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dimanche, 20 mars 2016
→8←
serpent au printemps
parti c'est tout dire pour l'équinoxe
revient autre combat de boxe
ichneumon cobalt
noyé sous un chagrin d'asphalt e
gaiement je crache mes dents
(Explication du projet ici.)
15:15 Publié dans Le terne XXIe | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 19 mars 2016
→7←
septembre
pour miroir
réapprend à reprendre
illisible le soir
nœud de scolopendres
gréement que le vent cambre
(Explication du projet ici.)
18:50 Publié dans Le terne XXIe | Lien permanent | Commentaires (0)
Amicaux
Untung-untung
19 mars 2013
Il est sidérant de constater que, sur les 15 vignettes encore manquantes de l'album Panini Rugby 2013 (sur 455 en tout), on trouve les deux nombres correspondant à la plus petite paire de nombres amicaux (220 et 284).
19 mars 2016
Au lieu de donner à son frère 200 chèvres et 20 boucs ainsi que 200 brebis et 20 béliers, Jacob aurait dû donner 220 d'une espèce et 284 de l'autre. Rien ne serait arrivé.
11:04 Publié dans Fièvre de nombres, Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 18 mars 2016
→6←
si ce tramway ainsi file
perle en coton hydrophile
ramollit le monde avec son
irrésistible partition
n'en descendez à la file
gamins enfants du béton
(Explication du projet ici.)
11:09 Publié dans Le terne XXIe | Lien permanent | Commentaires (0)
Ramasse
Untung-untung
18 mars 2013
I have finished reading David Auburn's Proof, will go on to finish reading Chaudhuri's Calcutta, then on to Sylvie Taussig. An Evening of Endings.
18 mars 2016
Ce matin, devant la porte d'entrée juste à côté de mon bureau, trois clochards, chiffre record — avec trois chiens.
08:04 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 17 mars 2016
Or
Untung-untung
17 mars 2013
Je suis cet être subtil qui, dans ses échanges de vignette Panini Rugby 2013 avec divers correspondants de France et de Navarre, emballe les doubles dans une feuille A4 pliée en 4, laquelle se trouve reproduire un extrait de L'Or de Cendrars, texte qu'un collègue avait dû donner, jadis, en thème, vu que ces feuilles font partie d'un lot de feuilles de brouillon sauvées dans un des innombrables placards des Tanneurs que ne rangent jamais les collègues qui les occupent.
17 mars 2016
Aujourd'hui, mon bureau m'a déprimé, et plus encore mes collègues. Stérile réunionnite, impasse totale.
Ce soir, j'ai fait le point, avec Oméga, sur l'état de son album Panini Rugby 2016.
Plus ça change...
18:20 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)
→5←
sit-in place Anatole-France
pardi on a bien connu ça
ramassé la bouillie des lacrymos
insister sur le foie qui heurte
nous ne sommes jamais sortis de cette nuit
gueuse de tous les manuels
(Explication du projet ici.)
12:21 Publié dans Le terne XXIe | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 16 mars 2016
W.C. de l'étage, 1
Outre qu'il s'agit de la pièce la plus petite de la maison, ce cabinet carrelé dispose d'une sorte de petit placard, où nous avons pris pour habitude d'entreposer quelques revues anciennes — Courrier international, Diapason, Charlie Hebdo. C'est lors d'un séjour (rare (ce sont surtout les enfants qui se servent de ce lieu plus proche de leurs chambres et plus adapté à leur moindre taille, ou, surtout, à leur plus grande souplesse de guiboles)) en ce lieu que j'ai commencé à écrire des limericks cantalous, car il y a, sur le mur de droite et sur la porte, une carte du Cantal et une de la Corrèze.
se rassembler dans le salon de la chambre bleue — Tout est affaire de cabinet (non au sens où Patrice Nganang l'entend quand il dit du Cameroun que « le pays-là est dans le cabinet », mais au sens institutionnel), puisque c'est à Val-Désert, dans la chambre bleue, que nous avons regardé, soir après soir, toute la saison 1 de Borgen.
22:22 Publié dans 16 en 16 | Lien permanent | Commentaires (0)
→4←
styx achéron ou tibre
par des industriels
ramequins caramels
il faut que ce soit libre
nuages pour te faire vibrer la fibre
gueuloir à moineaux pour quelques riels
(Explication du projet ici.)
09:09 Publié dans Le terne XXIe | Lien permanent | Commentaires (0)
Scores
Untung-untung
16 mars 2014
Nouveau record personnel à la roulette folle : 1711 en dix manches, mais ce fut à peine suffisant pour battre le fiston (1655). On était en forme.
16 mars 2016
Dimanche dernier, j'ai marqué 333 au Yam's, ce qui était presque un record.
08:55 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 15 mars 2016
→3←
seulement par les matins
passe ce frimas de bouteille
rien d'autre ne filtre
inusable siffler le litre
n'entendre bourdonner l'abeille
guêpiers salamalecs baratin
(Explication du projet ici.)
10:41 Publié dans Le terne XXIe | Lien permanent | Commentaires (0)
Didgeridoo-your-worst
Untung-untung
15 mars 2015
A Journey. Afterward. The Pelican.
○◙◘•
“L'estomac” de Diterzi, au didgeridoo.
15 mars 2016
Aucune idée de ce dont il était question il y a un an. Les statuts énigmatiques me sont, à moi-même, mystérieux... So be it.
09:32 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 14 mars 2016
→2←
still no voice for your romance
petite ton monde dure
ra ce qu'il en carbure
immoler la pourriture
non, ta silhouette mince (
girl) m'emporte vers d'aventure
(Explication du projet ici.)
20:41 Publié dans Le terne XXIe | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 13 mars 2016
╝8 ╝
On va appeler ça l'entre-deux.
C'est bien, ; ça ne veut rien dire.
Hier, tu as pu remonter la rue Colbert juste en chemise et veston, à deux heures de l'après-midi, en plein soleil, ça jusqu'au Muséum où tu devais rendre de lourds livres. (Arrivé essoufflé au troisième étage, je ne m'arrange pas.)
Ce matin, trois degrés, un vent absolument glacial ; au marché du Maine, c'était le sujet, comme toujours aux étals (la météo).
Tout de même, malgré l'autoradio bloqué sur l'Automne de Haydn par Harnoncourt, vous n'allez pas tenir toute une rubrique sur les saisons ?
Wozu nicht ?
10:29 Publié dans Aujourd'automne | Lien permanent | Commentaires (0)
→1←
stay where you are
passez muscade pour printemps
rarement nous serions contents
inutile oiseau rare
n'attends
gaiement pas que je jette un pavé dans la mare
(Explication du projet ici.)
07:04 Publié dans Le terne XXIe | Lien permanent | Commentaires (0)
Débuts hésitants
Untung-untung
13 mars 2013 *
On a appris hier que l'un de nos deux étudiants “pionniers” sur l'échange avec UKZN à Pietermaritzburg avait été cambriolé dimanche. Plus d'ordinateur, papiers importants disparus, etc. Visiblement, la fac d'accueil se démène, ce qui est super. Mais déjà qu'on pensait avoir du mal à convaincre les filles d'aller en Afrique du Sud pendant 6 mois, ça ne va rien arranger.
13 mars 2016
Cette année, “nous” y avons envoyé Sarah, brillante étudiante en sociologie ; elle passe l'année à Durban, et tout va bien pour l'instant. Je dois envoyer deux autres étudiantes l'année prochaine, et suis en train d'aider mon collègue Bernard à constituer le dossier d'une étudiante d'UKZN qui souhaite venir un semestre à Tours. Fingers crossed.
* Choisir ce genre de paragraphe implique que je parle ici de mon travail, alors qu'une rubrique y est dévolue dans Touraine sereine ; cela confirme que le mélange des genres devient la norme dans l'architecture de mes deux blogs principaux, comme pour ces vieux couples qui finissent par se ressembler, avoir – par-delà le même vocabulaire – les mêmes inflexions.
06:56 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 12 mars 2016
2424 — Une Couleur : Rouge
Untung-untung
12 mars 2015
12 mars 2016
Bien que la fonction “One This Day” n'existât pas alors sur Facebook, je ne peux m'empêcher de trouver (très) curieux que j'aie posté, le 12 mars 2014, l'aphorisme italien suivant
Da 650 milioni di anni le meduse vivono senza avere un cervello. Una buona notizia per molte persone.
et, le 12 mars 2015, la phrase suivante de P.G. Wodehouse
His IQ is about thirty points lower than that of a not too agile-minded jellyfish.
sans l'avoir fait exprès.
18:03 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 11 mars 2016
Fawn that can
Untung-untung
11 mars 2013
« Pour les vieilles il y a aussi l'option mauve. (Le correcteur du smartphone voulait imposer fauve.) Chauve qui peut. »
11 mars 2016
Ce même jour, il y a trois ans (donc), j'avais aussi reproduit la traduction automatique, en ajoutant “on dirait du Beckett” : For the old there is also the option purple. (The corrector of the smartphone wanted to impose fawn.) Bald that can.
Beckett n'est jamais très loin.
10:46 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (1)
jeudi, 10 mars 2016
MIAOOOU
Untung-untung
10 mars 2014
Je bosse dans mon bureau, aux Tanneurs. J'ai le grand privilège d'assister en live au cours de L2 de mon collègue professeur de droit en L.E.A. Au moment où, de l'autre côté de la paroi, pianotant de la craie sur le tableau, il dit “Venons-en au greffier”, l'envie est grande de lancer un tonitruant MIAOOOU.
10 mars 2016
Les éboueurs viennent de passer, d'où je suppute que le ramassage des déchets verts — très irrégulier tout au long du mois de février, au point que je m'étais convaincu qu'il n'avait plus lieu, ou plus lieu qu'un jeudi sur deux — est maintenu, en fait.
06:24 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 09 mars 2016
Sous les yeux
Untung-untung
9 mars 2015
Le fils cadet récupéré à l'école avec 38°7 ne suffisait pas ; il fallait encore que le fils aîné s'achetât le disque d'hommage à Jean Ferrat (oui, je sais, c'est nawak...) et l'écoutât en sa chambre, porte ouverte et son portant.
9 mars 2016
Aujourd'hui, normalement, Oméga reprend le chemin de l'école : c'est jeudi dernier que je l'ai récupéré à l'école, à 15 h, avec 38°2 de fièvre. Depuis, forte fièvre, grosse rhinopharyngite, peu d'appétit. Hier seulement il a recommencé à être en forme : devoirs, lectures, parties endiablées de Yam's.
(Aurais-je enfin trouvé un moyen formel de tenir un journal dans le creux du blog ? Ce moyen, je l'avais depuis des années sous les yeux.)
06:04 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (3)
mardi, 08 mars 2016
Atelier, 1
Tous ces textes s'alignent, et je les accumule dans le désordre le plus total.
Je n'ai même aucune idée du nombre de pièces que comptera le projet, car certains recoins qui peuvent être des pièces peuvent aussi ne pas en être — ou ne pas en devenir. Les pièces qui comptent sont celles du texte, et comment je les multiplierai, avec les redites.
(Mon modèle, pourtant, n'est pas House of Leaves.)
Passé ce préambule, j'en viens à l'atelier, sans doute la pièce la moins fréquentée — quasiment pas fréquentée par moi, et moins encore par les autres, à moins de se rappeler que c'est là qu'est généralement entreposé le sac de roller d'Oméga. (Sac de roller, car ce n'est pas seulement le sac des rollers : s'y trouve aussi l'équipement, le barda habituel qui va avec cette activité.) L'atelier, éclairé par un minuscule vantail oblong (au niveau du jardin, du plus central des néfliers), se trouve au sous-sol : quand on entre par la porte du garage, il se trouve à droite après le meuble à chaussures et avant l'escalier, à partir du minuscule couloir qui ouvre soit sur la buanderie soit sur l'atelier.
Pour diverses raisons, la buanderie est plus mon repaire que l'atelier : je ne suis pas (du tout) bricoleur.
Plus haut, j'aurais pu écrire, avec quelque justesse, que mon père est peut-être celui qui aura passé le plus de temps dans l'atelier, bien qu'il ne passe, dans cette maison, qu'une poignée de jours par an — peut-être une semaine en mettant bout à bout tous les passages.
L'atelier est donc un lieu de débarras, et de grand capharnaüm. Serpent de mer, l'antienne selon laquelle au printemps je rangerai l'atelier.
Je le fais parfois. Mais c'est un peu décourageant, comme le sont ces innombrables étagères parfaitement fichées ou encastrées sur leurs non moins innombrables montants en ferraille, et qui se recouvrent régulièrement d'une sciure de bois qui témoigne forcément du travail sourd et pugnace des cossons, travail dont j'attends peut-être qu'il conduise à un effondrement, à un effritement de toutes ces étagères où rien de primordial ne se trouve relégué (sans quoi je n'userais pas, justement, du verbe reléguer), à un émiettement qui me réduirait, moi, au rôle de balayeur de fatras, tout à la benne.
ça n'est pas vraiment un opéra — Cette traduction, c'était il y a longtemps. Une décennie. La montre bleue ne marche plus depuis longtemps, et je n'utilise plus du tout de montre. (Il y en a quatre ou cinq, malheureuses, à gésir au fond d'un tiroir (je sais lequel).) Ce billet du 5 juillet 2006 démontre à l'envi combien, pour moi, le mot atelier est métaphorique. J'ai trop lu Ponge, et pas assez travauté bricolé avec mon père.
Au vu des incises, c'est mal barré. — La structure de ma Comédie malsaine est si proliférante qu'il est heureux que je tente, de temps en temps, quelques boutures et quelques coups de sécateur.
21:45 Publié dans 16 en 16 | Lien permanent | Commentaires (1)
Plafond de verre, et au-delà.
Untung-untung
8 mars 2014
Lorsque Michel Serres intervient dans une entreprise, il salue le public en disant : « Bonjour, messieurs les talibans ! ».
8 mars 2016
Dans onze jours, ce sont, dans mon université, les élections aux conseils centraux. Les élus des trois conseils, qu'ils soient enseignants, membres du personnel non enseignant ou étudiants, élisent ensuite le Président, début mai, je crois. (Il s'agit d'une élection au suffrage universel indirect. Les listes doivent absolument respecter la parité avec alternance.)
Cette année, il y a trois candidats déclarés à la présidence, tous des hommes, et qui ont tous, depuis un certain temps, annoncé leur “équipe”. L'un d'eux, le plus mandarin, le plus arrogant, actuel directeur du CESR, a composé une éventuelle future équipe dans laquelle il y a six vice-présidents et trois vice-présidentes. Sur les tracts, sa photographie est imprimée en deux fois plus grand que celle des autres ; dans les réunions de campagne, il monopolise la parole et répond notamment à la place de ses trois collègues femmes.
Voilà, nous sommes en 2016.
08:02 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 07 mars 2016
W.C. du rez-de-chaussée, 1
Il aura fallu, après notre installation, près d'un an pour que je m'avise que le petit radiateur, décidément, chauffait trop, que la chaleur qu'il faisait régner dans les gogues était par trop étouffante, et que, me saisissant d'une clé à mollette, je torde enfin le cou à son robinet et bloque l'impétrant sur zéro. Depuis, on est près de se geler, parfois, mais c'est mieux, tout de même.
L'autre modification principale de cette pièce — outre les posters ou photos de famille qui ont progressivement recouvert, comme dans la salle de bains, les atroces carreaux de faïence figuratifs — se produisit en janvier 2014, lorsque, juste après une fuite dans un tuyau inatteignable situé entre le rez-de-chaussée et l'étage, le jeune plombier, recordman du monde de l'imprécation et de la variété dans le choix des termes orduriers, dut intervenir, me demandant de sacrifier les portes du petit placard par lequel il lui fallait accéder. Depuis, les produits ménagers, sacs à aspirateur et chiffons sont vaguement dissimulés par un rideau obscurcissant que mon épouse y installa, sur une tringle.
Ces chiottes-là ne sont pas un endroit où je lis ni rêvasse. Curieusement, c'est au sous-sol (avec le Littré) ou à l'étage (avec la carte du Cantal et celle de Corrèze) qu'occasionnellement je me perds, assis sur le rond.
un échiquier malpropre — Le carrelage, puis ce retour de l'image des échiquiers, en ce jour anniversaire des 80 ans de Perec, cela fait beaucoup. Où est-il, mon exemplaire d'Alphabets ? Il ne se trouve pas où il devrait pourrait être.
Panser/Casser
22:20 Publié dans 16 en 16 | Lien permanent | Commentaires (0)
Dualité
Untung-untung
7 mars 2011
Hier, les 4 mots en yorouba constituaient le 2.222ème billet de mon blog, bien reparti depuis quelques semaines.
7 mars 2016
Au fond, malgré les expériences à la marge (Twitter, Prime Time of Poesy, Very Billish Problems, les machins sur Facebook jamais repris ici ou sur Touraine sereine), mes chantiers se répartissent depuis dix ans sur ces deux sites, avec une fausse dualité, d'ailleurs. Au début, ce site-ci était plus expérimental, plus littéraire, on va dire, tandis que Touraine sereine était plus journalistique, plus blog, finalement. Tout a fini par se confondre, comme dans les vieux couples où qui s'est assemblé finira par se ressembler.
08:22 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 06 mars 2016
Juin
Untung-untung
6 mars 2012
Un lapin écrasé avenue du maréchal Juin.
6 mars 2016
En mars, le mois guerrier, quand on finit par émerger, qu'on se lève, à 7 h 15, on ouvre les volets du salon et de la salle à manger, et on voit qu'il fait grand jour, comme hier à bientôt sept heures du soir, alors qu'hier sous la neige à cette même heure matinale, et même un peu plus tard, il faisait encore nuit, à cause des nuages, première fois qu'il neige en mars ici depuis début mars 2006.
07:37 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 05 mars 2016
43
il neige sur Tours
le tram file dans le gris
dans cette grisaille
où vous ne me trouvez pas
où je ne vous entends plus
08:05 Publié dans Tankas de Touraine | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 04 mars 2016
Ludes
Untung-untung
4 mars 2015
Chez le coiffeur, qui m'a coupé les cheveux aux ciseaux et sans shampooing préalable, j'ai lu le dernier numéro du Chasseur français, avec ses vannes à deux balles sur les espèces protégées, son dossier spécial pêche à la mouche et sa ribambelle de petites annonces de femmes désireuses d'une relation sérieuse avec un homme de 35-65 ans vivant en France.
4 mars 2013
« Au moins, dans les kebabs, ils ne cherchent pas à cacher du cheval dans leurs sandwiches au chat. »
4 mars 2016
Ce matin, il fait très doux. Il a plu. Hier soir, j'ai essayé de photographier les jonquilles en fleur, n'y suis pas parvenu. Je n'écris pas Ludes.
08:12 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 03 mars 2016
Bestioles
Untung-untung
3 mars 2015
même quand il dort, le potamogale
est plus velu qu'une mygale
3 mars 2016
Ce matin, pour écrire un autre billet, je suis tombé sur ce texte de Rebotier :
La girafe est un animal métaphysique, en ce sens qu'il se tient haut au-dessus de la physique. Comme l'araignée. Toutes deux ont un très long cou, mais la girafe a son cou loin sorti du corps. L'araignée, absolument pas.
11:35 Publié dans Droit de cité, Pong-ping, Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 02 mars 2016
2412 — La poursuite des bacons
Untung-untung
2 mars 2015
2 mars 2016
Ces autoportraits délibérément déformés par un geste vif du bras au moment de se selfier, que je nomme bacons, sont devenus plus occasionnels. Hier soir, j'ai essayé de me photographier en train de faire cuire des saucisses. Vous imaginez le tableau...
10:06 Publié dans Brille de mille yeux, Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)