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jeudi, 21 septembre 2006

25

    zoo de Beauval

monde ouvert sur des grillages

enfants bouche bée

 

mon pantalon élimé

accapare le poème

 

Balzac 00.03

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mercredi, 20 septembre 2006

24

    une belle fille

place René Coty passe

un coup de vent brusque

 

décoiffe les ambitions

sensuelles des chalands

 

Balzac 00.02

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mardi, 19 septembre 2006

Les Douceu

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C'est tremblé because calèche.


Dans les Récits de la Kolyma, les crachats gèlent en plein vol. Pourquoi est-ce que je pense ce soir samedi à Chalamov, à son livre sublime ? Remettre métier sur ouvrage. Remettre mémoire à filer dans le cocon des heures. Cartons jaunes lancés à pleine volée dans le désert.

Trident multi-bus

arrêt

ce n'est pas

      vraiment évident

avec l'eau

chopin

parapluie

      dégoulinant sur

mon cartable

iut

jeune fille

      monte à l'I.U.T.

japonaise ?

passerelle

suie suante

      qui suinte en tous sens

sur la ville

mirabeau

je me suis

      trompé choisissant

le bus 11

ursulines

sous la pluie

      je cours jusqu'au bus

électrique

cathédrale

c'est comme un

      taxi qui m'emmène

rue Zola

rue Zola

enfin je

      remonte la rue

Nationale

université

 

23

    Jardins de Valmer :

des sculptures de tous styles

émaillent l'espace,

 

tricot de vert et de ferraille. 

Un bourdon tète les figues.

 

lundi, 18 septembre 2006

22

    n'est plus défunt sous

la pluie ininterrompue

parfum de la menthe

 

la clef fanée j'ai du mal

à me faufiler chez moi

 

Pierre fleury

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    (il y a sur l'arrière de la mairie un passage indiqué "réservé au personnel" mais que tout le monde emprunte,

 

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un corridor carrelé tel qu'au temps de Fleury,

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que seuls Lodève et les mordus de Saint-Simon connaissent encore)

 

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François Bon. C'était toute une vie. Verdier, 1995, p. 32

 

 

 

Images, Tours, 13 janvier 2006.

Balzac 00.01

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Pereira du PRG

    M. Hervé Mesnager, responsable du PRG dans le Loir-et-Cher, tient un blog vraiment personnel et courageux. Au moins, ce n'est pas la sauce fade et consensuelle servie dans la quasi-totalité des blogs d'élus...!

Il semblerait qu'il ait eu autrefois un autre blog sous le pseudonyme de Pereira, à cause de Pereira prétend, le très beau récit de Tabucchi (film (je ne sais plus de qui) à voir aussi).

Eh bien, figurez-vous que le Pereira du PRG prétend que pour entrer dans l'oeuvre de Lobo Antunes, il est tout à fait possible de commencer par le dernier... Euh... si l'on sait que j'admire beaucoup et ai lu avec délices la plupart des romans de Lobo Antunes mais que j'ai fini par renoncer à finir Bonsoir les choses d'ici-bas (après 500 pages quand même), on comprendra peut-être que je m'inscrive en faux contre ce conseil. Mais lire Lobo Antunes, oui, c'est incontournable ! Alors, par lequel commencer ? Un des deux EX peut-être : Explication des oiseaux ; Exhortation aux crocodiles (le plus beau mais sur le versant difficile, lire ramant...)

(Je ne parle presque jamais, ici, des autres blogs que je lis. Il faudra que je me décide à faire une liste de liens, un jour ou l'autre. Celui de M. Mesnager, hormis un titre peu imaginatif et l'absence totale d'italiques, mérite d'être découvert.)

 

09:55 Publié dans 1295 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Littérature, Ligérienne

dimanche, 17 septembre 2006

Eaux d'ici (Odyssey)

    Le cours de l'Indre m'est cher.

Vienne la Loire.

 

20:05 Publié dans Minimalistes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Ligérienne

Rue Tartifume

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    Messages pour les masques : ne laissez pas traîner votre bois trop près des enclumes.

 

 

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Message pour les danseurs : que peut bien signifier ce toponyme/patronyme tartifume ? Hormis Bruneau de Tartifume, Google ne signale qu'une foultitude de rues Tartifume, ce qui ne m'avance guère...

21

    bus 8 pas bondé

midi passé la buée

masque l'avenue

 

et revire le Pont bleu

au fond la mémoire grise

 

Zone d'ombre près / du parasol replié

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Le lampiste cherche sa proie.

Saint-Emilion, poireaux, en piste
Et qu'en sauce un cheval de Troie
Fasse enfin trinquer les lampistes !

 

samedi, 16 septembre 2006

20

    noire collégiale

pierres noires de l'oubli

rue de Châteauneuf

 

noire rue de Châteauneuf

par le gris rongée la pluie

 

vendredi, 15 septembre 2006

Sur le pont Mirabeau

Vendredi, 8 h 35. 

    Depuis quelque temps, je me suis mis à reprendre le bus. Il pleut. Une petite pluie fine. Lentement le flot des véhicules traverse le pont Mirabeau. J'ai tout loisir de contempler barques, gabares, aigrettes, bancs secs que viennent progressivement recouvrir des vagues discrètes.

Superbe, dans une position singulière, un héron cendré guette, posté – comme marchant sur l’eau – entre deux branches mortes qui dépassent de la surface.

Nous quittons le pont Mirabeau.

19

    territoire ciel

le Pont de Fil sous la pluie

sa musique grise

 

comme une géographie

de l'âme en plein désarroi

 

mardi, 12 septembre 2006

Jardins de Valmer, 5

medium_Valmer_September_2nd_106.jpg    Chapelet d’andouilles ! Ô, j’ai lieu de louer !

Vous pendez durement, mollement, comme un dais.

Tout est truqué, tout faussé. On s’endort avec vous.

Andouilleries de curcurbites, courbées sous le poids des ânées, vous pouvez braire, ou vous taire. On ne vous mènera pas, biches, jusqu’au cerf. Pas braire ni bramer ! À quatre vous pendez.

Sous vous poussa la mandragore.

07:55 Publié dans 59 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne

lundi, 11 septembre 2006

Jardins de Valmer, 4 : La mante religieuse de Jean-Luc Goupil

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    Elle tient entre ses pattes antérieures un globe. Je crois qu’elle le gobe. Je la vois le gober. Au désert vert de sa tôle, dans les jardins, pas loin d’une théorie de coloquintes, le toboggan réagencé nous entraîne dans notre chute. Silence !

04:15 Publié dans Minimalistes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne

samedi, 09 septembre 2006

Épeautre, épisode I

    Ce matin, au marché de la place René Coty, j’ai acheté un pain d’épeautre (500 grammes ; 2,40 €).

vendredi, 08 septembre 2006

Quelle idée, vraiment...

    Quand je passe au Livre, je n'en ressors jamais les mains vides.

Certains esprits chagrins se plaignent de la pléthore de titres publiés. Abondance ne nuit pas. Ce dont il faut se plaindre, c'est que Nothomb, Houellebecq ou Marc Lévy soient les auteurs les plus vendus. Mais sinon, l'avalanche, elle, ne me gêne pas. Si on publiait moins de titres, ce seraient les livres les plus audacieux, les textes difficiles, les traductions du polonais ou du serbo-croate qui passeraient à la trappe.

Bref : quand je passe au Livre, je ne sors jamais les mains vides.

Aujourd'hui, ma moisson : Anthropologie d'Eric Chauvier, Lichen, lichen d'Antoine Emaz, Mémoire du mal d'Emmanuel Laugier, L'Aphonie de Hegel de Mathieu Bénézet et Quelques animaux de transport et de compagnie de Jacques Rebotier.

22:55 Publié dans Unissons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne

Approches de l'adversité en milieu universitaire

    La réunion commença, dans la petite salle à l'atmosphère viciée. La responsable de formation était assise face à moi. C'est une dame que je connais un peu, que j'aime bien, a priori. Je remarquai qu'elle avait les ongles des orteils peints de cinq couleurs différentes (rose, bleu, orange, vert, marron au pied droit, et bleu, marron, rose, vert, orange au pied gauche), dans des sandales de type oriental.

Au cours de son speech (car ce n'était ni un topo, ni un laïus, ni une prise de parole), qui a duré moins de cinq minutes, elle a notamment prononcé les phrases suivantes (liste non exhaustive) :

Les étudiants s'interrogent sur pourquoi ils sont là. (Et moi donc...)

Il faut donc des personnes référents, comme quelqu'un qui seront là... (Intéressant.)

Nous mettons cela en place afin qu'ils puissent faire le point sur où ils en sont de leur réflexion. (De la syntaxe, pas d'ombre.)

 

Une jeune collègue qui a un certain poids, apparemment, dans cette formation de didactique, prend à son tour la parole, et nous explique comment faire pour que les étudiants "inter-agissent entre eux" et pour que, par la suite, nous puissions "inter-agir avec eux".

Eh bien...

08:30 Publié dans MOTS | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Ligérienne

mercredi, 06 septembre 2006

19. Les Grands Ciseaux

    Le soleil brûlant suffit à déclouer mon cercueil. Morbid kid. Laurent m’a tenu la jambe pour me parler des Bienveillantes, qu'il trouve médiocres et même douteuses, en me soufflant la fumée de sa clope au bec. À l’aller, dans le bus 11, il y avait une jeune fille blonde vêtue d’une robe rose très courte, sac à main rose et tongs assortis, que j’ai d’ailleurs revue une heure plus tard place de Châteauneuf, accompagnée d’un brun mal rasé et portant beau.

Cette propriété, pourtant, est plus délabrée, paraît plus petite que celle appelée Les Petits Ciseaux – son bois fané.

16:41 Publié dans MAS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne

lundi, 04 septembre 2006

29. Les Grands Ciseaux

    Nul ne le sait, mais en d'autres temps je me mourais d'amour pour une étoile. Elle sombra corps et biens dans l'eau de vaisselle sale, infecte, ou dans la Voie Lactée, ce qui revient au même. Les soupirs d'amour, comme un duettino, émurent la duègne, qui me rossa de belle façon. Qu'elle aille se faire voir, pensai-je

Devant son miroir, digne, la duègne rend son tablier, mais César n'en veut pas. Las, langoureux, il préfère voir s'égorger deux lions armés de glaives.

10:01 Publié dans 410/500 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne

dimanche, 03 septembre 2006

Jardins de Valmer, 2

    Aristo et Alambic sont deux chiens (chiots ?) à pedigree, de race indéterminée pour moi qui n’y connais rien. Ils folâtrent dans les jambes d’une très jeune jument qui s’affole. Plus loin, David Vanorbeek, “sculpteur flamand autodidacte”, a ciselé une grande mante religieuse en barbelés, et divers autres insectes dans le labyrinthe sis sur la haute terrasse.

Arnaud Villé, photographe à Vouvray, expose vingt-neuf de ses images d’insectes, très belles macros, aux deux niveaux d’un ancien pigeonnier (?) – quinze à l’étage et quatorze au rez-de-jardin.

Un autre Arnaud Boisramé, lui aussi sculpteur sur ferraille, a le goût des calembours et a nommé une de ses miniatures “Sourire dent fer”.

Jean-Luc Goupil, lassé peut-être de jouer des tours à Ysengrin, combine ses insectes géants de manière astucieuse mais a la mauvaise idée, comme trop d’artistes contemporains, de donner, pour chacune de ses sculptures, une explication restreinte sur le cartouche, qui montre à quel point le “sens” si étroitement défini est conventionnel, bien-pensant, a partout traîné. Toutefois, son scolopendre, composé ou constitué de 35 couscoussières, avec 17 paires de pattes, est très réussi.

Nous avons bien sûr humé la lavande, et les fragrances inconnues des Ageratum. Nous n’avons pas revu Alcoolo et Artémis.

samedi, 02 septembre 2006

Jardins de Valmer, 1 (version 313/381)

    À Valmer j’imagine qu’il faudrait tourner ici une nouvelle version des Liaisons dangereuses – avec Jean-François dans le rôle de Valmont – et Rufus interprétant la marquise – à condition de représenter ses scènes près de la Charente – surtout qu’il y a – non loin de ces jardins et de leur « pergola des cucurbitacées » – le château de Jallanges – où les cigognes pleurent Pascal.

21:40 Publié dans 59 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne

Jardins de Valmer, 1 (version 563/690)

    Dans les jardins de Valmer – plutôt que de me transformer en l’un de ces insectes de ferraille – mante religieuse ou scarabée cherchant son samsara – ou en l’une de ces cigognes du grand carré potager – j’imagine qu’il faudrait tourner ici une nouvelle version – des Liaisons dangereuses – avec Jean-François Balmer dans le rôle de Valmont – et Rufus interprétant la marquise – sans pousser le bouchon, mais à condition de lui faire jouer toutes ses scènes près de la Charente, à Verteuil – surtout que – Cécile ne nous en tienne pas rigueur – il y a – non loin de Chançay, où défile la « pergola des cucurbitacées » – le château de Jallanges (vol plané) – où les cigognes pleurent Pascal.

20:30 Publié dans YYY | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne

mardi, 18 juillet 2006

Galerie Nationale

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Si vous posez, d'un doigt songeur,

    Votre regard sur la verrière,

Un garçonnet face aux immeubles

   Encadrera votre semaine.