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mercredi, 11 mars 2020

195–Belder–Clavecin

 

    J’écoute, et j’entends toutes ces perles rouges. Ces perles rouges me percent presque les oreilles. Je suis un forficule, je navigue à vue, je m’échappe sous une pierre. Ouf planqué.

Quoi, ignorez-vous ce qu’est un forficule ?

Les perles rouges me montent aux joues, comme la moutarde au nez, et alors baste. Toutes ces perles rouges qui s’inscrivent devant moi sur la portée du ciel. Sur la portée du mur gris fissuré. Sur la portée de l’écran d’ordinateur.

Et baste.

En tout cas toi je t’ai à l’œil, je te vêtirai de perles rouges.

 

19:02 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

194–Grante–Piano[1]

 

    Temps dont nos souvenirs vont savourant les vêpres,

De feuillages mourants et d’étoiles perdues

Offrant le pallium d’une jaune lambrusque,

Il semble un clair-de-lune errant sur des ruines

Sous l’ombre le zébrant d’un dessin de Kaschmir,

Sous les jours dévorants comme un alligator.

Et le soleil mourant, qui fuse sur les stucs,

Envoie en expirant un baiser de lumière.

 

 

[1] Centon à partir de 8 vers de Robert de Montesquiou (Les perles rouges) contenant chacun une fois la syllabe « rant ».

18:30 Publié dans Centons du jeu de dés, Droit de cité, lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

193–Haskil–Piano

 

J’écoute.

193.PNGÉcoute et j’écris, j’écris en essayant surtout d’écouter.

Ce n’est pas souvent.

Ce soir le prétexte doit envahir l’espace du texte. Marre de me battre, de m’échiner, la lutte avec une structure cohérente. Ça part à vau-l’eau, eh bien tant mieux.

structure cohérente ruptures errantes

 

18:23 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 08 mars 2020

192–Debargue–Piano

 

La renarde n’avait pas craint de froisser la coronille, qui n’avait pas encore fleuri. Près du parpaing elle est demeurée immobile, un moment. Puis elle a bondi.

Le texte aussi peut rebondir.

Une tourterelle ou une palombe pigeon ramier ne font pas le printemps. On en voit tout le temps, quoique la voisine, agacée du ramdam sur son antenne de télévision, ait fini par arrêter de les nourrir.

Pas dommage, coucouroucoucou.

Il va de soi qu’on n’a pas revu la renarde. Depuis lors la coronille a fleuri. « On nomme ainsi l’arbuste parce que ses fleurs ont la forme d’une petite couronne. » (À ne pas confondre avec certains types de virus qui doivent leur nom au fait qu’ils « se présentent sous forme de couronnes quand on les observe au microscope ».)

Une fois encore l’ennemi c’est le signe métonymique du mal qui se trouve rappeler la royauté.

 

10:30 Publié dans lactations : déSastre, MOTS | Lien permanent | Commentaires (0)

191–Ross–Clavecin

 

    Voici donc venue la scène du scorpion. Déjà que tu as découvert hier qu’il y avait des oiseaux qui vrombissent colibris dans tout le sud des États-Unis, et même en Caroline du nord, je t’ai bien attrapée avec ça hein. On n’est pas du genre toi et moi à se passer rhubarbe et séné. Donc le séné (pas le séneçon) du scorpion, ou scorpioïde, c’est pour aujourd’hui ou c’est pour demain ? Déjà qu’un texte pris entre chat·te et renard·e s’écrit généralement au matin, donc pas entre chien et loup, ça fait un paquet de (dé)négations.

 

10:13 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

190–Granados–Piano

 

‘Oh, that?’ said the gardener. ‘That'll be scorpion's senna. That's what that be. Something to do with the shape of the stars in the sky. Old women sells it for a charm for shy sweethearts.’

Ainsi la forme des étoiles se retrouve tout le jour aux trois points cardinaux du jardin. On pourrait cueillir et vendre la fleur aux amoureux, mais pas de Saint-Valentin.

 

10:07 Publié dans Droit de cité, lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

189–Ross–Clavecin

 

     Dans la campagne, loin des routes, qui sont empestées par les ruisseaux noirs et gras des moulins à huile d’olive, les collines étaient embaumées par les siméthides délicates, par les buissons de cythise épineux et de coronille-jonc, et par les tapis de coris rose

(G. Sand, Tamaris, III.)

 

09:59 Publié dans Droit de cité, lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

188–D’Oria Nicolas–Piano

 

Dances with the daffodils…

La veille de la Journée internationale des Droits des femmes, le 7 mars 2020, à Paris notamment, les milices du gouvernement français ont poursuivi sans relâche, harcelé, violenté, tabassé, traîné par terre, gazé, donné des coups de pieds, et tiré au LBD sur des manifestantes qui protestaient contre la trop grande lenteur mise par les pouvoirs publics à mettre fin à l’inégalité salariale, et plus généralement contre le système patriarcal dominant. Des flics et des CRS, presque tous hommes, aux ordres d’un préfet de police sinistre, d’un ministre épouvantable et d’un « duo » exécutif (quel adjectif idoine) bien testostéroné (Macron le pseudo-lisse et Philippe le barbu) tabassent des citoyennes ordinaires.

Il paraît que la France est encore une démocratie au plein sens du terme.

the aim of waking is to dream

 

09:49 Publié dans Droit de cité, lactations : déSastre, Narines enfarinées | Lien permanent | Commentaires (0)

187–Wilson–Clavecin

 

    Il n’y aura pas, dans ce livre, de longue digression sur l’éclosion printanière, le renouveau politique etc. Les révolutions ont lieu de tout temps, dans le gel comme sous le soleil. Les fleurs des jonquilles s’ouvrent tandis que les frontières se ferment ; ici et là, c’est l’état d’urgence, des mesures de plus en plus strictes en raison de ce qui ne s’écrit plus que Covid-19 mais qui se dit Coronavirus. On blogue, on blague, on mèmise à tour de clavier. Dans les décombres encore nous éclatons de rire. Le propre de l’homme.

 

09:44 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

186–Quenel–Piano

 

    La suite des saisons, jusqu’à quand poursuivie.

La file des saisons, quand donc interrompue.

L’œuvre d’art en façon d’almanach, sur le tour du potier, ou dans les boutures du jardinier.

D’elles-mêmes chaque année refleurissent les jonquilles.

Chaque année pendant de longs mois les trois coronilles affichent leurs jaunes.

Points cardinaux en façon d’almanach.

Cauda.

 

09:28 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

185–Leonhardt–Clavecin

 

    Le jaune des jonquilles, depuis une semaine, répond au jaune des coronilles. C’est l’avant-printemps. Sous la boîte à lettres le chat des voisins occupe son poste de guet. À l’automne notre chatte, de dix ans sa cadette, est morte subitement. Ma mélancolie, poignante, est d’après-automne.

 

09:18 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 05 mars 2020

184–Andjaparidze–Piano

 

    Ce soir, jeudi 5 mars 2020, un grand vent balaie les rues de Tours. De grandes bourrasques renversent les poubelles. Ce jeudi vers 5 heures j’ai vu et regardé ce grand vent à décorner les bœufs.

Et les godillots ? Pensais-je naïvement qu’une grande bourrasque suffirait à les renverser, à les emporter dans une sacrée tornade façon Wizard of Oz ? Non, car les godillots ne sont pas seulement lourds et cloutés : ils sont cloués au sol, plancher des vaches d’où l’on n’emporte pas les bœufs, et surtout, les godillots sont ficelés, liés les uns aux autres. Si Aurore Bergé parle vous entendez aussi Gilles Le Gendre, et si MC Verdier-Jouclas ouvre sa boîte à camembert dans un même mouvement quelque autre godillot l’ouvre pour le dessert.

C’est infernal, autant dire. Aucun vent, si violent soit-il, ne peut nous débarrasser de ces godillots.

 

17:44 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

183–Van den Bercken–Piano

 

    Quand j’ai lu Chaussure de Quintane, presque à sa sortie, ce fut un choc : on peut composer ainsi un texte, faire un livre de cette manière. Le godillot est une chaussure, ou plutôt : un brodequin. Depuis 2017, le pays voit les godillots faire de la politique, tout à rebours de Quintane : aucune liberté, aucun jeu — mensonges permanents et coups de force au lieu de la manière et de l’élaboration. On ne cloue pas le bec comme on cloute une semelle.

Chaussure : grand texte démocratique.

Les godillots : je vous laisse compléter.

 

16:47 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

182–Shteinberg–Piano

 

    Les godillots ont le doigt sur la couture du pantalon.

Les godillots sont droit(s) dans leurs bottes, mais l’ennuyeux est que leurs bottes sont celles du Premier Ministre, qui sont les brodequins du Président — lequel préfère, de toute manière, broder.

Ainsi, les godillots ont les doigts du voisin d’Assemblée sur la couture de leur pantalon, emprunté à Édouard.

 

16:43 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

181–Hae-won Chang–Piano

 

    Reparlons des godillots. Les godillots par métonymie gouvernent la France ou plutôt laissent des non-godillots gouverner la France selon des principes opaques et un programme qui n’ est pas celui qui a permis aux godillots d’être élus. Ce doit être bien confortable de ne jamais réfléchir.

 

16:36 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

180–Rondeau–Clavecin

 

la pie apparue était l’oiseau

poème de ce matin si pluvieux

pas le pluvier ni le gravelot

j’ai vu apparaître ce visage,

aussitôt je me suis vu vieux,

moi qui ne suis plus un gamin

le jamais plus le nevermore a

conquis un nouveau territoire

ici, on sera loin des rivages

pas de gravelot ni de pluvier

seule la pie qui vole offre à

nos visages ce vêtement cousu

d’eau noire et blanche (d’eau

qui lave les regards) la mélo

die d’un vol chaloupé imperce

ptible sans violence : la pie

avec son habit, plus chamarré

qu’il ne semble, poèmes berce

uses ou soudaines stridences,

la voilà, la variation de vos

midis pluvieux & gris, la pie

est ce poème de vent et d’eau

au toucher subtil qui parfois

déclenche un vrai tintamarre,

vous tenez sous vos yeux gris

ce poème qui n’est pas un ois

eau, dont le nom tiendrait ça

de sûr, la mélodie circulaire

loupant l’envol de la p(lu)ie

 

12:32 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

179–Afanasova–Piano

 

tes potes étaient là et

vingt-trois abrutis par

les temps qui courent ç

a ne se refuse pas tu s

ais, il y avait là épar

pillés dans la pièce, ç

à et là, d’airs pointus

et de gueulantes approx

imatives, ces 23 balour

ds (connauds douchebags

: tu choisirais le mot)

comme un quinze de dépa

rt & pianotant hashtags

les autres sur les banc

s piaffent comme un our

s (des bourrins), intox

iqués de créatine flanc

hant dans leur tronche,

moi le poète je me repa

is de connerie pas émot

if pour 2 ronds — try m

e va voir si je bronche

(c’est 1 truc de Shy’m)

 

12:01 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

178–Keshet–Piano

 

cette pie, qui volè

te avec vivacité da

ns le ciel au-dessu

s des cheminées vol

ait déjà à tire-d’a

iles hier sans dout

e & à sa course fol

le empreinte d’assu

rance (peut-on tout

écrire, par exemple

qu’un vol est une c

ourse ?) voir qu’il

pleut oui qu’il ple

uvra encore, le nec

plus ultra du poème

la météorologie plu

s que la pie ou son

vol : aura-t-il plu

& met-on le blouson

 

11:37 Publié dans La Pluie opaque, lactations : déSastre, Le terne XXIe | Lien permanent | Commentaires (0)

177–Pakhomkin–Guitare

 

ce qui a retenti,

ce coup de feu se

c, écorce d’yeuse

pas gaie comme gu

itare c’est menti

par des cris aigu

s parfum si senti

face à la tristes

se, plutôt pistes

& dancefloors que

cet appel accordé

à guitare lorsque

ton espoir lourdé

ainsi se déguise:

résonner le glas

pas ton corps las

la danse exquise.

 

10:58 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

177–Lenko–Accordéon

 

le glas retentit,

mais toutes seron

t allègrement all

ègres l’accordéon

l’euphorie induit

&se faire la mall

e parfumé liseron

face à la tristes

se, plutôt pistes

& dancefloors qu’

un appel caméléon

gong tinté jusqu’

au jaune, de néon

: encore se ligue

r par ce bourdon

plutôt qu’1 gigue

crève sans pardon

 

10:45 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

177–Dupouy–Clavecin

 

sonnera le tocsin

mais toutes seron

t allègrement all

ègres le clavecin

fait cet effet-là

&se faire la mall

e parfumé liseron

face à la tristes

se, plutôt pistes

& dancefloors que

cet appel lugubre

gong qu’on marque

le jour insalubre

encore il va fall

oir mourir, rebut

er 1 joie pas all

emande le scorbut

 

10:34 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 04 mars 2020

176–Ross–Clavecin

 

    Commencer par la cauda.

Le Maire préconise donc le gel des prix des flacons de gel hydroalcoolique. Gel du gel !

Malgré le 49.3 et toute l’hystérie médiatique autour du coronavirus Covid–19, la grogne ne faiblit pas et les Français·es restent très majoritairement hostiles au projet de réforme des retraites.

Dégel.

Dégueuler plutôt, mais en gueulant. La rue passée au gueuloir.

Peut-être que ce gouvernement va se péter la gueule en raison de sa gestion de la crise du Covid–19, mais tout se goupillerait mal quand même. On regarderait dans la fosse d’aisance. Dans le regard de la fosse septique tourner le long écouvillon. Ou par le regard. Avoir envie de dégueuler en sortant des litres de merde, ça peut être ça aussi, la guerre comme la guéguerre, la littératuture comme la popoésie. Dépôt du titre, copyright intégral. Des peaux de renard.

 

16:10 Publié dans lactations : déSastre, Part oétique | Lien permanent | Commentaires (0)

175–Cakmur–Piano

 

    Le 49.3 dégainé.

Cela peut sembler sans lien : Bruno Le Maire se scandalise de la spéculation sur les ventes de gels hydroalcooliques, il n’y en a plus nulle part, ou alors à des prix 3 à 6 fois plus élevés que le prix courant encore il y a quelques jours. Le Maire annonce la régulation des prix. Hypocrisie, puisque c’est tout le système encouragé et instauré par ce gouvernement qui aboutit à ce genre de manœuvres crapoteuses.

4 mars, encore. L’Italie ferme les écoles et les universités. En France on minimise.

Ça goupille mal.

 

15:57 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

174–Bacchetti–Piano

 

    L’auteur s’autorise, donc a tous les droits. En même temps traîne un boulet de plusieurs mégatonnes.

En même temps. Ça aussi, peut-on encore l’écrire sans un rire jaune plus bilieux que sardonique ?

Rire franc comme la salsa de Gambi. Oui, oui, j’avais le droit de citer Gambi en écoutant la 173 par Belder.

Faire avec un vrai mot, duplicité.

macronisme = duplicité

 

15:46 Publié dans lactations : déSastre, MUS, Narines enfarinées | Lien permanent | Commentaires (0)

173–Belder–Clavecin

 

    Ça fait une heure que je fais mes gammes.

(Sur le clavier, avec les doigts qui fourchent, alinéa devient presque à chaque coup aliéna.)

Si j’achète le nouveau gamos ils vont me le rayer.

Si j’achète l’ nouveau gamos ils vont m’le rayer.

 

Déclencher, dégainer, dégoupiller : tirer sur le peuple.

 

15:39 Publié dans Droit de cité, lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

172–Debargue–Piano

 

    Grâce à la 9e édition du Dictionnaire de l’Académie j’apprends que godillot est un aptonyme, comme poubelle : ce gros soulier militaire doit son nom à Alexis Godillot,      « fabricant de brodequins militaires ». De proche en proche il faudrait aller vérifier brodequin, mais j’ai un quadrilatère à boucler.

La K172 est un peu militaire, disons militaire pour une sonate de Scarlatti.

Ne compliquons pas.

Godillot.PNGLa 9e édition du Dictionnaire de l’Académie confirme aussi que, par métonymie, ce terme désigne ironiquement « une personne qui suit les consignes sans discuter ». Ainsi Philippe a dégainé le 49.3 en dépit d’une pléthorique majorité godillot (godillote ?).

Debargue démilitarise Scarlatti et je tente de dégoupiller ma propre littérature. Des années lointaines où je skiais me revient le mot de godille (ce dont j’étais incapable).

Sans discuter.

 

15:10 Publié dans lactations : déSastre, MOTS | Lien permanent | Commentaires (0)

171–Bacchetti–Piano

 

Rappel aux godillots. Après il faudra en revenir à l’article 49 alinéa 3 et aux flacons de gel hydroalcoolique. Puis, d’une façon ou d’une autre, au regard renard.

Édouard Philippe dévisse.

Le gouvernement dégoupille.

Ici le texte a été dérenardé, mais c’est pour mieux ramener sa fraise le thème.

(Il y a aussi les tuyaux de l’orgue, mais vous blaguez j’espère.)

Finalement, des alinéas éclaireront la lanterne lecture. Paradoxe ironique que ce retour forcé de l’alinéa.

Les godillots voient venir l’alinéa avec leurs ses gros sabots.

 

14:53 Publié dans lactations : déSastre, MOTS | Lien permanent | Commentaires (0)

170–Tihanyi–Piano

 

    Cette voix qui se cherche, ce toucher qui effleure avant d’empoigner, ce sont des saisissements, puis des ressaisissements. Tâtonner & bégayer. (Toujours revenir à Loiterature.) Le toucher exprime (fait émerger, apparaître) des bouquets. Ces bouquets sont des paragraphes qu’il faut bien lire.

Écrire sur le motif, la mélodie, remonter en tâtonnant aux origines.

 

14:44 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

169–Krupa&Nagy–Hautbois&Guitare

 

Le dernier texte, le 168, me frustre. J’apprends en cherchant à composer, dans un laps de temps limité, un texte d’une certaine longueur, que des passages plats sont indispensables, pour aller de l’avant et ne pas toujours s’égarer. Je n’avais jamais à proprement parler composé, en prose.

Zanzu.PNG

14:37 Publié dans lactations : déSastre, Self-Be/Portrayal, Xénides | Lien permanent | Commentaires (0)