jeudi, 13 février 2020
115–Schiff–Piano
Sauter du coq à l’âne et du renard au chéquier : du renard des livres, qui ne peut remplacer le vrai, le vu, à la valeur fiduciaire sur papier.
La question des valeurs, si essentielle dans ce livre que j’avais commencé à écrire en 2019 et dont je me dis que je peux le reprendre quand je veux.
Tu parles Charles.
Tu te mènes en bateau tout seul.
Des cordages et puis des kayaks. (Je lis De pierre et d’os. Là sont les renards arctiques.)
Sur un navire vogue l’esprit, pas l’esprit des eaux : le mien.
Une belle mélasse.
La nef des fous.
16:11 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)
114–Blandford–Clavecin
Un chèque est posé devant moi. Un chèque en blanc. On n’utilise plus souvent de chèques, et il y a longtemps que je ne trimbale plus de chéquier – de carnet de chèques – avec moi ; à peine si je m’assure d’avoir un chèque en blanc dans le portefeuille.
(En effet, on utilise toujours un portefeuille, mais pas de porte-monnaie, mot qu’on ne sait jamais accorder.)
16:05 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)
113–Bogdanova–Piano
Désormais, je rencontre des renards partout, dans ce que je lis : renards et renardes, renardeaux, renards arctiques, ou blancs, renards bleus. Mais, depuis le déjeuner de jeudi dernier, pas revu le renard. Pas faute de le guetter. Le béton, nos pelouses et bosquets, n’est pas sa demeure.
15:59 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 12 février 2020
112–Zarafiants–Piano
La police française est inoffensive et n’intervient qu’afin d’arrêter les exactions des factieux. Indubitablement ce type qui vitupérait s’égosillait en mensonges. Il allait clamant : « J’ai été éborgné par la police de Castaner ! » Puis il hurlait : « J’ai été mutilé par la police de Macron ! » Il mentait ; sa tête posée au creux de ses deux mains avait un air faux ; son regard torve de factieux ne laissait aucun doute. D’ailleurs, la police française n’a d’autre mission que de protéger les citoyens, à telle enseigne que, si un de nos braves BRAV (baqueux, flics, CRS) doit faire usage de la force contre un factieux, celui-ci n’en souffre jamais : preuve en est ce manifestant (en était-ce bien un ?) qui continuait librement de vociférer contre nos dirigeants démocratiquement élus tout en gardant intacte, entre ses mains, sa tête.
11:33 Publié dans lactations : déSastre, Les Murmures de Morminal | Lien permanent | Commentaires (0)
111–Dupouy–Clavecin
Cependant, le type qui m’a balancé ces deux affirmations n’était ni éclopé ni éborgné. On voyait bien qu’il bluffait, qu’il se déplaçait sans difficulté, la tête tantôt dans la main gauche tantôt sous le bras droit.
Oui, ai-je omis de préciser cela ?
Il avait la tête arrachée, probablement suite à quelque décapitation. Ses yeux étaient intacts, ses bras aussi, de sorte qu’il est impossible de critiquer d’aucune façon notre police, nos policiers si courageux qui font si bien leur travail.
Nos policiers qui protègent les citoyens.
Qui protègent les citoyen·nes.
11:11 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)
110–Mancic–Accordéon
Tant qu’à s’y remettre le délégué syndical envisagera une structure en 37 chapitres de 15 paragraphes chacun. Il proposera même de déposer un autre itinéraire en préfecture : de Chinon à Salers par exemple, en vélo qui sait, ou même à pied en battant le pavé à l’ancienne, mais sur plusieurs jours (semaines ?).
Allons, trois cent trente-six kilomètres à peine.
11:07 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)
110–Haas–Clavecin
Si c’était à refaire, les organisateurs de la manifestation envisageraient une structure en 15 chapitres de 37 paragraphes chacun. On pourrait même changer le parcours, déposer un autre itinéraire en préfecture : d’Aurillac à Tours, par exemple, en vélo, qui sait, ou même à pinces, en battant le pavé à l’ancienne. Trois cent cinquante-sept kilomètres à peine.
11:01 Publié dans 3333 pas, lactations : déSastre, Vagabondages | Lien permanent | Commentaires (0)
109–Weissenberg–Piano
Le type marchait vers moi. Il m’a balancé : « j’ai été éborgné par la police de Castaner ». Puis il a craché par terre. Et m’a lancé : « j’ai été mutilé par la police de Macron ».
Par la milice, il faudrait dire.
(Ça, je ne sais plus qui l’a dit.)
Cependant, il n’était ni éclopé ni éborgné.
10:51 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)
108–Zanzu–Clavecin
Ce n’est pas moi qui force la langue. C’est mon texte qui me force.
Ne pas oublier : forcer comme euphémisme de violer. D’où le très contemporain forceur, qui ne se disait pas quand j’étais jeune (je suis vieux).
Un texte qui ne force pas, qui n’use pas d’une certaine violence, c’est l’eau tiède ça ne m’intéresse pas ; cependant prendre garde à l’usage de la violence, de quelle violence. Quand un préfet évoque des individus radicalisés qui forcent un barrage, c’est un usage orwellien de la langue, qui fait violence à la vérité.
En pleine insurrection de tout (c’est-à-dire que tout est en saillie, tout s’insurge, tout jaillit en geyser subit) il est difficile de savoir qui force quoi, et surtout qui s’y trouve motivé, qui assujettit et qui subit.
Pour le moment se contenter de noter que l’irruption du renard a fait bifurquer le texte.
09:38 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)
107–Bozhanov–Piano
Forcer le sens, c’est tout le problème.
(Non : le problème, c’est que l’irruption du renard, puis la trame complexe qui relie le goupil au gospel, a fait dériver le texte, et que c’est politique. Tout l’est.)
Dans la cité de béton tout est politique.
Dans la cité de merises et de nèfles, dans la cité de trottoirs et de cotonoeasters, on échappe à la lecture politique du paysage, puisque ce ne sera plus un paysage.
Du texte non comme force ou forçage, mais faiblesse, affaiblissement. Se faire pas grand-chose. Un forçat affaibli.
09:10 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)
106–Sgrizzi–Clavecin
On aura beau décider, d’un coup de dés (ou à pile ou face, plutôt (ce n’est pas non-binaire)), que le renard était une renarde, on n’en saura rien. En russe le mot désignant le renard est invariable. Pas en anglais : fox / vixen. On n’emploie plus guère ce dernier mot que dans le titre anglais de l’opéra de Janacek. Reste à voir s’il y a un féminin de goupil.
09:02 Publié dans lactations : déSastre, MOTS | Lien permanent | Commentaires (0)
105–Perkins–Clavecin
Après la nèfle et la prune, après avoir fait péter la poire, voici la contredanse. L’escargot apprend quelques termes d’un français un peu sauvage. La nèfle compte sur sa chance (proverbiale). C’est d’une vivacité toute espagnole, oh, le vilain cliché. La contredanse se fixe sur la vitre.
08:43 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 11 février 2020
104–Székely–Piano
Comment échapper à ces questions de vie sauvage et de vie civilisée. On voudrait bien (re)vivre en sauvage(s), mais pas facile. À peine un graffiti suggère-t-il Vive le vandalisme qu’on s’offusque, forcément. Et déjà, n’est-on pas déjà assez occupé à penser resémantiser les adverbes (forcément).
Le vandalisme, ce n’est pas la vie sauvage. Ce renard n’avait rien d’une brute ou d’un vandale. Tant de grâce et de majesté. C’est tout notre béton la saloperie, le vandalisme.
(Le vrai, veux-je dire. Vous me suivez ? — Pas forcément. — Efforcez-vous, alors. Forcément, c’est en forçant.)
Ce serait donc un faux dualisme, vie sauvage vs vie civilisée.
C’en est fini et je n’ai pas eu le temps d’embrayer : le sujet, c’était comment échapper au piano. Clavecin, orgue, et même pianoforte, sont si discrets dans les parages.
On se croit dans une gare.
17:01 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)
103–Queffélec–Piano
Tout, donc, devient politique.
Tout est politique : questions de bétonnage, de biodiversité, de vie sauvage et de vie civilisée.
De vues de l’esprit.
Cette irruption du renard dans le champ de vision, à la fin du repas, donc dans mon existence – comme la disparition de la chatte Séhune, en novembre – est devenue l’interruption du récit par le goupil.
Le goupil interpelle, c’était souvent sa fonction.
La marque élocutoire du renard : Hé !
Oui mais ce renard-ci, fort discret, très furtif, non.
Sauf son glapissement.
Devenu politique.
16:52 Publié dans lactations : déSastre, Les Murmures de Morminal, Narines enfarinées | Lien permanent | Commentaires (0)
102–Duanduan–Piano
Le goupil glapit dans la haie, dans ce trou d’herbe que l’on reconnaît à la branche écrasée que je n’ai pas déplacée. Sous le prunus.
Le goupil apparut sous le merisier, à découvert, près des parpaings.
Que cherchait-il donc là ?
Le jeudi est le jour du ramassage des déchets mais tout désormais se trouve remisé dans des poubelles bien hermétiques.
Matin et midi.
16:45 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 10 février 2020
101–Dvarionaitė–Piano
Ce qui se dissimule d’un texte à l’autre, ou de la transition entre le brouillon (traitement de texte) et la mise au net (hypertexte) : du goupil (phrases) au gospel (hyperliens).
Le renard n’était pas empaillé, sa queue n’était pas postiche.
De cela la mise en scène s’est trouvée malmenée.
09:28 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)
100–Dallorto–Piano
Geste épique, de se donner les gants d’y aller franchement, dans la queue de renard comme naguère dans la nèfle. Ouvrir tout grands les battants de l’imaginaire, que c’est difficile quand on ne sait rien d’autre que se payer de mots, encore et toujours ça. Une stratégie, non. Pas peur d’échapper aux mots, mais bien davantage : incapacité à peindre, impossibilité de tenir la distance avec les seules images, la suscitation – si ce mot existe – d’images pourtant mémorisées. Il y a un livre (un essai ?) à écrire sur ces écrivain·es inaptes à partir d’autre chose que des mots, de même que, pour moi, la scène de jeudi dernier figure fort dans ma vie quotidienne mais peine à se convertir en scène d’écriture, ou en tout cas à s’y apposer hors du recours au langage. Le clavier, après tout, est constitué de lettres, propres à l’acrostiche.
09:15 Publié dans Brille de mille yeux, Élugubrations, lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)
99–Sollazzo–Pianoforte
L’allure, à la fois d’une délicatesse extraordinaire et quasi gauche, est – avec la face, le regard ardent, le larmier, cette clarté – ce qui me demeure le mieux en mémoire, quatre jours après. Même le mot renard, depuis, me fait rêver. On sait que le nom commun de l’animal était goupil, et que renard, comme poubelle, est une antonomase. Que la graphie la plus habituelle, pour le Roman de Renart, soit justement avec un t final, qu’importe. En français moderne, c’est renard avec un d final, paronyme de regard — et de retard.
08:57 Publié dans lactations : déSastre, MOTS | Lien permanent | Commentaires (0)
98–Dimov–Marimba
Grâce, élégance, allégresse. L’apparition du renard a provoqué tout cela : l’image de cet animal si fin et si majestueux, à tout jamais spectrale sous le merisier. Apparition irréelle, dans notre océan de béton et de tôle ondulée. Pas vu cet animal si bien en des années de vie à la campagne. Il n’avait rien à se mettre sous la dent. Rareté de tant d’élégance.
08:30 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)
97–Ross–Clavecin
Ce que j’ai entendu jeudi matin vers 7 h, si tant est que c’était déjà notre compagnon du déjeuner, ne peut se nommer trompeter. Japper, pas forcément non plus : cela m’a fait davantage penser à un matou surexcité, au comble de la colère. Glapir. Quelqu’un qu’on étrangle, oui, en un sens.
08:21 Publié dans lactations : déSastre, Minimalistes, MOTS | Lien permanent | Commentaires (0)
96–Cziffra–Piano
(Quelle ironie, ce n° d’opus correspond à la sonate aussi nommée “La Chasse”.)
Hier soir nous avons regardé Pokot, très beau film coécrit par Olga Tokarczuk d’après un de ses livres, que je n’ai pas lu.
La protagoniste y venge les animaux braconnés, dont les renards maltraités et retenus captifs par l’ignoble Wnetrzak.
Ce livre va-t-il dériver vers le manifeste antispéciste ?
Le renard (la renarde ?) n’a pas réapparu depuis jeudi.
C’est l’une des premières fois que je fais quelques recherches entre deux textes d’un quadrilatère. Pour quoi ? Pour vérifier comment se nomme le cri du renard. Figurez-vous qu’on dit du renard qu’il jappe ou qu’il glapit, verbes qui auraient bien dû me revenir en mémoire sans la béquille du Web, ou qu’il trompette (du verbe trompeter, sans accent sur le e médian, j’ai vérifié).
(Do foxes yelp yap or squeal?)
08:16 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)
95–Binda–Piano
Après ces quelques secondes de stupeur, à nous dévisager (quel animal magnifique), j’ai voulu le prendre en photo et voir s’il était affamé au point de ne pas fuir. Il a fui, bien sûr, dans la haie, dans la trouée d’où, le matin même, s’était échappé une sorte d’aboiement miaulé, que je n’ai pu identifier, mais qui était certainement le feulement de cette même bête. Depuis jeudi – et ces deux apparitions à vingt minutes d’intervalle – nous ne l’avons pas revu·e, plutôt rassurant pour l’animal : ici, pas de bois ni de parcs.
08:01 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)
94–Ross–Clavecin
Ce fut comme un saisissement. Tout d’un coup, devant mon assiette presque vide j’ai vu – face à moi, sous le merisier, près des deux parpaings empilés qui servent de table basse en été – cet animal d’une beauté sidérante, ce renard. « Pardon de t’interrompre, regarde, il y a un renard. »
En effet, là, un renard. Il nous a fixés en sentant notre regard sur lui.
07:55 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)
93–Struhal–Piano
Il y a quatre jours, donc, nous avons vu un renard. En pleine banlieue bétonnée, le pauvre. (Ou était-ce une renarde ?)
Il était presque une heure de l’après-midi. Nous l’avons vu repasser, affolé, vingt minutes plus tard.
Et depuis, rien, ce qui est normal.
Jeudi 6 vers 1 h de l’après-midi.
07:50 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 06 février 2020
92–Reniero[1]–Orgue
triomphalementmajestueusement
en 1 seul mot il en est ainsi
des poètes inventif·ves qui u
sent même d’ l’écriture inclu
sive dans leurs poèmes carrés
comment s’étonner que rien ne
tourne rond avec de pareilles
escogriffes, qu’iels (elles o
u ils) se mettent à féminiser
les mots masculins (de vos de
uils iels s’en battent l’œil)
seulement car ça finit par gr
iffes ! escogriffes cependant
est un substantif masculin co
mme violoncelle et comme esco
griffe (on tourne en rond par
le pré carré), donc elles+ils
ou iels n’en font à leur tête
aligner total wtf signes épar
s inventer des pluriels (œils
(de perdrix, c’est possible))
et fomentent cimentent des ad
verbes comme ça peut les adje
ctifs, les verbes (fais ton d
euil de telles catégories) et
que sortait-on, de ce ferment
où les phrases s’entreferment
ladverbe issu du fomentciment
triomphalementmajestueusement
[1] Vu la difficulté qu’il y a à composer ces poèmes carrés, ici de 29 vers de 29 signes, il a fallu plusieurs écoutes, évidemment, de la sonate K92. On doit à la vérité de dire que la version, aussi pour orgue, de José Carlos Araujo, proposée automatiquement par YouTube dans la foulée de celle de Nicola Reniero, a été écoutée autant de fois que celle qui donne son titre au poème. Le premier vers a été donné par les premières mesures d’orgue : l’orgue a toujours quelque chose de majestueux, voire de triomphal. Tout le poème a dérivé de là, comme on le voit.
09:57 Publié dans lactations : déSastre, MUS | Lien permanent | Commentaires (0)
91–Huggett&Coin&Ross–ViolonVioloncelleClavecin
le soleil frappe la mou
sse, l’illumine, l’écla
ire : ainsi elle s’écla
bousse d’allégresse par
le soleil de février ça
résonne ! le soleil fra
ppe la mousse l’éclaire
la lumière fait tel fra
cas, qu’à ce texte chou
blanc l’échec (on échou
e) et gris ton bec chou
cas, blanchâtre le tien
freux dans la splendeur
du soleil éclatant quel
rayon frappe la mousse,
tout bec au vif étincel
le, et que le texte raf
le la mise quel jour af
freux pour les corbeaux
la mousse frappée beaux
envols quels éclabousse
ments & en zéro brousse
soleil frappera mousse.
09:30 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)
90–Colleen Lee–Piano
la primevère violet
te a déjà fleuri je
l’ai vue hier au re
tour du marché le 5
février donc chaque
année plus précoce,
le réchauffement cl
imatique, bien ente
du, détails qui écl
airent nos lanterne
s et ce qu’il vente
qu’il pleuve & le t
emps déréglé disaie
nt les vieux, terne
discours et la haie
de viornes a fleuri
plus tôt, le troène
multiplié va enquil
ler tranquillement.
09:14 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 04 février 2020
89–Colombo–Piano
si le cœur tresse
de voltes la même
approximative nef
où nous te dresse
rons un autel tel
que rien du poème
ne rivalisera par
ticulièrement, al
ors il est vraime
nt temps, une Lef
fe au comptoir, C
ingal piaf de mal
heur, y boire enf
in, y tremper les
lèvres ark gnark,
cœur comme au bal
qu’en dit Cingal?
13:01 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)
88–Zijderveld&Binnendijk–Harpe&Mandoline
Zéro envie de faire du zèle.
Un goût amer. Bannir les adjectifs ça a déjà été tenté. Proscrire les virgules. Et si on tentait plutôt la profusion ? Que tout soit permis.
Tout est licite !
Ce que j’ai écrit plus haut des livres, qu’il y a 270 fois plus de livres nuls ou ignobles que de grands livres, c’est ce qu’on rappelle pour Mein Kampf bien sûr. Mais sans aller jusque-là, des livres lamentables il y en a à foison. Et des livres abjects. Des livres faux pour le ton ou pour la teneur. Et des livres nuls à chier.
Bien sûr qu’il y en a.
Alors, s’interdire. C’est quoi, de l’autocensure ? Pourquoi ?
L’éditrice avait indiqué souhaiter un texte constitué uniquement de noms en quatre lettres. Si c’est possible, vous ferez pareil pour les verbes, pour les formes verbales s’entend.
Tu parles d’un cirque.
Avec tout ça zéro envie de faire du zèle.
12:29 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)