samedi, 27 octobre 2012
Octobre âpre l'hiver
tout le long · des vers amoureux · passé simple
bristol et · bic multicolore · traduction
nombreux bruits · robots des urgences · acouphènes
est-ce po · ssible d'écrire un · sans substance
le sens qui · dérape sur trois · unités
les fleurs les · oiseaux l'amour chante · âprement
longtemps que · pas lu Guillevic · dit Eric
ciel nuages · livre encre couleurs · bruit café
que des noms · c'est plus facile à · accomplir
terre-plein · boueux samedi · boulodrome
trois pleureurs) · un seul gynérium · pampa (saules
la pétanque · est un (genre de · samba) square
petit salon · mise au propre des · triolets
18:22 Publié dans Fil bleu : Tridents & autres textes brefs | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 25 octobre 2012
En début de frimas
le brouillard · recouvre Tours Nord · fin d'octobre
Zerreißet · zersprenget, zertrüm- · mert die Gruft
roulée en · boule sur le so- · fa : la chatte
au bureau · thé brûlant gosier · aphonie
l'hiver vient · doucement dans un · air faussaire
je m'en vois · les sept croix de ce · poème oncles
j'aurai au · moins appris le sens · de kewpie
carrelée ° la salle d'attente ° interroge
le babouin ° aux fesses rubis ° pharmacie
hérisson ° rue torricelli ° soir de jazz
air brigitte ° soirée composée ° déconstruite
23:20 Publié dans Fil bleu : Tridents & autres textes brefs | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 18 octobre 2012
Marge mar:jeu
doom and gloom· à la radio Le· soleil point
un nouveau· Nathalie Quintane· fait l'automne
au ciel gris· douceur du sonore· boogaerts
bojan z· ulfikarpasic· feinteur rôde
gros pavé· de pluie en sommeil· encre lourde
la gajda· résonne au ciel gris· gürültü
jamais une· erreur les mots ne· mentent pas
soleil perce· vitres du coup plus· d'électrique
l'ami plane· retrouvé le miel· au frigo
12:35 Publié dans Fil bleu : Tridents & autres textes brefs | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 15 octobre 2012
Triolets sans ambages
ce lundi· froid d'anatidé· les Tanneurs
soleil par· le store gris clair· pollué
salle des· actes le midi· philip roth
diérèse· à point médian· arguties
je me trouve (poésie partout) aux toilettes
escalier· lent vertigineux· marche ou crève
18:35 Publié dans Fil bleu : Tridents & autres textes brefs | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 14 octobre 2012
Triolets dominicaux
rue noyée· fibres de poireaux· temps à soupe
la terrasse· toujours clapotis· ténébreux
taleNQuère· de chaisES cannées· c'est dIManche
el-malek· mais poupée psyché-· délique aphte
le gazon· au vif ressuscite· vert absinthe
point médian· pourquoi t'obstiner· tout là-haut
rayon de· soleil bereshit· baha chante
la traduc(fauteuil défoncé)tion avance
ciel enfin· bleu soleil bientôt· bas bordel
18:24 Publié dans Fil bleu : Tridents & autres textes brefs | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 26 février 2008
Coiffes montagneuses de Bath
Il ne faisait pas si chaud que cela ce matin, malgré le redoux de ces jours de février, et, comme j’attendais le bus, je lorgnais du côté du vert faïence brisée qui orne le mur anti-bruit, avenue du maréchal Juin. Ayant raté le bus de 8 h 22, je me retrouvais à attendre celui de 8 h 46 en lisant des poèmes de Wallace Stevens et en faisant les cent pas.
Une fois dans le bus, après m'être plongé dans “The Snow Man” et “Extraordinary References”, je butai, songeur, sur le troisième onzain du poème intitulé “Le Monocle de Mon Oncle”. (Déjà, le titre est cryptique, occulte.)
Il y eut, au début du deuxième vers, le curieux tittivating, jamais rencontré avant.
Puis il y eut le tercet dont le premier est vers est
You know the mountainous coiffures of Bath
et sur lequel je me creusai l’esprit.
Enfin, il y eut la Loire. Le bus venait d’arriver sur le pont Mirabeau. Je quittai Wallace Stevens pour méditer sur les cormorans.
11:00 Publié dans Fil bleu : Tridents & autres textes brefs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, poésie, ligérienne, anglais
vendredi, 21 septembre 2007
exploser / perdu
c'est comme une aubade
de regards
à la dérobade
quelques kamikazes
dorment dans
l'abri de branchages
un fou qui se fait
exploser
perdu dans la foule
d'autres horizons
s'éveillaient
déjà ce matin
a vaincu le feu
noirci la
page déchirée
ça c'est une aubaine
étancher
sa soif aux arènes
{ mardi déjà, 3 heures }
15:51 Publié dans Fil bleu : Tridents & autres textes brefs | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Poésie, Ligérienne
mardi, 18 septembre 2007
si, le vent
si le vent
parle sans violence
à la soif
si le vent
cherche des éclipses
fermentées
si le vent
refroidit aussi
le silence
le soleil
surprendra toujours
le salpêtre
& le vent
désenchanté de
toute nuit
suspendra
son souffle salé
à la soif.
12:50 Publié dans Fil bleu : Tridents & autres textes brefs | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Poésie, Ligérienne
dimanche, 10 décembre 2006
La mer monte haut
(Mardi dernier. Dans le bus 8.)
La mer monte haut
voltaire
Je souligne un œil
château de tours
mirabeauAux cils inégaux
Qui franchit le seuil ?
D’or les rayons faux
passerelle
iutBlonds comme les veines
Sèchent le tuffeau
chopin
De ma vie malsaine
23:23 Publié dans Fil bleu : Tridents & autres textes brefs | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Poésie, Ligérienne
mardi, 05 décembre 2006
Mardi, voix vieillie (Trendy #1)
onze pièces pour
(un euro,
dix de deux centimes)
iut
aller m'asseoir au
fond du bus
plus vibrant de voix
passerelle
qu'à l'ordinaire Un
vieux J'ai l'air
d'un vieux au milieu
mirabeau
de tous ces gamins
Mars me fixe
de son oeil brutal
château
rouge immaculé
Comment ai-je
l'oeil rouge de neige ?
voltaire
Je cherche ce mot
- pour mes yeux -
qui ne vient pas Vieux
anatole france
10:45 Publié dans Fil bleu : Tridents & autres textes brefs | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Poésie, Ligérienne
lundi, 27 novembre 2006
Lune vienne
Sous la fondrière des étoiles
anatole france
Orphée catarrheux lance des traits
voltaire
flèches qui tombent longtemps après
château de tours
à peine si d'un frisson distrait
mirabeau
du soleil il perce l'os à moelle
passerelle
L'archer des terreurs est envoûté
par la ténèbre désenchanté
iut
Orphée sanglote sans bruit Tout est
chopin
enseveli dans les autres voiles
ronsard
16:00 Publié dans Fil bleu : Tridents & autres textes brefs | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Poésie, Ligérienne
Comme un mégot
comme un mégot sur le trottoir
maréchal juin
la ronde des efflorescences
chopin
- avec ma cervelle en sautoir
et mon coeur lourd dans la balance -
iut
voltiger il ferait beau voir
(à ton) entre (tour) dans la danse
passerelle
comme, d'un violacé intense,
un vieux crachat sur le bavoir
mirabeau
tu rampes comme un escargot
dans le jardin comme un mégot
château de tours
fumé écrasé solitaire
voltaire
noirci par la fuite du temps
et vert d'azurs compromettants
lubrique comme un ver de terre
anatole france
10:00 Publié dans Diableries manuelles, Fil bleu : Tridents & autres textes brefs, Sonnets de juin et d'après | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie, Ligérienne
mardi, 24 octobre 2006
Ensemble, op. 317
le ciel comme une braise verte #
un croupier ramasse l'offrande #
pour la forme #
rue du change
faire l'appoint c'est pour ma pomme
(parfum de paradis perdu) #
vous jouez l'onde à la roulette
à vau-l'eau #
volète le temps peu ou prou #
19:05 Publié dans Fil bleu : Tridents & autres textes brefs | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Poésie, Ligérienne
Solitude, op. 713
La conspiration des squelettes #
- feuilles tombées au sol - trouble notre destin #
La bourrasque comme un festin #
dans le ciel affamé éclate en vaguelettes
Je vois un recoin de cuisine
au haut d'une maison au toit pointu
À ce dernier étage étroit vois-tu
vivoter la nuit qui décline ?
Aigrettes cormorans rides d'eau sur la Loire
goélands assoupis colverts
là-bas, près du tronc abattu, sur l'écran vert #
Reflets du fleuve comme moire #
Nous vivons seuls sous les pierres d'azur #
Le soleil voile un pan du mur #
Quelques mots d'explication (que l'on peut se passer de lire) : les dièses indiquent les arrêts de bus qui ponctuent l'écriture de tout poème-transport (voir la rubrique Fil bleu : Tridents...) ; la majeure partie du sonnet (vers 4 à 11) a été écrite entre l'arrêt Passerelle et l'arrêt Mirabeau (sur le pont, traditionnellement embouteillé) ; enfin, ce texte mérite son inscription dans les Diableries manuelles, puisque, comme tout poème-transport, il a été composé sur une feuille de format A6, à la plume noire ; évidemment, les liens ont été ajoutés lors de la retranscription du poème, ici, dans mon bureau, à l'université.
09:27 Publié dans Diableries manuelles, Fil bleu : Tridents & autres textes brefs, Sonnets de juin et d'après | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Poésie
lundi, 23 octobre 2006
Fou dormais-tu dans *
ce matin
drapeaux voletant
dans le ciel
anatole france
sur le pont
le fou qui dormait
seul sursaute
choiseul
remontée
la pente en fuite
aigre-douce
tranchée
dans le vif
tu voyais le fou
qui fuyait
maginot
et le vent
la terreur affleure
vent farouche
la source
inouï
enfin j'ai vu le
parc Colbert
croix pasquier
ces deux dames
la langue qui fourche
enventée
clinique velpeau
si l'enfant
dort dans les brisants
se pavane
trianon
le long vent
s'essouffle au sommet
cimetière
pierre couverte
pourtant au
bout du tunnel sens
la lumière
devildé
qui jaillit
au faîte de ton
existence
général estienne
et d'ailleurs
fou dormais-tu dans
ce dédale
champ chardon
où dévale
la pluie à fleur de
ruine triste
tremblay
et jamais
tu ne vivras dans
cette ville
oratoire
que la brise
et la pluie ont faite
labyrinthe
saint barthélémy
15:59 Publié dans Fil bleu : Tridents & autres textes brefs | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Poésie
lundi, 09 octobre 2006
Rizières de la Loire
Rizières de la Loire
où poussent les silences
et les folles gaietés
des aigrettes muettes
que désempare
l'océan
là-bas au loin tout au loin dans les brumes
11:50 Publié dans Diableries manuelles, Fil bleu : Tridents & autres textes brefs | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Ligérienne, Poésie
samedi, 30 septembre 2006
Ode aux naïades
Jeudi matin.
Vous avez pour vous le solfège
Je n'ai que mes yeux pour pleurer
Nous nous perdons sur ce manège
Vous apprivoisez le solfège
Apprenant ce que vous serez
Je m'endormais dans l'herbe épaisse
Notre orchestre était au complet
Comme vous brisiez vos promesses
Sous l'orme dans la foule en liesse
Vous ferez donc comme il vous plaît
Le temps futur n'est pas de mise
Tous mes rabats amidonnés
Les bras en croix dans la Tamise
Je suis près de la mer promise
Un fou feint de s'en étonner
14:00 Publié dans Diableries manuelles, Fil bleu : Tridents & autres textes brefs, Odelettes d'été | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Poésie, Ligérienne
vendredi, 29 septembre 2006
Visions du 25 septembre
Lundi matin. Trident irrégulier.
colombier
métaphore
amère de mort
mi-bémol
maréchal juin
la monnaie
frissonne à l'oreille
du chauffeur
chopin
catabase
musique des sphères
à rebours
iut
de sa grâce
corsage lilas
yeux plissés
passerelle
regardez
cheveux d'araignée
seul solfège
il a son
pantalon bouffant
au manège
ce garçon
comme des milliers
de victimes
même pas
tout ce qu'un regard
noir allège
mirabeau
le feu de Flaubert
dans les terres nues de l'âme
retraite aux flambeaux
château de tours
de terreur
pris par la marée
de ces rimes
voltaire
sur mon siège
pas trop regardant
je conspire
anatole
06:10 Publié dans Fil bleu : Tridents & autres textes brefs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie, Littérature
lundi, 25 septembre 2006
Journée prétendument sans voitures
Trident composé dans le bus 8, vendredi à 8 heures.
pluie encore
ce matin à peine
si je sais
vingt centimes
le ticket journée
sans voitures
nous filons
vers la passerelle
bétonnée
camion bleu
"Les Mains de Jardin"
nous dépasse
pluie en flèche
la Loire criblée
de mitraille
15 ovales
longs orange ou jaune
6 + 9
dans ces ambres
je pourrais écrire
un sonnet
augmenté
d'un vers comme ceux
de Samain
07:37 Publié dans Fil bleu : Tridents & autres textes brefs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne, Poésie
jeudi, 21 septembre 2006
Après avoir retranscrit le septuple trident de ce matin
Après avoir lu « Denudare » , que je viens de retranscrire, au bureau de l'université, et avant d'attaquer la journée de travail à proprement parler, est le troisième d'une série de poèmes que je compte écrire, incommodément et selon le principe des "poèmes de métro", mais au cours de mes trajets en bus de par la ville de Tours. Il s'agit d'un ensemble formé de sept tridents heptasyllabiques (3-5-3), dont chacun est composé mentalement entre deux arrêts puis retranscrit à l'arrêt suivant. Celui de ce matin a été composé mentalement et progressivement transcrit à la main, au dos d'une feuille de prêt de la bibliothèque universitaire, entre 8 h 01, heure à laquelle j'ai payé mon ticket de bus (1,20 euro, avec deux pièces de 50 centimes, une de 10, trois de 2 et quatre d'un centime) puis me suis installé dans un siège vacant, et 8 h 09, heure à laquelle je suis descendu, place Anatole-France. La durée de composition (huit minutes) est plutôt brève, de sorte qu'il faut sans doute modérer l'affirmation contenue dans le quatrième trident :
sur le pont
j'aurais tout le temps
d'un sonnet
Toutefois, j'envisage d'écrire des poèmes de forme variée, afin de tenir compte des embouteillages qui peuvent intervenir entre certains arrêts, et non entre d'autres. J'envisage aussi de rentrer chez moi par d'autres lignes, et notamment la 9, qui, pour rallonger un peu tant le trajet que la promenade pédestre, permettrait un plus grand nombre de vers (de strophes, de tridents, etc.), avec, certainement un renouveau du regard.
.......................
10:10 Publié dans Fil bleu : Tridents & autres textes brefs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie
Après avoir lu « Denudare »
chopin
monde clos
sur ta bouche froide
le silence
iut
tard venu
rêve somnambule
de sa mort
passerelle
dans la vitre
le reflet tardif
d'une faute
mirabeau
sur le pont
j'aurais tout le temps
d'un sonnet
château
vous dormez
sans même songer
au mutisme
voltaire
champ de dents
sur le pont Wilson
les drapeaux
anatole
au silence
revenir toujours
c'est un monde
08:20 Publié dans Fil bleu : Tridents & autres textes brefs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie
mardi, 19 septembre 2006
Impatience—s
université
le soleil
brûle l'avenue
court sueur
anatole france
au bureau
j'ai oublié mon
parapluie
voltaire
long fil blanc
serai-je maniaque
pour Ariane ?
château de tours
parapet
derrière luit la
Loire folle
mirabeau
bouchon sur
le pont calciné
nerfs à vif
passerelle
pas la peine
de freiner au peu
que je chante
iut
lui lunettes
sa casquette carreaux
lignes vertes
chopin
grands ciseaux
découpent-ils le
ciel de lit
ronsard
19:34 Publié dans Fil bleu : Tridents & autres textes brefs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Littérature
Quelques explications
Ce matin, j'ai commencé, à l'arrêt de bus, à écrire une série de poèmes très brefs en croisant la forme du trident (inventée par Jacques Roubaud, voir Tokyo infra-ordinaire) et le système des "poèmes de métro" de Jacques Jouet. Toutefois, comme je m'étais trompé de bus (tant j'étais occupé à faire mumuse poétique), le poème prit, en cours de route, une tout autre tournure, dont atteste le poème en huit tridents composé entre 9 h 55 et 10 h 10 sur une feuille de papier, avec un bic noir, et que j'ai publié en milieu d'après-midi (Tridents multi-bus). Il aurait d'ailleurs dû figurer dans la rubrique des Diableries manuelles, et pas seulement dans cette nouvelle série de textes intitulée Fil bleu.
Je compte, sur le chemin du retour, prendre le bus 8 (je ne pourrai pas me tromper, cette fois-ci) et composer le jumeau de ce poème pluvieux et grisonnant. Aussi, contrairement à mon habitude, je donne ici quelques éléments d'explication à l'intérieur même de la nouvelle rubrique.
16:39 Publié dans Fil bleu : Tridents & autres textes brefs | Lien permanent | Commentaires (0)
Trident multi-bus
arrêt
ce n'est pas
vraiment évident
avec l'eau
chopin
parapluie
dégoulinant sur
mon cartable
iut
jeune fille
monte à l'I.U.T.
japonaise ?
passerelle
suie suante
qui suinte en tous sens
sur la ville
mirabeau
je me suis
trompé choisissant
le bus 11
ursulines
sous la pluie
je cours jusqu'au bus
électrique
cathédrale
c'est comme un
taxi qui m'emmène
rue Zola
rue Zola
enfin je
remonte la rue
Nationale
université
15:55 Publié dans Fil bleu : Tridents & autres textes brefs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne, Poésie