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mercredi, 31 octobre 2012
New Poems, III [465]
For Corinne B., on this her birthday.
un ballon de foot aux sourcils blancs le
3
ème chef ou je sais plus quoi ne doit pas être
de service incoerrant crache côté proue
dan
s l'immensité(sur jadis celui qui
sauvagement par un m. rose une verte
mme
attrapé ouvrant lança-t-il horriblement smith
cornucopieusement des quoi non identifiables
d
e ce qu'absorbé trop vertigineusement à la
========================
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mardi, 30 octobre 2012
1x1 One Times One, XXVIII [568]
qu'il vente pleuve
sam a fait
de son meilleur
jusqu'à finir sous terre
:sam était un homme
aussi solide qu'un pont
aussi coriace qu'un ours
plus preste qu'une belette
comment qu'on peut
(soleil ou qu'il neige)
finir comme ça
pareils les rois
dont on cause livres
c'est un engoulevent
qui chante sur lui
cœur gros comme ça
le monde pas carré
où le diable a sa place
comme ses anges
parfaitement
ce qui est préférable
ce qu'il vaut mieux pas
ce qui est dégordi
dégordi dégordi
(personne ne le saura)
sam était un homme
qui a souri à plein sourire
fait son boulot
fini son trou.
Repose-toi
*************************
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lundi, 29 octobre 2012
73 Poems, 9 [781]
le présent est un navire
dont le capitaine suis-je
sort du sommeil vire
vogue vers les songes
¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨
Le quatrain original ici ou là.
09:28 Publié dans tout e.e.c ? | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 28 octobre 2012
73 Poems, 3 [775]
chercheur de vérité
ne suis aucun sentier
tous les sentiers mènent là
où se trouve la
vérité
/: ######## :/
Texte original ici, là, ailleurs et puis là.
09:24 Publié dans tout e.e.c ? | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 27 octobre 2012
Octobre âpre l'hiver
tout le long · des vers amoureux · passé simple
bristol et · bic multicolore · traduction
nombreux bruits · robots des urgences · acouphènes
est-ce po · ssible d'écrire un · sans substance
le sens qui · dérape sur trois · unités
les fleurs les · oiseaux l'amour chante · âprement
longtemps que · pas lu Guillevic · dit Eric
ciel nuages · livre encre couleurs · bruit café
que des noms · c'est plus facile à · accomplir
terre-plein · boueux samedi · boulodrome
trois pleureurs) · un seul gynérium · pampa (saules
la pétanque · est un (genre de · samba) square
petit salon · mise au propre des · triolets
18:22 Publié dans Fil bleu : Tridents & autres textes brefs | Lien permanent | Commentaires (0)
73 Poems, 59 [831]
qui est cette
grac
ieuse
mademoiselle
le d
e son
être lu
min
eux
une très(un
si un
murm
ure un où
une cach
ette)timide
métap
ho
re
?la lune
◄◄◄↕►►►
Les vers 4 et 19 sont en français dans le texte.
11:27 Publié dans tout e.e.c ? | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 26 octobre 2012
95 Poems, 6 [678]
esprit colossal
(& à qui ne fait jamais
rien peur)toi que j'adore
lilliputienne créature
à l'allègre ego(&
à l'alter malicieux
tendrement moucherollant)
ange de bouffonnerie
bienvenu en tous lieux
(mais surtout bien chez soi
en de neigeux nulle part
dont l'hiver son silence)
donne-moi un trillionième
de ta curiosité
de ton humble gaieté
ton courage vivantissime
¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡¡
Le texte original se trouve ici, là - ou encore ailleurs.
Voici un poème que l'on ne comprend pas du tout de la même manière, selon que, lisant phoebeing au vers 7, l'on considère (sait?) que phoebe est le nom d'un oiseau américain (la moucherolle phébi), ou selon que l'on pense qu'il s'agit du prénom. J'ai pris le parti d'en faire un poème plus clairement ornithologique que l'original. (Encore que... plus clairement ? moucherollant est-il ornithologiquement transparent ? j'en doute...)
Toujours est-il que cela fait désormais bientôt 4 semaines que je traduis (au moins) 1 poème d'e.e.cummings par jour, et le chantier commence à avoir de l'allure.
Je dédie, très respectueusement, la traduction de ce poème à Mme Fabienne Raphoz, éminente poètesse d'oiseaux & directrice de la collection Biophilia aux éditions Corti.
04:00 Publié dans tout e.e.c ? | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 25 octobre 2012
En début de frimas
le brouillard · recouvre Tours Nord · fin d'octobre
Zerreißet · zersprenget, zertrüm- · mert die Gruft
roulée en · boule sur le so- · fa : la chatte
au bureau · thé brûlant gosier · aphonie
l'hiver vient · doucement dans un · air faussaire
je m'en vois · les sept croix de ce · poème oncles
j'aurai au · moins appris le sens · de kewpie
carrelée ° la salle d'attente ° interroge
le babouin ° aux fesses rubis ° pharmacie
hérisson ° rue torricelli ° soir de jazz
air brigitte ° soirée composée ° déconstruite
23:20 Publié dans Fil bleu : Tridents & autres textes brefs | Lien permanent | Commentaires (0)
New Poems, I [463]
de
la brume
la
car
trè
es
se le
doig
té
s len
changent
les quoi
en
qui
tes
rendent
les
gens
de
::::::::······:::::::
Texte original ici.
12:28 Publié dans tout e.e.c ? | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 24 octobre 2012
Tulips – Portraits, XXI [90]
Buffalo Bill
a trépassé
lui qui galopait
sur un étalon argenté doux comme
l'écume
et qui cassait undeuxtroisquatrecinq pigeonsd'argilecommesiderienn'était
Seigneur
c'était un bel homme
et je veux savoir si
ce beau gars aux yeux bleus est à votre goût
Monsieur la Mort
::::::::::::::::::::::::::::::::
Texte original ici, là & yonder.
08:44 Publié dans tout e.e.c ? | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 23 octobre 2012
Tulips & Chimneys – Sonnets Actualities, XXIII [176]
vois ce iota de lune orange et convulsif
juché sur ce fragment de soirée argenté
Nous prendrons le chemin de la forêt – nul désaveu
de toi,blanche cité aux flèches doucement défiantes.
Prendrons par la rune déserte tremblotante
d'une route gravée dans l'atmosphère vif.
Silence violent,des champs miraculeux
s'enflent d'infinitésimale orientité
...(ce sont les Noirs,ma chérie et cetera,
qui vivent sous les pierres.) N'aie crainte
nous dépasserons la laideur banale
d'un cimetière minutieux que traverse une route phénoménale
et où tous sont morts sans doute ni feinte.
Alors très lentement tu m'embrasseras
Texte original ICI, ici, ici et ici.
21:11 Publié dans tout e.e.c ? | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 22 octobre 2012
Tulips & Chimneys – Portraits, XVII [86]
tenez l'autre
jour je franchissais certain
portail, la pluie
tombait(selon son habitude
printanière)
des cordes
d'argent glissant du tonnerre
ensoleillé dans la fraîcheur
comme si les fleurs de dieu
sonnaient des cloches
d'or j'ai levé les
yeux
et
je me suis dit Mort
et toucheras-Tu de tes
doigts ouvragés peut-être
l'existence couleur trémière dont
les yeux de violette observent du matin
au soir la rue
invariablement la toujours
vieille dame toujours assise à sa
mignonne fenêtre comme
un souvenir
partagé
en douceur à son portail sourient
toujours les fleurs
élues du souvenir
}}}{}}}}{{{{{}{{{
Texte anglais ici, là et ici aussi.
06:00 Publié dans tout e.e.c ? | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 21 octobre 2012
Tulips & Chimneys – Portraits, XIX [88]
la rose
meurt les
lèvres d'un vieillard assassinent
les pétales
se taisent
énigmatiquement
un cortège funèbre invisible avance
visages prosaïques et habits,en pleurs
Le symbole de la rose
immobile
les ailes et les pieds en
deuil
s'élève
contre les marges abruptes du chant
une douceur d'étalon ,les
lèvres d'un vieillard assassinent
les pétales
)))))))))))))))((((((((((
Texte original ici et là et là aussi.
Par ailleurs, c'est la première fois, en trois semaines de traduction effrénée et quotidienne, que je tombe, sans l'avoir jamais cherché, sur une traduction du poème en cours de publication. Voici donc la traduction du très respecté Thierry Gillyboeuf, qui est mauvaise (rythme non respecté, plusieurs contresens, non-respect des enchaînements syntaxiques). Le traducteur n'a même pas compris le poème... Confirmation qu'il y a un vrai travail à faire.
16:10 Publié dans tout e.e.c ? | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 20 octobre 2012
Sonnet CVI
Sonnet composé entre 16 h 30 et 16 h 50, pendant le premier quart-temps d'un match de rugby de Coupe d'Europe, et en mode élégiaque latin.
Quand le Racing Métro contre les Saracens
En Belgique joue, c'est l'âne Trotro :
Vingt secondes jouées, ils mènent 3-0
Sur un terrain parfait pour Uncle Ben's.
Serait-ce une rizière ? Endroit où on se rince
Sans friture, trop fertile terreau
Aux glissades, ballons échappés – les héros
Aiment la pluie, même quand cela coince.
3 partout après la vraie domination
Sur ce vert waterzooï des perfides d'Albion,
De sorte que, du haut des gradins vides,
De spectrales clameurs se haussent. Les bandas
Jouent, pour l'oreille des Wallons avides
Et les maillots rayés, d'âpres Encantadas.
18:51 Publié dans Sonnets de juin et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
is 5, IV, xiii [297]
Personne n’arbore une fleur
jaune à sa boutonnière
c’est le genre plein de manières
un type aussi jeune que vieux
lorsque l’automne arrive en douce,
le genre à se tourner les pouces
à descendre fissa les boulevards
sans manteau sans chapeau
—(et je ne sais pas ce que ce damoiseau
y trouve de plaisant je ne sais pas ce qu’il fabrique)
et pourquoi(au fond de sa malle,
sous des cols crasseux)il y a
quelques
(ou
étaient-ce des années)minutes j’ai trouvé,qui me
fixait,une petite rose jaune,morte
---------------------------------
Texte original ici, là, ou chanté.
14:52 Publié dans tout e.e.c ? | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 19 octobre 2012
95 Poems, 5 [677]
insensé bleu geai)
démon riantcri
ant sur mon passage
ton mépris des facilement
ta haine des timides
et aversion pour les(bien fades
réguliers bienséants
& commodes)non-mondes
voleur escroc cynique
(fragment de paradis
nageflottantàladérive)
lousticanaille
rustaud rugissant &
voltaire vivace
ô toi anarchiste splendide
(je te salue
-------------////--------------
Texte original ici, ici ou là.
16:49 Publié dans tout e.e.c ? | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 18 octobre 2012
Marge mar:jeu
doom and gloom· à la radio Le· soleil point
un nouveau· Nathalie Quintane· fait l'automne
au ciel gris· douceur du sonore· boogaerts
bojan z· ulfikarpasic· feinteur rôde
gros pavé· de pluie en sommeil· encre lourde
la gajda· résonne au ciel gris· gürültü
jamais une· erreur les mots ne· mentent pas
soleil perce· vitres du coup plus· d'électrique
l'ami plane· retrouvé le miel· au frigo
12:35 Publié dans Fil bleu : Tridents & autres textes brefs | Lien permanent | Commentaires (0)
L'antiprothrombinase du dimanche après-midi
L'intrus qui, s'immisçant, se faufilant, a glissé sur la terrasse mouillée de pluie n'aurait pas dû laisser gésir son imperméable et son couvre-chef. Et il s'éloigne, pris en pleine distraction. Ce n'est pas la pluie torrentielle de ces dernières semaines qui déforme sa démarche. Tricherie. Je n'en ferai rien. Il zigzague. Ralentit. Accélère. Perd pied pour rien au monde. Et creuse sa tombe avec son tronc, même le gynérium n'y comprend goutte. Ce n'est pas l'averse, nourricière de tant de vers, qui dégèle sa coiffure horripliante, mais peut-être un soupçon de tricherie. Un bolide passe près de lui, le décoiffe encore, feux clignotants dans la brume caniculaire. Quelque manœuvre, quelque fausse apparence aura eu raison de sa raison, tandis qu'il se souvient subitement — mon imperméable ! mon chapeau !
11:25 Publié dans 721, Knobs & thorns | Lien permanent | Commentaires (0)
95 Poems, 38 [710]
s.er:elève;cerés,idud'ho,mm:e
e
ffondr
é
.e:nple;inso,le;il:
«ah
onmlafépaah
moi»
murmur.etilàsoimême
xxxxxxxx----xxxxxxxx
08:51 Publié dans tout e.e.c ? | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 17 octobre 2012
M = Mug
Après la mug parme, pour le café, mug blanche: thé. Dans le fragment 401, fairy est au-dessus de mes forces (moyens). L'après-midi déploie ses fastes pour qu'on s'échine sur un poème.
15:15 Publié dans Aujourd'hier, En/tiers (Triolets quantifiés) | Lien permanent | Commentaires (0)
95 Poems, 34 [706]
ADHUC SUB JUDICE LIS
lorsque mack a frappé phyllis sur son gros groin
frank se l'est dégommé d'un bon gros coup de poing
mais tous les autres (semble-t-il)
pensaient que linda ressemblait à bill
¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤
10:00 Publié dans tout e.e.c ? | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 16 octobre 2012
No Thanks, 18 [401]
ces deux petits
michetons ont eu un petit peu les jetons
pile au milieu d'un lit lit
lit)lorsque chacun d'eux se courtisèrent
ça vraiment les contrarièrent)et
lorsque donc ce dont ils avortèrent
ce qui était mort mort mort)
sur quoi marie
pas mal marrie n'est pas
morte
(on peut dire qu'elle inexactement a trépassé et vaguement
est repassée pile où
la chair harripile où montparnasse
déboule sur raspail).
Mais il se changea en bonne
fée!une bonne
fée!une
bonne
fée!!!
mais elle se changea en bon-nefée(et
ça a l'air de faire de l'effet
¿¿¿????¿¿¿¿¿¿????¿¿¿
Notule : pour la troisième strophe, je n'ai pas trouvé de traduction convenable de fair-y. En effet, E.E. Cummings joue ici sur plusieurs tableaux, de sorte que la contrainte est multiple :
1) il faut un nom commun qui puisse rendre compte du sens littéral (magie) et du sens figuré (homosexualité)
2) un nom qui puisse se découper en une première partie autonome (fair=beau) et en une deuxième partie (y, le suffixe)
3) un mot qui rime avec les mots de la strophe précédente (mary/contrary/heiry)
Pour le sens figuré, je m'en suis très approximativement sorti en traduisant par « michetons » le little pair des vers 1-2. Pour le découpage, j'ai traduit fairy par bonne fée, ce qui autorise une lecture polysémique du vers 15 (« il se changea en bonne »). Pour la rime, échec complet.
Pour les autres difficultés du poème (incohérence syntaxique de la première strophe, jeu de mots sur gooseflesh aux vers 13-14, rimes et rimes internes), je ne suis pas trop mécontent de mes choix. Je serai (futur de l'indicatif) curieux de voir comment s'en sont sortis mes prédécesseurs.
15:56 Publié dans tout e.e.c ? | Lien permanent | Commentaires (0)
“A world ploughed...” (Nicolas Pesquès, Juliau J10)
A world ploughed with every beast, then patched back up again
opening out onto blatancy
as with words
at the same time yellow and absent
…
the negative turns around without going through the eyes
thus vanishes the colour when it's said and done
it's as if what is going on nearby
could never be heard
but, deeply linked, so visible
it brought about confusion, and drilling
Un monde creusé à chaque bête, puis rapiécé
débouchant sur du visible
comme avec des mots
c'est jaune et absent ensemble
…
la négation rebrousse chemin sans passer par les yeux
ainsi disparaît la couleur quand c'est dit
c'est comme si ce qui se passait à côté
ne pouvait jamais être entendu
mais, profondément lié, tellement apparent
causait égarement, et forages
Nicolas Pesquès. La face nord de Juliau huit, neuf, dix. André Dimanche, 2011, p. 87
14:51 Publié dans Darts on a slate | Lien permanent | Commentaires (0)
L = Longuement
La chatte prend de neuves habitudes, avec le canapé rouge. Elle se lèche longuement sur la chaise cannée au cannage fragile. Puis elle fait de longues siestes sur le canapé rouge.
14:23 Publié dans En/tiers (Triolets quantifiés) | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 15 octobre 2012
95 Poems, 58 [730]
un sombre jour un parfait inconnu
m'a battu comme à plâtre mort —
j'ai eu du mal à pardonner :
lui moi-(il s'avéra)-même
—désormais ce rival et moi sommes
d'éternels amis chacun de l'autre
>>>>>>>>>><<<<<<<<<<>>>>>>>>>><<<<<<<<<<
Texte original ici, ici (with others) --- ou encore là.
22:05 Publié dans tout e.e.c ? | Lien permanent | Commentaires (0)
Triolets sans ambages
ce lundi· froid d'anatidé· les Tanneurs
soleil par· le store gris clair· pollué
salle des· actes le midi· philip roth
diérèse· à point médian· arguties
je me trouve (poésie partout) aux toilettes
escalier· lent vertigineux· marche ou crève
18:35 Publié dans Fil bleu : Tridents & autres textes brefs | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 14 octobre 2012
WW (ViVa), XLVI [356]
j'ai rencontré un homme sous la lune
ce dimanche.
à sa façon pour ne
rien dire il
a souri(mais
près du col crasseux de sa
veste j'ai vu collées maladroitement deux oreilles
sur
ce visage de la peau en
boîte des yeux pareils
à des outils neufs)
d'où j'ai supputé que lui aussi était monté en haut du pincio
pour goûter rome au crépuscule;mais aussi appuyées à la
paroi ses blanches franches étroi
tes mains aux doigts pleins de supputations
adorablement restaient-sans-bouger
,tels des enfants morts
(s'il avait joué du violon j'aurais
dansé:c'est pour cela
que quelque chose en moi le faisait penser à nous deux)
pendant que s'étendait lentement sur la ville Personne
¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤
Texte anglais ici. Pas ailleurs ? Dame.
21:55 Publié dans tout e.e.c ? | Lien permanent | Commentaires (0)
Triolets dominicaux
rue noyée· fibres de poireaux· temps à soupe
la terrasse· toujours clapotis· ténébreux
taleNQuère· de chaisES cannées· c'est dIManche
el-malek· mais poupée psyché-· délique aphte
le gazon· au vif ressuscite· vert absinthe
point médian· pourquoi t'obstiner· tout là-haut
rayon de· soleil bereshit· baha chante
la traduc(fauteuil défoncé)tion avance
ciel enfin· bleu soleil bientôt· bas bordel
18:24 Publié dans Fil bleu : Tridents & autres textes brefs | Lien permanent | Commentaires (0)
Chimneys – Sonnets, XI [125]
dieu de moi qui (oui dieu a pris de) prends pitié
par la plume légère et sexuelle élancée
de ton dirai-je ton corps?suis persécuté
oui dans un crachin jazzeux geignant à moitié
dont la parfois jeunesse arquée raide engloutit
en se lovant à lui tout l’aigu de ma hanche;
ou,spasme ta chair de garçon craquante étanche
ma cime en des climats fermes frêles glacés,
(souffle court lèvres effilées avalanche)môme
femme-larron de l’habile marlou-voyou
corps esclaffé à la poitrine sage à demi-esquissée
chair zézayante prompte à enfiler la complainte engraissée
:Je Veux Une Poupée,
pieds agiles menus dont les pas comme
furtifs fendent la toison du saxophoneux biniou.
···...···...···...···......···...···...···...······
Texte original ici, ici ou là. Ou ailleurs.
Aujourd'hui, deux semaines après le lancement du projet tout eec ?, je tente une première traduction de sonnet. Il y a de nombreux sonnets dans l'oeuvre de Cummings, souvent avec des variations très complexes autour de la forme. Ici, il était impératif de conserver le schéma aba'a a'ccb deffde. Outre quelques libertés lexicales (brogue est difficile à rendre), j'ai choisi, pour ne devoir renoncer à aucun des mots (tous pondérables), de passer, entre le vers 9 et le vers 10, de l'alexandrin au vers de 16 syllabes, puis de clore sur un vers de 14 syllabes (mètre aimé de Jaccottet ou Réda, ce qui, je l'admets, ne suffit pas à justifier sa résurgence ici).
15:15 Publié dans J'Aurai Zig-Zagué, Knobs & thorns, tout e.e.c ? | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 13 octobre 2012
Etcetera – Love Poems, VIII [921]
Lune-dans-les-Arbres,
Le vieux canoë t’attend.
Tu le sais, il n’a pas peur du noir
Et il a attrapé tout seul bien des étoiles.
Cette même tente attend ton retour,
Lune-dans-les-Arbres.
T’en souvient-il, l’odeur douce d’épicéa
À l’aurore que peuplaient tant de passereaux ?
Dans les oreilles de mes jours
Résonne le tonnerre de fleuves aboutis ;
Dans les narines de mes nuits
Un parfum de cimes à tout jamais perdues.
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
Texte original disponible ici, là ou encore yonder paraît-il.
Pas la moindre idée sur le contexte, ou l'intertexte, de ce poème.
13:10 Publié dans tout e.e.c ? | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 12 octobre 2012
One Times One, XXX [570]
Bonjour ainsi parle un miroir
chambrière qui dit Qui est-ce
et(sans ouïr un quoi)se presse
de dire Au plaisir de me voir
un rayon de soleil jamais ça ne se fixe
Bang voilà tout le sens d’un flingue
un homme qui veut dire Non
et(voyant quelque oui)se confond
en souriant Monsieur Machin
une vraie guerre non jamais ça ne se gagne
****************
Texte original ici, ici ou encore ici (lu par eec himself).
15:20 Publié dans tout e.e.c ? | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 11 octobre 2012
Impressions VII (Tulips and Chimneys) [65]
j’observais la façon dont
dans la besace informe
de la nuit le grignotement
d’une étoile in-
fin
-i-
tés
-i
-mal-
ement dévore
l’obscurité l’é
-toile affamée
qui
f
-in
ir-
a p
ar gober
l’appât de l’
aube et par sombrer d’un
hoquet
dans l’éternité. quand au-dessus de ma tête
soudain une étoile
filante
Expl os
(e
en un terne vagissement
comme celui d’un réveil)
—/–––— —/–––— —/–––—
V.O. ici, ou ici (avec traduction portugaise), ou encore ici.
—/–––—
21:22 Publié dans tout e.e.c ? | Lien permanent | Commentaires (0)
Poste d'observation
Reste dans le champ de forces la trace d'un pigeon.
Vous garderez d'autres réactions, inopportunes, pour le jour du Jugement dernier.
L'haruspice observe encore l'arcature des jambes, la danse du diable.
08:48 Publié dans En/tiers (Triolets quantifiés) | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 10 octobre 2012
50 Poems, 22 [508]
nom de nom
pro
pro
non d'un non
rome
rome
nonnes deux nonnes
pr o me
nons
-nous avec le diable
m
ent inconnuageux pri
ntemps
Texte original visible (avec de bons yeux) ici.
J'avais, dans la salle d'attente de l'école de musique de Tours-Nord, mon exemplaire des Complete Poems, des fiches bristol et un stylo tricolore.
10:10 Publié dans tout e.e.c ? | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 09 octobre 2012
Dial Papers, XV [980-1]
comme un homme qui(après avoir écrit
tard dans la nuit)voit sa lumière
réduite au silence.
il va à sa fenêtre
un moment il
contemple
de la grande ville fatale
l’énorme ressuscité taciturne
Corps
(et
voit
au-dessus des entre les toits
les rues soulevées
qui non-
parlent.
-elles
et il ne
parle pas.)Peut-être toutefois
en tirant sur une éventuelle.cigarette
il est désolé
éploré.et il se répète calme
-ment
des mots singuliers brefs & morts
Et il s’endort malheureux longiligne.
—tel,ma
dame est
votre amant
lorsqu’un peu il ferme les yeux
en pensant « cette nuit je n’étais dans son lit ».et la Lumière
L’im-
mense
extraordinaire Lumière ,Elle
survole prestement le peut-être monde(survole
le peut-être Aujourd'hui & les belles de jour.survole
Tout un chacun — & moi?)
des noms
& des violettes !
des navires, des pays
—/—/—/—/—/—/—/—/—/
Eléments de laboratoire.
Tout d'abord, sacrifier à la tradition === texte original ici seulement (il s'agit d'un poème non publié enr ecueil, peu connu, peu repris par les internautes).
Ensuite : je me surprends à traduire assez rapidement, avec ces petites cartes bristol, directement sur les genoux, en lisant dans le cabriolet ou sur le canapé. Autre point : le plus fastidieux est de respecter la typographie, et surtout les espaces retraits et alinéas. Or, ayant de prime abord mis cette traduction-ci en forme dans un document Word, je crois constater que Haut&Fort a conservé les espaces et interlignes, ainsi qu'alinéas etc. (Les éventuels lecteurs peuvent-ils vérifier cela ? ça doit être plutôt instable, en fonction des navigateurs.)
Dix jours pour un premier bilan. 10ème poème traduit. À ce rythme-là, trois années de travail suffiraient. Mais ne rêvons pas, rythme impossible à tenir, enthousiasme des débuts (butant déjà sur le désintérêt du l'inexistence d'un lectorat). Lors de la saisie dans Word des griffonnages bristoliens, je pensais qu'une mise en forme colorée insisterait sur l'aspect re-créatif de ces traductions, dispenserait de commentaires, de justifications, notes de bas de page. Les couleurs traceraient les lignes d'interprétation de la rendition. Pour ce poème-ci, il y aurait beaucoup à dire, et dans l'immédiat seulement ceci : pour la première fois, j'ai modifié un peu la typographie, faisant basculer l'esperluette du dernier vers de chaque partie (vers 24 et 39) à l'avant-dernier vers de chacune (rythme => changement => symétrie).
Mes majeures préoccupations : littéralité lexicale & conservation scrupuleuse des rythmes.
22:22 Publié dans Darts on a slate, tout e.e.c ? | Lien permanent | Commentaires (2)
Multikulta
Biffe. Empiffre. Rature. Et vole dans un grand sursaut lent qui s’amoncelle en myriades de divagations prêtes à l’emploi dans la bouche volage de cette demoiselle assommée par l’air du large et par ces souffles de bouée, ces feutrines dont l’appui donne une sonorité fugace à tout ce qui les touche. De près ou de loin. —— Õ —— Marteaux telles des questions posées au paysage — paysages d’ombelles dans le vent, visages striés des obèles. Dans le long moutonnement foireux et approximatif de l’océan naît une abstraction qui n’aurait pas voulu être telle, nodule sur une crête, ondoiement au sommet d’un volcan tant et si bien que les verbes même et que la syntaxe justement la place à d’autrement mondes. Soulignements ondulés à la crête des montagnes course de mollets phrygiens au creux des puys l’adjectif devenu monade sa superbe en perte de vitesse. L’altiste se prénommait Oene, sans que l’on sût s’il dessinait des trémas des tildes sur son caisson verni ou si la barre nordique l’avait secouru traversé de part en part émincé rapiécé l’altiste rabougri dans un coin nous enchante. Ce n’était pas sucré, votre caramélopée. —— Ø —— Il n’y avait pas de cirque dans notre ville humide comme un crachapiteau. Pitoyablement refaire surface les verbes dents desserrées sur une crête d’étreinte sur un cratère éreinté. Raturant biffant surtout surtout accumulant. Suerte.
(485/222)
14:55 Publié dans MUS, YYY | Lien permanent | Commentaires (0)
is 5, I, vi [233]
Raoul a une môme
môme
môme,
Raoul
a une môme et poussur
elle sait bien remuyer son boule
quand tu la vois bouger
bouger
bouger,
quand
tu la vois guincher
un coup t’aimrais bien être à la place de Raoul.
Oh si ce genre de môme
môme
môme,
oh
si ce genre de môme ve-
nait tous les jours vous tripoter l’guillôme
parle toujours de tes Sal-
Sal-
Sal-,
parle
toujours de tes Salo-
més mais aboule la poule de Raoul.
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Texte original ici, ici, ici, ou encore ici (lied de Vincent Persichetti, très mal chanté malheureusement).
————
e.e. cummings en 1926
09:17 Publié dans Brille de mille yeux, Darts on a slate, tout e.e.c ? | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 08 octobre 2012
95 Poems, 56 [728]
chez-soi cela signifie que
quand le toit
certainement fuit c'
est notre(chez-soi
cela signifie si une lune
ou un peut-être
soleil resplendit ce sont
nos aussi mon
trésor)mais qu'un im-
probablement
nonmonde s'écrase
en 1
nonillion(& donc)depetitsriens
chacun(embras-
sons nous)c'est cela
chez-soi
Texte original ici.
Epuisé, ce soir, vraiment fourbu, je pensais renoncer. Puis j'ai choisi à la va-vite ce poème que je ne comprends pas, et que j'ai traduit à la va-vite. Voici peut-être le premier véritable échec (ce qui, sur 8 essais de traduction, n'est pas un mauvais ratio — à condition que les 7 autres soient au moins des demi-réussites).
21:25 Publié dans Darts on a slate, tout e.e.c ? | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 07 octobre 2012
& - AND (Portraits, VII) — [202]
qui sait si la lune
est un ballon,lâché d'une cité fringante
dans le ciel—rempli d'êtres ravissants?
(et si toi et moi nous
y montions,s'ils
me prenaient te prenaient à bord de ce ballon,
eh bien
nous irions toujours plus haut avec ces êtres ravissants
plus haut que les maisons les clochers les nuages:
voguerions
de plus en plus loin jusqu'à une
cité fringante où personne n'est jamais allé,où
c'est
toujours le
Printemps)et tout le monde
est amoureux les fleurs cueillent les fleurs
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--------------------------
----------------
Version griffonnée vendredi. Puis beaucoup de cogitations (keen city, pretty people, parenthèses, surtout l'énoncé final flowers pick themselves)...
D'où cet encore-brouillon.
Mais le texte original : ici ou ici ou encore ici (chanté).
22:03 Publié dans Darts on a slate, tout e.e.c ? | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 05 octobre 2012
50 Poems, 41 [529]
en t'élevant vers le silence le
silence vert et sa terre blanche
tu par (embrasse-moi) tiras
dehors dans le matin le
frais matin et son monde douillet
(embrasse-moi) tu partiras
vers le soleil radieux le beau
soleil radieux et sa clarté robuste
tu partiras (embrasse-moi
au fond de ta mémoire de ton
souvenir et bien dans ta mémoire
je) embrasse-moi (partirai)
Texte original du poème d'e.e. cummings ici, ici ou encore ici.
Rappel : j'essaie, outre tout le reste, de traduire un poème de cummings par jour.
23:05 Publié dans Darts on a slate, tout e.e.c ? | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 04 octobre 2012
FINIS (Uncollected, 28) [878]
FINIS
Par-dessus les eaux paisibles
le jour tombe
la nuit monte
inonde le soleil couchant à la douce magnificence
En un salut doré
lancé fièrement à l'ouest
pendant que le crépuscule blême
vacil-
lant vi-
re aux
Ténèbres
advient l'appel gracieux des dernières lueurs
Appel à la quiétude
ainsi quand la vie viendra à manquer
Puissé-je debout sur les
rivages
du dieu
éternel voir mon soleil couchant
Inonder le ciel
par-dessus les eaux paisibles
21:56 Publié dans Darts on a slate, tout e.e.c ? | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 03 octobre 2012
Tulips and Chimneys - POST IMPRESSIONS, XI [114]
je vais proférer un arbre,Personne
ne m’en empêchera
mais pour commencer
la terre ,l’impitoyable obscurité orale
qui bouillonne de tout son instinct ténu
je veux faire
un
rêve
je
pense rêver de roses et
le printemps lui apportera
des lombrics grouillant dans la glaise.
(puis à force
de grimper
sur des muscles hauts et précautionneux
je me fondrai dans un silence nerveux et précis….Mais pour commencer
toi)
appuie un peu pour
commencer,ce seront des feuilles
et appuie un peu plus fort
des roses
juste un peu plus fort
pour finir nous
sur cette flamme ce râle d’immense net
pesant baiser humide grimpant hideux de nos
larges
hanches
menues,O
.appuie
des lombrics grouillant dans la glaise
Texte original ici.
14:44 Publié dans Darts on a slate, tout e.e.c ? | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 02 octobre 2012
ITEM (is 5) [241]
ô cet homme est si
Serveur
cette;femme est
veuillez fermer cette
la moue Et sourire narquois affectueux
pyramides interminables,de serviettes
(cet homme est oh si las de cette
une porte s’ouvre seule
femme.)ils pour ainsi dire ont
été Amoureux?
maintenant
elle ouvre trop grand la bouche
et:s’attaque à son Homard sans
pattes mêlées sous la
pitié.
(fin des hors d’œuvre)
#####################
Frustration de ne pas avoir rendu avec force la chaîne WaiterAndLoveLobster. (ServeurEtAmoureuxHomard, ce n'est pas folichon.) Pour l'"exit" du dernier vers, hésité à mettre carrément "tchao les hors d'oeuvre". Et le o/oh est un sème au transfert insoluble.
17:55 Publié dans Darts on a slate, tout e.e.c ? | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 01 octobre 2012
Tulips & Chimneys - Portraits, VII [75]
d’évidents invisibles
exquis le vol planant
près des sombres portails
des yeux peinés d’une fille
sincèrement étonnés
une pose une blessure
sublime retenue
la bouche précise d’un garçon
désormais penche la tête de faune
désormais la fleur intime rêve
de lèvres qui s’écartent
sans bruit sur la syrinx
Crevé, j'étais à deux doigts de renoncer, dès le deuxième jour, à traduire régulièrement. Donc j'ai préféré choisir un poème "facile", et le traduire vite fait, quitte - j'espère - à le reprendre quand je m'apercevrai que, vraiment, ce premier jet est inqualifiable. Mais l'érotique (Mallarmé) n'en est pas rien.
Now off to bed...
21:57 Publié dans Darts on a slate, tout e.e.c ? | Lien permanent | Commentaires (0)
201-1000-1206
Il avait du mal à soupeser ces premiers mots d’octobre, ces premières heures du mois signant, au moins théoriquement, la fin de l’été. La voix qu’il écoutait, là, pourtant, était printanière, et le soleil contre la vitre sale de son bureau – lui aussi : printanier. Avoir commencé ce mois dont il souhaitait qu’il infléchît le cours de son travail – et peut-être, de ses projets d’écriture – en apprenant trois mots aussi rares qu’utiles (obèle, cotice et contre-cotice) n’était pas même un signe. Fallait-il les écrire en italiques, ici ? La très jolie et très élégante jeune femme qui, au moment où il était entré dans le parking souterrain des bords de Loire, attachait son vélo en frôlant de la main sa très élégante et très jolie jupe pourpre ne lui avait pas évoqué sans raison ce nom d’oiseau quelque peu mystérieux et cocasse, le Cordon-bleu à joues rouges. On n’en trouvait plus, dans la péninsule. Avoir achevé, aux derniers feux de septembre (onze heures du soir, le feu était une lampe de chevet), La Première défaite de Santiago Amigorena ne l’empêcherait pas de n’en rien dire encore, et de placer plutôt son premier texte d’octobre sous le haut patronage d’une autre plume : Fabienne Raphoz.
09:40 Publié dans MAS, Pêle-mêle | Lien permanent | Commentaires (0)