j'interroge à ma fenêtre ? »

 

1er novembre 2016

Ici, ici dans la maison de Tours où j'habite depuis presque huit ans, c'est plutôt le néflier et le cognassier que j'interroge.

(Comme c'est décidément le jour des comptes ronds, ce billet est le 2.700e ici, tandis que là on a pondu le 4.000e.)

23:30 Publié dans Droit de cité, Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 29 octobre 2016

Anadiplotiques

Untung-untung

    29 octobre 2013

La chatte a dormi jusqu'à six heures sur le vieux fauteuil, sur la rochelle. Elle n'aime pas trop le garage d'ici en automne. Automne où, malgré les 17 pouces, l'écran paraît petit pour garder deux fenêtres ouvertes simultanément. Pas de connexion ici, juste le smartphone et la pluie contre le volet, qui écrase aussi les tas de feuilles. Mal encore au bras gauche perclus de vibrations, je me déguise en clergyman abominablement barbu.

 

29 octobre 2016

Ce matin, c'est à Cagnotte que nous sommes ; la chatte dort toujours au sous-sol, le plus souvent dans la chambre d'en bas, avec ma mère. Ma mère qui vient de nous appeler, car la Kangoo ne redémarre pas, et si cela dure, s'ils sont coincés, mon père et elle, à Dax, j'irai les chercher.

(J'attends leur (r)appel, dans dix minutes. La dernière fois que cela lui est arrivé (à ma mère, à la Kangoo), le moteur avait redémarré sans problème au bout de dix minutes.)

10:19 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 21 octobre 2016

Pénitence

Untung-untung

    21 octobre 2012

Nouvelle traduction. Du coup, je suis tombé sur celle de Thierry Gillybœuf, qui est tout simplement mauvaise, fausse, et laide into the bargain. Thierry Gillybœuf confond l'actif et le passif, ne comprend pas la structure syntaxique du poème, et traduit “mourners” par “pénitents”, ce qui est ici une ineptie. Mais de quel droit ces gens traduisent-ils ? au nom de quel principe d'infinie médiocrité sont-ils publiés ???

 

21 octobre 2016

Pris dans une série de traductions d'e.e. cummings, j'écrivais ces lignes après avoir découvert, une fois encore, que, pour être publié, il ne suffit pas d'être bon — il faut être dans le bon réseau. Souvent, être bon permet d'entrer dans les bons réseaux ; parfois, être dans le réseau dispense d'être bon.

 

13:23 Publié dans Ex abrupto, Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (1)

jeudi, 20 octobre 2016

Fantômes puissants de la notation

Untung-untung

 

    20 octobre 2011

"Il y a des groupes qui vont par ailleurs." — Phrase entendue, telle quelle, de la bouche d'une MCF en sciences de l'éducation, lors d'une réunion sur l'évaluation par compétences.

 

20 octobre 2016

Amusante, au demeurant, cette question de l'évaluation par compétences, car, comme M. Jourdain avec la prose, c'est ce vers quoi je tends depuis toujours (je veux dire : depuis mes débuts dans l'enseignement, il y a dix-neuf ans). La notation n'a aucun sens, non parce qu'elle discrimine ou établit des hiérarchies (cela en soi ne me pose aucun problème : un tel est meilleur en grammaire anglaise ou en traduction que tel autre, il n'y a pas à tortiller) mais parce qu'elle masque le véritable intérêt des évaluations, qui est (devrait être) de souligner le travail restant à accomplir, les priorités pour chaque étudiant.

Il y a quelques années, quand je corrigeais les travaux de méthodologie de première année, j'utilisais trois couleurs, dont une était réservée aux fautes de langue les plus graves. Et quand, il y a trois semaines, j'ai lancé, lors d'un cours d'agrégation interne, qu'à titre personnel j'étais convaincu de l'inutilité des notes, j'ai vu que mes collègues du secondaire étaient surpris, soit qu'ils soient eux-mêmes attachés à la notation de 0 à 20, soit qu'ils n'aient pu imaginer jusque là qu'un universitaire ait ce genre d'avis ou d'analyse. (Il faut dire que je répondais à une question sur les notes de l'épreuve de traductologie et que, dans un concours moins encore qu'ailleurs, la note n'a aucun sens en soi.)

 

(Ce billet devrait en fait trouver sa place sur l'autre blog, à la rubrique William At Work, mais bon...)

08:25 Publié dans Narines enfarinées, Pong-ping, Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 19 octobre 2016

Du gourbet

Untung-untung

    19 octobre 2015

Allongé dans les oyats, rêvant tête contre le milgru, mes courbatures à la brassée du gourbet.

 

19 octobre 2016

Pas près des dunes landaises, où fleurit l'oyat, ni à l'époque où il fleurit, je traîne sur le sable du Web :

Diverses espèces de convolvulacées rampent sur le sol et, fixant de distance en distance leurs vigoureux cordages, enveloppent parfois une dune entière dans leur réseau de feuilles et de fleurs. (Élisée Reclus)

18:01 Publié dans Droit de cité, MOTS, Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 18 octobre 2016

Fourchage

Untung-untung

    18 octobre 2010

Brice Hortefeux gaffe (ou fourche) en parlant de « fichier des empreintes génitales ».

 

18 octobre 2016

Mes doigts se promènent sur le clavier, trop tôt, encore dans la nuit, le cadet s'étant — inexplicablement et pas trop silencieusement — levé à 3 h 30. Dans une semaine on ramassera les feuilles avec le grand balai à foin.

04:50 Publié dans Minimalistes, MOTS, Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 17 octobre 2016

“Below par”

Untung-untung

    17 octobre 2013

“Maurice, the move from believing 90% of people are below par to believing that 99% of them are scum is the shift from a properly critical attitude to a misanthropic one.”

Tariq Goddard. The Picture of Contented New Wealth. O Books, 2009, p. 104.

 

17 octobre 2016

Rien ne me rendra misanthrope. Mon propre ridicule, si je devenais cet acariâtre, viendrait me poignarder d'un grand gloussement.

20:45 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)