Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« 2020-01 | Page d'accueil | 2020-03 »

mardi, 18 février 2020

129–Schrader–Pianoforte

 

    Das tönt wie Jagdgesang.

Toute l’erreur est là : il n’y a pas de chant de la chasse. Des chants de chasseurs, oui. Mais la chasse massacre ne chante pas.

Élever des sangliers et des faisans pour les lâcher, puis les mêmes hurlent au ravage des cultures, faisons une battue.

Mensonges absolus.

 

08:52 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

128–Hae-won Chang–Piano

 

    Une partie de billes durait une ou deux minutes, dans la cour de l’école. Je me rappelle surtout les folles parties de CM2 une fois la nouvelle école construite, et le préau autour duquel se déroulaient les parties.

Pas question de décaniller : c’était un autre jeu.

Le jeu consistait à tiquer (mot qu’emploie mon fils cadet (comment disions-nous ? pareil, peut-être, et j’ai oublié)) trois fois d’affilée. La difficulté consiste dans le fait que si on rate de peu la bille de l’adversaire, la sienne se retrouve proche, donc en posture délicate ; par ricochet, si j’ose user de cette métaphore, une bille très proche n’est pas si facile que ça à tiquer trois fois de suite, car il ne faut pas tirer trop fort (de crainte de l’éloigner) ni trop doucement (de crainte que les billes ne soient collées, ce qui signe la victoire de l’adversaire).

 

08:42 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (7)

127–Chaimovich–Piano

 

    Une voiture peut faire des embardées : dans ce cas on dit que c’est une guimbarde, ou, dans des films d’action, un bolide.

Un texte peut faire des embardées et alors on peut dire que c’est un texte illisible ou expérimental, ce qui revient au même. Les écrivains illisibles parlent sans expérience & les écrivaines expérimentales ne se font pas d’illusions.

Des embardées ? Des incursions, plutôt ? Des digressions comme autant de bouts de ficelle ?

Il faudra bien, vu la longueur de ce livre, raconter comment on jouait aux billes.

 

08:29 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

126–Ribic–Accordéon

 

Hagetmau, 28 février 2018     La chatte avance, patte prête à fuser, dans une immense étendue de neige. L’image est cadrée pour qu’on croie qu’il s’agit d’une vaste étendue, mais on sait qu’il y a, autour, des chênes, une haie de lauriers, un fil à linge. Saisie dans la neige, semble s’y être enfoncée. L’été suivant, filmée, jouera avec un mulot jusqu’à le faire monter en haut d’un chêne.

 

08:18 Publié dans Brille de mille yeux, lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

126–Lorandin–Piano

 

La photographie représente la chatte, l’œil vif, dans une grande étendue de neige. L’image a été cadrée pour qu’on croie qu’il s’agit d’une très vaste étendue mais celui qui se rappelle l’avoir prise sait très bien qu’il y a, autour, des chênes, une haie de lauriers. La féline saisie dans cette nappe de blancheur, tel qu’en elle-même enfin l’éternité la fixe.

 

08:10 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

125–Gilels–Piano

 

    Qui pourrait encore hésiter entre gaieté et noirceur ? La question n’est pas d’hésiter : la noirceur peut vous investir, oui, vous envelopper comme une robe de chambre élimée mais confortable. Noirceur au sens le plus fort de mélancolie.

On n’a pas trouvé le moindre remède à cette hantise.

 

08:05 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 17 février 2020

124–Pinnock–Clavecin

 

    Le poème était bien d’Obaldia. Quatre voyelles et trois consonnes. Pour ironiser au mieux, ressusciter toujours, souffler sur les braises autant que sur les cendres. Quant au geai, il se repaît paraît-il de glands. En ferait ses repas.

Oui mais…

Soudain, le rythme change, et il faut se taire, remiser parapluie, saisir pantoufles, oui, voyager autour de sa chambre. Quoi, écrire encore ?

Que de bonnes raisons de penser que Benoist Pierre serait le maire idéal pour Tours : il dirige d’une main de fer, sans aucune forme de concertation, son centre de recherches à l’Université, et ne répond jamais aux questions s’il n’a pas décidé de se les poser à lui-même.

Trois consonnes et trois voyelles.

Non mais…

Les chevreuils ne cabriolent jamais, et certainement pas dans ce jardin. Toujours à guetter. Immobiles soudain fuient. Jamais ne cabriolent.

 

08:32 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

124–Carrieri–Clavecin

 

    Une consonne et trois voyelles.

Le geai se repaît, paraît-il, de glands. En ferait ses repas.

Oui, mais…

Soudain, le rythme change, et il faut accourir, attraper parapluie, et souliers de marche, oui, aller défiler encore. Quoi, manifester encore ?

Que de bonnes raisons de penser que Buzyn serait la maire idéale pour Paris : elle a semé le oaï dans les services d’urgence, été incapable d’empêcher la démission collective de milliers de responsables hospitaliers, eu l’intelligence de promouvoir la prévention contre le Coronavirus au moyen d’affichettes placées sur les vitres des aéroports français.

Trois consonnes, deux voyelles.

Non, mais…

Ne vous y trompez pas : les chevreuils ne gambadent jamais, et certainement pas dans votre jardin. Toujours aux aguets. Immobiles soudain s’échappent. Jamais ne gambadent.

Le poème était bien d’Obaldia.

 

08:25 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

123–Zarafiants–Piano

 

    La gaieté brusque, à la façon d’une bourrasque, du geai quand il s’enfuit. Adolescent, j’avais fini par m’habituer au geai, même à le trouver un peu pénible. Et puis quelqu’un, en passant la journée ici, s’est émerveillé d’en voir un, et je me suis rendu compte que le geai n’était pas le moineau omniprésent, tout de même. Il y a ce poème absurdiste (d’Obaldia, je crois) sur le plus beau vers de la langue française : le geai gélatineux geignait dans le jasmin. Obaldia règle son compte à la prétendue beauté de l’allitération.

 

08:13 Publié dans Droit de cité, lactations : déSastre, Unissons | Lien permanent | Commentaires (0)

122–Ross–Clavecin

 

    Quant au geai, il cageole, cajacte, cajole, cocarde, frigulote, fringole, fringote, gajole, garrule, jacasse, jase. Quant aux geais – je viens d’en entendre un lancer son cri de fuite – on dit qu’ils cageolent, cajactent, cajolent, cocardent, frigulotent, fringolent, fringotent, gajolent, garrulent, jacassent, qu’ils jasent. Jacasser ou cocarder : c’est cela.

 

08:06 Publié dans lactations : déSastre, MOTS | Lien permanent | Commentaires (0)

121–Dupouy–Clavecin

 

    On dit de la grue qu’elle trompette, ou qu’elle claquette, mais aussi qu’elle glapit. Ainsi, la grue ne serait pas si éloignée qu’il y paraît du renard, au moins pour le cri, pour ce que nous autres humains avons perçu de leurs cris, à l’une comme à l’autre. Le pic jacasse, ou pleupleute.

 

08:01 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 16 février 2020

120–Huidobro–Clavecin

 

    Le pivert est passé en trombe entre la maison et le mimosa. Il y a un couple de colverts, depuis plusieurs jours déjà, sur la mare. Sur un arbre brisé surplombant la route, j’ai vu une boule de gui à hauteur d’enfant.

Si vous êtes ornithologue, vous mettrez un point d’honneur à écrire et à dire pic-vert. Si vous cherchez à approcher au plus près d’une langue commune, ce sera plutôt pivert, il me semble. Le premier mot est si important.

Tambourine.

Légèrement.

Les vols de grues, en V, en W, puis tout mélangés, tournoyant à la poursuite d’un courant, se succédaient, en enfilade.

Au loin, les peupliers couverts de boules de gui font une toile de fond aux rêveries, tandis que la nuit on s’endort avec les chuintements des chevêches. Le monde s’offre avec plus de douceur et de sérénité, dans ces parages. Vole le pivert.

Tambourine.

Au virage.

 

16:09 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

119–Chiari–Clavecin

 

    14 est le nombre poétique par excellence, trop classique même : le vers de Réda, le nombre de vers du sonnet.

Il y a 14 ans commençait l’aventure du carnet anthracite.

14 ans avant cela, les premières vraies écritures dont je n’aie pas trop à rougir.

C’est la posture qui explique tout, la façon dont le corps, avec l’arthrose qui bouffe le bas du dos, essaie de se venger de ce qui se trame et s’imagine en dedans.

La brise balaie les branches frêles du mimosa ; les grues passent haut dans le ciel.

On écrit sa mémoire en lombalgie.

 

15:58 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

118–Torretta–Piano

 

    On n’imagine guère la scène d’écriture, à savoir la posture. Pile au point où j’ai noirci mes premières centaines de pages, enfant puis adolescent, mais il n’y a plus de bureau : accroupi le dos contre le sommier de la chambre verte (elle n’était pas verte, en ce temps-là), l’ordinateur portable posé sur une chaise en bois. Passent les grues. Printemps. Naïf.

 

15:51 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

117–Belder–Clavecin

 

    À la mi-février, entendre pendant plusieurs minutes, avant même de les voir, les premiers vols de grues, qui confirment que l’hiver est fini, d’autant mieux qu’il n’y a pas eu d’hiver. Et un couple de colverts s’installe sur la mare plein à ras bord des averses interminables de l’automne.

 

15:46 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 13 février 2020

116–Ullrich–Piano

 

    L’océan comme un sommet à gravir, on peut trouver des occurrences de cette image. Quand on compte au signe près ne pas faire de coquille. La montagne comme une mer c’est plus rare. Il faut bien sûr s’en tenir à un même logiciel, avec des critères de décompte identiques : les espaces insécables comptent pour 1, mais les points de suspension aussi (pas pour 3). Le navire gravit la crête des vagues emportées à la vitesse d’un renard qui déguerpit. Pour cela on évite les signes complexes dans les poèmes carrés. Le capitaine crie en décollant la caque de ses joues : nous n’en sommes pas là. La tempête tintinnabule. Ni coquille (d’œuf (à l’œuvre (Savitzkaya))) ni faute d’orthographe. Le seul maître à bord se refuse à employer des termes moralisants, qu’il récuse et dont il réprouve l’usage. L’armure se fendille, sort un poussin gluant.

 

16:21 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

115–Schiff–Piano

 

     Sauter du coq à l’âne et du renard au chéquier : du renard des livres, qui ne peut remplacer le vrai, le vu, à la valeur fiduciaire sur papier.

La question des valeurs, si essentielle dans ce livre que j’avais commencé à écrire en 2019 et dont je me dis que je peux le reprendre quand je veux.

Tu parles Charles.

Tu te mènes en bateau tout seul.

Des cordages et puis des kayaks. (Je lis De pierre et d’os. Là sont les renards arctiques.)

Sur un navire vogue l’esprit, pas l’esprit des eaux : le mien.

Une belle mélasse.

La nef des fous.

 

16:11 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

114–Blandford–Clavecin

 

    Un chèque est posé devant moi. Un chèque en blanc. On n’utilise plus souvent de chèques, et il y a longtemps que je ne trimbale plus de chéquier – de carnet de chèques – avec moi ; à peine si je m’assure d’avoir un chèque en blanc dans le portefeuille.

(En effet, on utilise toujours un portefeuille, mais pas de porte-monnaie, mot qu’on ne sait jamais accorder.)

 

16:05 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

113–Bogdanova–Piano

 

    Désormais, je rencontre des renards partout, dans ce que je lis : renards et renardes, renardeaux, renards arctiques, ou blancs, renards bleus. Mais, depuis le déjeuner de jeudi dernier, pas revu le renard. Pas faute de le guetter. Le béton, nos pelouses et bosquets, n’est pas sa demeure.

 

15:59 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 12 février 2020

112–Zarafiants–Piano

 

    La police française est inoffensive et n’intervient qu’afin d’arrêter les exactions des factieux. Indubitablement ce type qui vitupérait s’égosillait en mensonges. Il allait clamant : « J’ai été éborgné par la police de Castaner ! » Puis il hurlait : « J’ai été mutilé par la police de Macron ! » Il mentait ; sa tête posée au creux de ses deux mains avait un air faux ; son regard torve de factieux ne laissait aucun doute. D’ailleurs, la police française n’a d’autre mission que de protéger les citoyens, à telle enseigne que, si un de nos braves BRAV (baqueux, flics, CRS) doit faire usage de la force contre un factieux, celui-ci n’en souffre jamais : preuve en est ce manifestant (en était-ce bien un ?) qui continuait librement de vociférer contre nos dirigeants démocratiquement élus tout en gardant intacte, entre ses mains, sa tête.

 

11:33 Publié dans lactations : déSastre, Les Murmures de Morminal | Lien permanent | Commentaires (0)

111–Dupouy–Clavecin

 

     Cependant, le type qui m’a balancé ces deux affirmations n’était ni éclopé ni éborgné. On voyait bien qu’il bluffait, qu’il se déplaçait sans difficulté, la tête tantôt dans la main gauche tantôt sous le bras droit.

Oui, ai-je omis de préciser cela ?

Il avait la tête arrachée, probablement suite à quelque décapitation. Ses yeux étaient intacts, ses bras aussi, de sorte qu’il est impossible de critiquer d’aucune façon notre police, nos policiers si courageux qui font si bien leur travail.

Nos policiers qui protègent les citoyens.

Qui protègent les citoyen·nes.

 

11:11 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

110–Mancic–Accordéon

 

    Tant qu’à s’y remettre le délégué syndical envisagera une structure en 37 chapitres de 15 paragraphes chacun. Il proposera même de déposer un autre itinéraire en préfecture : de Chinon à Salers par exemple, en vélo qui sait, ou même à pied en battant le pavé à l’ancienne, mais sur plusieurs jours (semaines ?).

salers.PNGAllons, trois cent trente-six kilomètres à peine.

 

 

 

 

11:07 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

110–Haas–Clavecin

 

    Si c’était à refaire, les organisateurs de la manifestation envisageraient une structure en 15 chapitres de 37 paragraphes chacun. On pourrait même changer le parcours, déposer un autre itinéraire en préfecture : d’Aurillac à Tours, par exemple, en vélo, qui sait, ou même à pinces, en battant le pavé à l’ancienne. aurillac.PNGTrois cent cinquante-sept kilomètres à peine.

 

 

11:01 Publié dans 3333 pas, lactations : déSastre, Vagabondages | Lien permanent | Commentaires (0)

109–Weissenberg–Piano

 

    Le type marchait vers moi. Il m’a balancé : « j’ai été éborgné par la police de Castaner ». Puis il a craché par terre. Et m’a lancé : « j’ai été mutilé par la police de Macron ».

Par la milice, il faudrait dire.

(Ça, je ne sais plus qui l’a dit.)

Cependant, il n’était ni éclopé ni éborgné.

 

10:51 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

108–Zanzu–Clavecin

 

    Ce n’est pas moi qui force la langue. C’est mon texte qui me force.

Ne pas oublier : forcer comme euphémisme de violer. D’où le très contemporain forceur, qui ne se disait pas quand j’étais jeune (je suis vieux).

Un texte qui ne force pas, qui n’use pas d’une certaine violence, c’est l’eau tiède ça ne m’intéresse pas ; cependant prendre garde à l’usage de la violence, de quelle violence. Quand un préfet évoque des individus radicalisés qui forcent un barrage, c’est un usage orwellien de la langue, qui fait violence à la vérité.

En pleine insurrection de tout (c’est-à-dire que tout est en saillie, tout s’insurge, tout jaillit en geyser subit) il est difficile de savoir qui force quoi, et surtout qui s’y trouve motivé, qui assujettit et qui subit.

Pour le moment se contenter de noter que l’irruption du renard a fait bifurquer le texte.

 

09:38 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

107–Bozhanov–Piano

 

    Forcer le sens, c’est tout le problème.

(Non : le problème, c’est que l’irruption du renard, puis la trame complexe qui relie le goupil au gospel, a fait dériver le texte, et que c’est politique. Tout l’est.)

Dans la cité de béton tout est politique.

Dans la cité de merises et de nèfles, dans la cité de trottoirs et de cotonoeasters, on échappe à la lecture politique du paysage, puisque ce ne sera plus un paysage.

Du texte non comme force ou forçage, mais faiblesse, affaiblissement. Se faire pas grand-chose. Un forçat affaibli.

 

09:10 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

106–Sgrizzi–Clavecin

 

    On aura beau décider, d’un coup de dés (ou à pile ou face, plutôt (ce n’est pas non-binaire)), que le renard était une renarde, on n’en saura rien. En russe le mot désignant le renard est invariable. Pas en anglais : fox / vixen. On n’emploie plus guère ce dernier mot que dans le titre anglais de l’opéra de Janacek. Reste à voir s’il y a un féminin de goupil.

 

09:02 Publié dans lactations : déSastre, MOTS | Lien permanent | Commentaires (0)

105–Perkins–Clavecin

 

    Après la nèfle et la prune, après avoir fait péter la poire, voici la contredanse. L’escargot apprend quelques termes d’un français un peu sauvage. La nèfle compte sur sa chance (proverbiale). C’est d’une vivacité toute espagnole, oh, le vilain cliché. La contredanse se fixe sur la vitre.

 

08:43 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 11 février 2020

104–Székely–Piano

 

    Comment échapper à ces questions de vie sauvage et de vie civilisée. On voudrait bien (re)vivre en sauvage(s), mais pas facile. À peine un graffiti suggère-t-il Vive le vandalisme qu’on s’offusque, forcément. Et déjà, n’est-on pas déjà assez occupé à penser resémantiser les adverbes (forcément).

Le vandalisme, ce n’est pas la vie sauvage. Ce renard n’avait rien d’une brute ou d’un vandale. Tant de grâce et de majesté. C’est tout notre béton la saloperie, le vandalisme.

(Le vrai, veux-je dire. Vous me suivez ? — Pas forcément. — Efforcez-vous, alors. Forcément, c’est en forçant.)

Ce serait donc un faux dualisme, vie sauvage vs vie civilisée.

C’en est fini et je n’ai pas eu le temps d’embrayer : le sujet, c’était comment échapper au piano. Clavecin, orgue, et même pianoforte, sont si discrets dans les parages.

On se croit dans une gare.

 

17:01 Publié dans lactations : déSastre | Lien permanent | Commentaires (0)