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mercredi, 12 avril 2006

Codex un poco Faenza

    Dédier une semaine à saint Ouen, prendre les eaux à Eugénie et les orgues à Rouen. J’ai appris récemment que lycaon se prononçait vraiment [likaon] et non [likã], comme, par analogie avec Laon, paon, faon, taon, je me l’étais figuré. Mélopées qui défigurent les visages du Christ, mais on n’est pas à l’abri d’un sursaut de cabri, d’une ruade d’âne, d’une valse chevaline débridée qui viendra, par la faune, remettre nos préjugés à leur place. Dans le square noir de monde, les feuillages applaudissent à tout rompre.

07:15 Publié dans Onagre 87 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : TRES GRANDE MUSIQUE

Ba

    En avril grimpe gentiment le baril.

04:00 Publié dans Quel mois... | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 11 avril 2006

Virevoltes, 19

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    J'aime à la folie les hendécasyllabes,

alors, ressorts,

soyez forts de vos fleurs.

20:55 Publié dans Virevoltes | Lien permanent | Commentaires (5)

Virevoltes, 18

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    Vous ramez au fond de vos yeux, éperdus

comme la biche

aux abois, ombre morte.

17:10 Publié dans Virevoltes | Lien permanent | Commentaires (6)

Précoce préciosité

    "Comment sortir de la crise du CPE ? Après la météo, vous entendrez les préconisations de Laurence Parisot." (France Info, il y a quelques minutes)

Le mot préconisations m'a choqué, heurté l'oreille. Il existe pourtant, d'après mon fidèle Robert culturel, et en deux sens : 1/ acte solennel par lequel le pape ou un cardinal préconise un évêque 2/ action de recommander avec insistance. Le premier sens est attesté depuis 1680, le second depuis 1852. Dont acte. J'avais dégainé plus vite que mon ombre, et par ignorance.

Toutefois, ce mot est bien vilain, et, hormis son sens technique ecclésiastique (dont je ne peux imaginer qu'il s'applique à la "patronne des patrons"), qu'apporte-t-il de plus que des termes plus avérés et mieux-sonnants, comme recommandation, conseil, objurgation, avis ou exhortation ? Je n'ai pas trouvé, sur la quarantaine d'occurrences glanées ès les recoins de la grande Toile, une seule phrase qui ne gagnerait grandement à voir l'un de ces termes se substituer à cette bien vilaine préconisation...*

Me perdant dans les méandres du dictionnaire, as is my wont, je déterre cette jolie phrase de Léon Bloy : "l'objurgation amoureuse recommença, plus enflammée, plus véhémente". Elle est tirée d'un texte (roman?) intitulé Le Désespéré. Tout un programme...

 

En somme, il faut bien dire que je ne trouve pas le verbe préconiser très heureux non plus, si ce n'est dans ce quatrain de Brassens :

Ne laissons pas, quelle pitié,

Notre lune de miel quartier

De la zone. Je préconise

Qu'on l'ait vécue en Italie

Sous le beau ciel de Napoli

Ou de Venise.

(Retouches à un roman d'amour à quatre sous)

 

 

* Cette phrase elle-même est bien vilaine. Comment la tourner autrement ? Sur la quarantaine d'occurrences trouvées ès les recoins de la grande Toile, il n'y en pas une que ne dépare ce terme bien vilain. [???] Pas terrible non plus.

14:30 Publié dans MOTS | Lien permanent | Commentaires (1)

Virevoltes, 17

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    L'anableps échoué, sur le carreau froid,

me fixe de

ses deux yeux bleus frileux.

13:25 Publié dans Virevoltes | Lien permanent | Commentaires (5)

Blocage des Tanneurs, suite

    Je reviens de l'Université, et plus précisément du site Tanneurs, où je travaille habituellement. Ce site est aujourd'hui, comme hier, entièrement bloqué. Cela faisait sept semaines que les cours n'avaient plus lieu, à la suite du blocage, mais il était encore possible de se rendre dans les bibliothèques, de rencontrer les collègues, d'assurer les réunions de travail, les projets de recherche, et même de rencontrer les très nombreux étudiants désemparés et inquiets.

Suite à une A.G. mouvementée, hier soir, les étudiants, de facto fort minoritaires, ont décidé de poursuivre le blocage. J'ai discuté une vingtaine de minutes avec la quinzaine de personnes qui bloquaient l'accès à l'accueil (des étudiants et au moins un membre des personnels IATOS), afin de comprendre leurs motivations dans ce durcissement tout à fait ubuesque et contre-productif du mouvement. La discussion ne s'est pas envenimée, car je suis resté (à ma grande surprise) très calme : de fait, les étudiants qui se trouvaient là sont de véritables illuminés, et il n'y aurait pas eu grand sens à batailler. Quand on commence à vous dire qu'une intersyndicale n'est représentative de rien et que l'UNEF (dont je déteste depuis longtemps le discours) est un syndicat de droite, autant laisser filer... Ce qui est certain, c'est qu'un tel durcissement ne sera compris de personne, et qu'une infime minorité de la société civile ou de la communauté enseignante restera solidaire d'actions aussi démesurées et inappropriées.

En un sens, ils ont raison : ils n'arrêteront le mouvement que lorsque la totalité de la loi sur l'égalité des chances sera abrogée et que le gouvernement aura démissionné. C'est un brin jusqu'au-boutiste, je vous l'accorde. Dans l'immédiat, cela signifie surtout que les cours ne reprendront pas, puisque les examens devaient commencer le 9 mai, et que le taux d'échec sera très nettement supérieur à ce qu'il est d'habitude. Pour qu'il y ait un véritable assouplissement de l'évaluation, il faudrait que les enseignants puissent évaluer quelque chose. Inversement, on ne peut pas, selon la formule consacrée, "brader les diplômes". Eh bien, je peux vous dire qu'on ne va pas les brader ! Quand bien même on le voudrait, on ne pourrait pas...

12:00 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (3)

Si

    En avril, je bâtis châteaux au Brésil.

10:40 Publié dans Quel mois... | Lien permanent | Commentaires (3)

Virevoltes, 16

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    Esseulés, nous voyageons avec les djinns

Des jours enfouis,

Enfuis sans crier gare.

09:40 Publié dans Virevoltes | Lien permanent | Commentaires (5)

Hodie

    Aujourd'hui, mon fils a cinquante-sept mois. Aujourd’hui, pour la première fois depuis longtemps, il n’avait vraiment pas envie d’aller à l’école. Aujourd’hui, comme hier, sa maîtresse était remplacée par une dame qui ne dit (aux petits ni à leurs parents) ni bonjour ni au revoir, ne surveille pas les enfants dans la cour, et se laisse totalement déborder dans la classe. Aujourd’hui, comme hier, sa maîtresse était absente, car elle ne se remet pas d’avoir couru le Marathon de Paris dimanche dernier. Aujourd’hui, on va « faire aller ».

08:45 Publié dans Onagre 87 | Lien permanent | Commentaires (2)

Air varié sur les jeux de fond

    La lourde voix s’envole, et le chant débroussaille l’air. Des coups de ciseau gravissent les montagnes. Joris Verdin joue sa composition, la note tenue sur l’émoi, et le fil glissant de son étonnement.

07:10 Publié dans MUS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : TRES GRANDE MUSIQUE

lundi, 10 avril 2006

Tariq :: Dynamo :: Goddard

Tariq Goddard. Dynamo. Sceptre, 2003.

 

    Il y a quelques jours, j’ai achevé la lecture de Dynamo, le dernier roman paru * de Tariq Goddard.

Ce jeune romancier britannique paraît se spécialiser dans les romans qui se passent durant la période des années 1930, et en particulier ses aspects les plus troubles, puisque, après un premier roman, Homage to a Firing Squad, qui s’attachait à un épisode fictionnel (et ironiquement sanglant) de la guerre civile espagnole, il plonge ici ses lecteurs dans le Moscou des années noires et des purges, en un récit tout aussi « microcosmique », puisqu’il s’agit de la semaine précédant le match de football opposant le Dynamo, l’équipe du Parti, au Spartak. L’essentiel de l’histoire, comme le titre ne l’indique pas, est racontée du point de vue des dirigeants du Spartak, qui sont sous le coup des plus graves menaces s’ils ne laissent pas gagner leurs adversaires mais reçoivent aussi un coup de téléphone difficilement interprétable du camarade Joseph Staline – no less ! Le roman s’achève au moment du coup d’envoi, sans qu’il soit possible de déterminer avec précision quelle est la décision prise par joueurs et dirigeants.

Comme il est fréquent dans ce type de roman historique reposant sur un principe d’attente, sinon de suspense, plusieurs histoires se croisent ou s’enchevêtrent : celle de l’avant-centre Radek, qui, au comble du désespoir amoureux, refuse de jouer ; celle des deux dirigeants, Tomsky et Copic ; celle de Josip, Catalan qui a fui l’Espagne franquiste pour échouer dans une dictature où le quotidien s’avère plus atroce encore ; celle de Koba, espion malgré lui, et qui se suicide à la fin du neuvième chapitre ; enfin (entre autres), celle de Slovo, qui tombe amoureux fou de la femme interdite, à savoir de la maîtresse et victime de Klimt Grotsky, chef de la police secrète et dirigeant du Dynamo !

It’s a good read, comme disent les critiques anglais. Le récit évite la plupart des pièges liés à son sujet “historique” et donne une vision convaincante de la vie moscovite de ces années-là (pour ce que j’en sais…) Toutefois, je dois avouer que le style de Tariq Goddard a tendance à me hérisser, par trop de nonchalance affectée. Ainsi – et c’était déjà le cas dans son premier roman – je n’arrive pas à passer outre l’invraisemblance (minime, m’objectera-t-on) qui consiste à faire parler des Russes (ou des Espagnols) de la fin des années 1930 dans l’argot anglais de la fin du vingtième siècle. Déjà, la convention qui consiste à faire parler un ensemble homogène de locuteurs « allophones » dans une langue qui n'est pas la leur a parfois du plomb dans l’aile… mais là, il pousse le bouchon, pour employer une autre métaphore familière.

Speaking of metaphors, Tariq en emploie des vertes et des pas mûres (par exemple tout en haut de la page 208, quand il compare Copic à un dinosaure en hibernation (!)). À coup sûr, il a l’art de surprendre (et c’est, sur l’ensemble du roman, un compliment).

De très nombreux passages sont remarquablement écrits. Pour n’en prendre qu’un, le réveil de Radek au début du chapitre 11 :

The banging Radek had thought he had heard in his sleep was in fact coming from his window; a flotilla of snowballs were being hurled at it by what sounded like banshees. He grabbed the window nearest to his bed and flung it open. Above him the sky was coughing up clouds, like clots of blood, and below the crowds were roaring his name, his name and that of his team, and there weren’t just a few of them gathered here, there were thousands. (p. 246)

 

 

* Aucun des romans de T.G. n’a été traduit en français. Vérification faite, il a publié l’an dernier un troisième roman, The Morning Rides Behind Us. L’absence de toute traduction est curieuse, car il s’agit d’un auteur déjà assez connu en Grande-Bretagne, dont l’édition française suit généralement les tocades avec beaucoup d’attention.

12:55 Publié dans Les Murmures de Morminal | Lien permanent | Commentaires (11)

Malcolm III, successeur de Macbeth...

    ... fut, si l'on en croit le site d'histoire écossaise que recèle Electric Scotland, couronné en avril 1057, profitant ainsi de la vacance du pouvoir.

Malcolm III, better known in history by the name of Malcolm Ceanmore, or great head, vindicated his claim to the vacant throne, and was crowned at Scone, 25th April, 1057. His first care was to recompense those who had assisted him in obtaining the sovereignty, and it is said that he created new titles of honour, by substituting earls for thanes; but this had been disputed, and there are really no data from which a certain conclusion can be drawn.

 

Sic transit gloria mundi.

12:43 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (1)

Virevoltes, 15

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    Tout doux, pour faire bien, on se raconte

Chapeau de Paille

Où meurt le Christ ictus

11:37 Publié dans Virevoltes | Lien permanent | Commentaires (7)

Montag morgen

    Le voisin du 12  – un retraité très aimable et sensiblement sourdingue –   ne cesse de faire des allées et des venues au volant de sa Mercedes. Je dégouline sang et eau sur les corrections d'un recueil d'articles, car deux de nos collaborateurs, quoique tous deux professeurs d'anglais dans l'enseignement supérieur, sont en délicatesse avec un certain nombre des subtilités de cette belle langue. Pour un peu, le concerto n° 1 de l'Estro armonico me tirerait des larmes. Il n'est pas très délicat d'avoir noté ici un fragment de mes déboires professionnels. Je suis barbouillé depuis hier après-midi.

10:57 Publié dans 410/500 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : TRES GRANDE MUSIQUE

Trois minutes pour un vers

    Croisant, au milieu de la rue Ronsard, deux garçons, dont l’un récitait à l’autre le poème qu’il devait savoir, je pense, pour un cours de français ce lundi, j’entendis

Qui m’est une province, et beaucoup davantage.

 

le huitième vers de « Heureux qui comme Ulysse », le plus célèbre des Regrets de Du Bellay.

Le garçon s’arrêta, car il ne devait pas apprendre les tercets. Je retrouvai aussitôt l’ensemble du sizain anaphorique, à l’exception du troisième vers, qui ne me revint que trois minutes plus tard, presque rentré chez moi :

Plus que le marbre dur me plaît l’ardoise fine.

 

Les habitants de Trélazé, doux village angevin connu pour ses ardoises, apprécieront mon amnésie !

09:05 Publié dans YYY | Lien permanent | Commentaires (5)

Hi

    En avril, ne rangez pas le Rhinadvil.

07:35 Publié dans Quel mois... | Lien permanent | Commentaires (1)

Affetuoso

    D’une trouble majesté, Affettuoso (première pièce du disque d’Œuvres d’orgue de Joris Verdin (dont il est lui-même l’interprète)) se situe dans le sillage d’un Messiaen, sans paraître en partager le goût des sphères éthérées. Bien plus chtonienne que celle de Messiaen, cette musique se développe dans la rugosité de piliers d’église marqués par le sang des sacrifices. Le titre est-il ironique, ou suis-je sourd aux intentions du compositeur ? On a beaucoup glosé, en ma présence, de ma fausseté, de ma surdité, de mon obtusion, de mes assonances.

07:00 Publié dans Onagre 87 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : TRES GRANDE MUSIQUE

dimanche, 09 avril 2006

9 avril 1923

    L'assemblée nationale de Turquie ratifie le "Projet Chester", qui consiste à accorder des concessions contre * la construction du chemin de fer de l'Anatolie orientale. Les archives communales de Blonay, en Suisse, font état d'une demande de réparations urgentes pour le collège de Cojonnex, à cette même date.

Mgr Decourtray naquit à Wattignies ce jour-là. Non loin, en Belgique, naissait Jacqueline Oomen.

 

* Voilà ce que l'on trouve, texto, sur le site du Ministère de la Culture et du Tourisme, sans que je puisse tout à fait m'expliquer le sens de ce "contre" : en échange de ?

22:25 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (2)

En

    En avril, Henri E. se teint les sourcils.

 

19:23 Publié dans Quel mois... | Lien permanent | Commentaires (2)

Auberge espagnole

    Il suffit que je passe une journée en vadrouille pour trouver, à mon retour, trente nouveaux commentaires. Je vais faire mine de m'en offusquer pour que vous compreniez bien tous à quel point votre fidélité me fait plaisir, m'honore... et combien vos commentaires me font sourire, rire, rêver, me rendent admiratif, etc. Cela s'accouplant à la quatrième des Sonates pour deux flûtes de Telemann, et la journée passe comme un nuage léger.

17:26 Publié dans 721 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : TRES GRANDE MUSIQUE

Virevoltes, 14

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    Un seul immense poisson troué

aujourd'hui veut

percer le masque usé.

11:15 Publié dans Virevoltes | Lien permanent | Commentaires (5)

Jeu des kyrielles

Dans un effort pataud et dérisoire de détourner l’attention d’Aurélie et Jacques – couple infernalement créatif de ces carnets – de mes malheureuses virevoltes (qui paraissent bien pâles, au regard de leurs renga), je propose ici à tous les lecteurs de ce site de contribuer au jeu des kyrielles.

L’expression « jeu des kyrielles » désigne ce genre de litanie enfantine que nous connaissons tous : marabout / bout de ficelle / selle à cheval, etc.

Voici le début arbitraire d’une kyrielle que je soumets à votre sagacité :

Urinoir.

07:30 Publié dans Kyrielles de Kaprekar | Lien permanent | Commentaires (9)

Q

    Qualis artifex pereo ; je ne m’exclame même plus, ni ne m’esbaudis ; l’incendie gagnant la ville éternelle, je sens l’air me manquer.

(Où je me rêve esclave de Néron... mais sachez que je “fume de la bonne”.)

07:05 Publié dans Arbre à came | Lien permanent | Commentaires (1)

samedi, 08 avril 2006

English Antiques

    Un sexagénaire et sa mère alerte, tous deux fort anglais, tiennent un magasin d’antiquités du vieux Tours, où nous n’étions jamais allés avant samedi dernier. Ils ont certes de beaux bureaux, mais pourquoi exposent-ils leurs livres dans les bibliothèques, en inscrivant des prix en euros à l’intérieur, si c’est pour expliquer ensuite que les livres ne sont pas théoriquement pas à vendre ?

La dame n’a toutefois fait aucune difficulté pour me vendre l’exemplaire du recueil de nouvelles de Farida Karodia sur lequel j’avais louché, et dont la couverture, brunie de tabac sur ses rabats, n’avait pas suffi à me dissuader.

23:25 Publié dans 410/500 | Lien permanent | Commentaires (2)

8 avril 1444

    Die mercurii, octava dicti mensis, que fuit mercurii Septimane Sancte, convenerunt domini de mane in domo prefati domini cancellarii Parisiensis, qui et ipso doctor est regens, et ibi, post aliquas altercationes ratione ordinis, tandem suum rotulum confecerunt, ubi ordo bachalariorum licentiandorum fuit descriptus, et ipsum rotulum sigillaverunt tribus sigillis, solito more, presentandum in aula domini episcopi Parisiensis, prout et eadem die presentaverunt clausum et sigillatum, ad vocationem bachalariorum, secundum illum ordinem et non alias faciendum, sicut ex jure, observantia et antiquo more dicte Facultatis, ab omni tempore servatum est.

Et nihilominus optaverunt seu adoptaverunt domini doctores, et ego cum eis, ipsos bachalarios in filios doctorandos solito more, secundum ordinem et adoptionem sequentes. Et vocati sunt dicti bachalarii in aula domini Parisiensis solenniter et licentiati, collatione precedente, in mangna hominem comitia, palam et publice, eadem die, hora fere XI, prout sequitur.

Et statim post licentiam duo, scilicet inagistri Blasius Gresle et Petrus de Partis (Pertis, p. 98), qui de locis suis non fuerunt contenti, verba contumeliosa dixerunt aliquibus ex dominis, et continuaverunt per aliquos dies sequentes. Contra quos conclusit Facultas procedere, et fecit fieri informationem per magistros Johannem Lestournel et Guillelmum de Bosco.

(F° 220 r°). Computavit dominus receptor, die VIII Aprilis M CCCC xliii, ante Pascha, de omnibus missis et receptis, tam ratione bursarum bachalariorum, quam bursarum et jurium solutorum tunc per licentiandos usque ad hanc diem, ita quod, comparatione facta misiarum et receptarum, ipse dominus receptor quittus mansit usque hodie, non comprehensis bursis Guillelmi Ponchot, Raymundi de Crusya, nec abbatis de Sancto Secano, nec duorum scolarium decani Senonensis nuper examinatorum.

 

(Source : Actes de la Faculté de Décret de Paris, 8 avril 1444)

22:35 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (2)

Al

    En avril, la baleine becte du krill*.

 

 

(* Je sais, le reste du temps aussi, mais bon...)

19:00 Publié dans Quel mois... | Lien permanent | Commentaires (2)

Orgueil

    J’ai
osé
réussir
ici et là
sempiternels des

Vers ombrageux que vos
Etreintes n’ont pas éteints,
Restant dans l’océan profond
Délavé de vérités blafardes,
Image ultime qui en ces temps-ci
Nullement ne se dérobe. J’ai osé !

 

17:30 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : TRES GRANDE MUSIQUE

Virevoltes, 13

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    La mer, cette toile flétrie,

Abuse de

ma nonchalance extrême.

17:00 Publié dans Virevoltes | Lien permanent | Commentaires (7)