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mardi, 20 février 2007

Dans l'étau

    Il y a plus de neuf mois, je relatais, dans ces carnets, l'histoire curieuse du pont de Lussac, et de nos tribulations dans cette bourgade poitevine. //////////// Tout ce qui s'emmêle trouverait une ébauche d'explication ici. ///////// Ce pont, à le revoir, à me le remémorer, ne siérait-il point à la palette du Lorrain ?

(Ces cinq piles seules, et rives qui chaloupent.)

21:40 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (11)

lundi, 12 février 2007

Sapin fausse neige

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    Hier, à Amboise, face aux murailles, caché derrière un tonneau, une poubelle et une de ces jardinières laides façon caisse où sont plantés des arbres rachitiques...

... un sapin recouvert de fausse neige s'apprêtait à finir ses jours à la benne.

(François Bon, dont j'ai déjà parlé ici, ou encore ailleurs, a photographié il y a un mois environ une vraie théorie de sapins livrés aux éboueurs. Rues de Paris et de Navarre, société de consommation...)

14:40 Publié dans Soixante dix-sept miniatures | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Ligérienne, écriture, Photographie

dimanche, 11 février 2007

Ciel clins coupés

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    On tarde un peu à voir, dans cette vue du ciel, les arceaux (clins, cils froncés, empreintes de cerfs dans la terre bleue peut-être) qui traversent l'azur, et traversent l'image de biais, à la parallèle des nuages effilochés, comme des parenthèses de brume qui seraient nées en bas à gauche, vol de grues dont la queue - sur la fin du thermique trop tôt abandonné - figure presque en haut, tout à droite. C'est que (est-ce la vitre sale) j'avais posé, conduisant, l'appareil photographique allumé, objectif vers le haut, dans le vide-poches qui occupe le milieu du tableau de bord, et que me prit (sait-on pourquoi) le caprice d'appuyer sur le déclencheur, à un feu rouge. Ciel bleu, nuées, parenthèses alors que j'attendais quelques bouts de bagnole.

18:35 Publié dans 721 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Photographie, Littérature, écriture

samedi, 10 février 2007

Nu ?

    Les cercles forment des cercles forment des cercles forment des cercles des cercles forment encore des cercles et ainsi à l'infini. Hier, vers cinq heures, allongé, les yeux ouverts, je contemplais le masque béti aux yeux fermés aux longs yeux allongés, au front bombé yeux effilés, et je le comparais à la verdure à l'escalier aux scènes du jardin, aux bâtons de commandement alignés contre la haie de thuyas, les yeux ouverts allongé je le contemplais, la coiffure stylisée comme un rapace qui s'éloigne à lentes planées, et l'oiseau s'éloignant au sourire mystérieux doux serein apaisé apaisant je le contemplais et le comparais maintenant les yeux fermés. Alors, les cercles formèrent des cercles forment des cercles formaient des cercles forment formeront des cercles, et ainsi à l'infini.

09:40 Publié dans 721 | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : Littérature, Art, Poésie

vendredi, 09 février 2007

Knots

    Il est arrivé aujourd'hui, dans son emballage de carton grossier. Je l'ai contemplé, palpé, ouvert timidement. Knots. Le dernier roman de Nuruddin Farah, paru aux Etats-Unis le 1er février. Merci à la fière Amazone.

21:40 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Littérature, Anglais

jeudi, 08 février 2007

Fuvallat

    De quel instrument joue-t-il sur Fuvallat ? Si j'en crois mes faibles connaissances en hongrois*, fuvallat signifie "vent", "souffle d'air". Souffle, peut-être, sur ce bref solo, la folie du prénom hébreu...

Une flûte très aiguë ? Un instrument d'Europe centrale ? Je pencherais pour la flûte. Le souffle, spasmodique, rythme les minutes, et s'échappent les spores, par tous les pores. Go and find some more ore in Singapore...

 

* Mais, pour ces langues finno-ougriennes, je me fais aider !

13:50 Publié dans J'Aurai Zig-Zagué | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Jazz

Frère cadet

    Fêtons dignement & joyeusement le premier anniversaire de

Musicien masque de mots

 

en ouvrant un site dédié aux musiques que j'aime & écoute :

No Foggy Clouds Here

 

08:00 Publié dans MUS | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Musique

mercredi, 07 février 2007

Encres traversées

    Plus que jamais plongé,

plus que jamais plongé dans les mots de Michaux

plus que jamais plongé dans la fournaise froide des encres de Michaux

plus que jamais

plus que plongé

 

Plus que jamais mordu,

hameçonné mordu morfondu mordufondu par ces mots

ces encres ces signes ces rythmes

plus que jamais mordantes

et plus que jamais chaudes

plus que jamais brûlantes

 

Plus que jamais la magie

et plus que la magie d'un homme qui avance,

langage dressé sur ses poteaux

ses guindeaux

ses lourds poteaux de mine

ailes légères qui

plus que jamais virevoltent.

 

Plus que jamais je lis

Michaux.

 

11:10 Publié dans MOTS | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Poésie, Littérature

mardi, 06 février 2007

N'être océan

   Si seulement désirer n'être océan était une fable,

vertige brûlant,

tuerie par le souffle

aux gouffres rituels,

une                                                                fable :

je m'oindrais

d'eau au moindre caprice du vent

aux moindres frémissements du                      temps.

 


podcast

Another Mr. Lizard. [em] II.

16:10 Publié dans Les Murmures de Morminal | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : Poésie, Jazz, Littérature

lundi, 05 février 2007

Ode to Liberty, XI (piètre tentative de traduction)

    Ayant écrit, ici, il y a quelques jours, mon enthousiasme pour l'Ode à la Liberté de Shelley, je me suis "attaqué" à la traduction de la strophe XI. Cette métaphore militaire ne messied point. Un vrai champ de bataille, ou de ruine. Non seulement je me trouve incapable de rendre le mouvement furieusement cuivré de ces 15 vers autrement que par de sottes lourdeurs, ampoules rhétoriques à quatre sous le flacon, mais je n'ai même pas eu le courage de chercher à relever le défi des rimes.

(Le schéma des rimes, semblable dans chaque strophe de l'Ode, est d'une belle complexité : ABABCDDDCECEDEE. Cette structure enlaçante, envoûtante, ne se trouve de subdivisions qu'au gré du sens. Dans la onzième strophe, on pourrait sans doute proposer : ABAB CDDD CECEDEE. Ce qui est certain, c'est que le "When" qui se trouve au début du vers 9 marque le véritable tournant de la strophe.)

Découragé, je colle toutefois ci-après ce premier brouillon frustrant. Le texte intégral de l'Ode est disponible ici. Je donne le texte original, non en regard, mais en frontispice.

 

XI

The eager hours and unreluctant years

    As on a dawn-illumined mountain stood,

Trampling to silence their loud hopes and fears,

    Darkening each other with their multitude,

And cried aloud, ' Liberty ! '  Indignation

        Answered Pity from her cave;

        Death grew pale within the grave,

And Desolation howled to the destroyer, Save !

   When, like Heaven's Sun, girt by the exhalation

      Of its own glorious light, thou didst arise,

Chasing thy foes from nation unto nation

    Like shadows; as if day had cloven the skies

At dreaming midnight o'er the Western wave,

    Men started, staggering with a glad surprise,

    Under the lightnings of thine familiar eyes.

 

XI

    Les heures vives, les années enthousiastes

Comme au sommet d’un mont embrasé par l’aurore

    Étouffaient leur espoir vibrant, aussi leurs craintes,

Et s’entr’obscurcissant d’être par trop nombreuses.

Elles tempêtaient : « Liberté ! » — L’Indignation

        De son antre répondit à Miséricorde.

        La Mort blêmit au fond de son tombeau.

La Désolation, face au saccage, hurlait : « Au secours ! »

Lorsque, tel le Soleil ceint des flamboïements

    De son éclat glorieux, tu te dressas,

    Chassant tes ennemis de contrée en contrée

Telles des ombres : tout comme si le jour avait fendu les cieux

    Au minuit rêveur, sur la vague d’Occident,

Surpris les hommes sursautèrent, titubant de joie,

    Face aux éclairs que dardaient tes yeux inconnus.

15:10 Publié dans Darts on a slate | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Traduction, Poésie, Littérature

dimanche, 04 février 2007

Fauteuils sur cour

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21:50 Publié dans Brille de mille yeux | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Ligérienne, Photographie

samedi, 03 février 2007

Rue de Carcassonne

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    Je crois bien qu'il n'est ici-bas

de bonheur complet pour perso-o-o-o-onne.

18:10 Publié dans Rues, plaques, places | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : Photographie, Ligérienne

vendredi, 02 février 2007

Reste Oran

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. Flairez

les

reflets.

18:05 Publié dans Brille de mille yeux | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Photographie, Ligérienne

jeudi, 01 février 2007

Jérôme Le Royer de la Dauversière

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    Buste de Jérôme Le Royer de la Dauversière.

 

 

 

La Flèche.

18:00 Publié dans Brille de mille yeux | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : Photographie, Ligérienne