mercredi, 18 mars 2020
214–Andreeva–Piano
Mélismes, douceurs, rubatos. Je parle ici de l’interprétation d’Eduard Kunz dans la 213, propos déplacé. L’irruption du renard sera nettement plus convaincante. Difficile toujours de faire concorder, et puis si on cherche le point de rupture autant avec Isidore Isou se déterminer à la discrépance. Battre la campagne, en demeurant en ville (tours de “jardin”).
06:33 Publié dans lactations : déSastre, MUS, Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 05 mars 2019
neutre ♣ terne
« Dès que déclamée, la poésie me fatigue vite. »
(A.É. Planche, 2016, p. 66)
Armé pour quatre décennies de
neutre (qui n'est pas le
terne),
oserait-on déceler quelque
impossible trêve,
non content de déclarer l'amour des
erres ?
Erre
maintenant, toi qui
abondes dans l'extinction de tout
zénith.
18:02 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 26 avril 2016
Jüngling
Hormis ce froid de pluie
abattu sur le jardin des Prébendes,
style gothique affiché
en farouches modernes
novatrices images —
c'est toute une histoire
la manière dont une plaquette
effeuillée émerge
vraiment lourde quelle histoire
entendez-vous quels cris inaudibles
répondent à vos yeux penchés, lourds, sur le texte
09:07 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 16 avril 2013
(anfangs etwas gehalten)
Reposez les primevères coupées :
il y aura des moments mieux
choisis, le temps sinueux
hâte la course quand il le faut
andante ou lentement, presto (
rapide flot d’images)
dirigés d’une baguette avide.
Week-end parmi les fleurs,
entre les ruisseaux, dans les prairies
tendues de cent couleurs vives, leur
zézaiement plus que jamais grandiose.
14:49 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 15 avril 2013
(indulgences)
Ivre est son nom, au moins
vif le son
on s'y accroche
Pareil à un habit de moine
enfilé à la va-vite
rapiécé et luxueux
enfilé à la va-vite
le saxophone attrape, accroche,
matérialise ce qui jusqu'
alors n'était qu'un songe
nébuleux.
29 mars
09:17 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 27 mars 2013
Sehr ruhig (1921)
Entre
gamine des rues,
ose entrer ici — dans ce musée vivant
nature irruptive.
Wagons de tes cheveux,
entre la fenêtre et la table,
lisibles,
lumineuse présence à l’entrée du musée —
entre
sans ambages dans ce
zoo de sons et de couleurs.
17:25 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 26 mars 2013
Nonette
Restée sur le bastingage,
une page
de toute beauté
oraison autant qu’appel
libellule sans but
farouche envolée dans le vent
Klička et Dvořák pesaient encore dans ce souffle
alerte, vivace
rébus, cette page envolée
encre persistante d’une
libellule exterminée.
17:40 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 25 mars 2013
Geirr Tveitt
Glaner les parfums
errer ainsi ton prénom
île en île, prairies
racines reprenant la route
riffs d'avant le futur
Trouer les fjords, fondre la terre
vases prairies racines
errantes dans les étangs d'or
inhabités de vouivres
têtus à reprendre la route
tenaces comme un envol d'aigles.
22:33 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 24 novembre 2012
Poème de barque
Barques. Je veux écrire un poème de barques. Des
algues les frôlant
rapides, délicieuses. Un poème de barques, d'
algues
chercheuses, dont le poids stupéfie. Par
kilos, les barques.
Ostensiblement, ce poème s'écrit, poème de
barques, d'
algues — pièges de la mémoire, retour à la
mélasse de la mémoire, faite d'
algues prestes et de spectrales barques.
17:48 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 10 septembre 2012
Zézayant hétérogramme
Bernique, dit Maeterlinck :
on a osé nommer boulevard ce qui n'est qu'
une ruelle.
La longer prend trois minutes
en claudiquant sur trois orteils, sept
vertèbres. On se fout de moi, Maurice, on s'
acharne. Il
râla en millions de jurons
drus (hendéca ! hétéro ! histrion !).
Stabat Maeterlinck.
12:57 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 16 février 2012
_ Where is love _
Assez de roturiers :
le kiwi pas mûr tord le boyau
balance de gauche à droite
allège allaite le fardeau
nie tout en bloc.
Donc
allégé j’écoute polyphonies colorées,
rien de fade, rien de pâle —
chérir jusqu’à l’obscurité ce qui se
hérisse en mélopées
existe absolument.
12:27 Publié dans J'Aurai Zig-Zagué, Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 19 mars 2008
Station balnéaire transformée en citrouille (version 266/313)
Boulangerie bondée
– il n’y a ailleurs âme qui vive – : l’air
songeur il ressort,
contemple le fronton, les
affiches décolorées, un
recueil de Rose Ausländer (et ses provisions) à la main, ne
redémarre pas tout de suite :
on l’a retrouvé pendu à un pin
sec, noueux, robuste, gavé de
sandwiches engloutis
en un temps record.
22:26 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, fiction
dimanche, 24 février 2008
Michel Butor
Mimer le monde
immense
caravane de sons, d’hallucinations
heureuses : même un
enfant aux joues empourprées par la course
retiendrait son souffle.
Bien que la première voyelle,
usée de trop voyager, se dérobe, le
train du monde garde intacts les
ornements et la course des
récifs.
14:00 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie, Littérature
vendredi, 18 janvier 2008
Renne&Gorki
Ravir l’air aux anges
entre chien et loup
n’être la part d’ombre d’aucune
étoile tombée dans sa course :
Kagel peut souffler du verre pilé,
on s’en moque ; on
embrasse encore l’espace – alors, se
ravisant, il
infléchit la course des astres,
nuages d’anges
grandiloquents.
22:15 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie, Musique
Ronflements
Ratures striant la toile des nuits –
ostensibles étendards, hymne aux
nuages – vos
fripes effilochées comme des banderoles
lumineuses,
en plastique rouge et blanc
meurtrières sur motorways ! Mais
enfin – ratures striant la toile des
nuits – vous n’avez pas d’excuse, servir à
tant de terribles rodomontades rhétoriques :
syllogismes, images (dés)abstr(e)uses, allitérations, calembours (Ô, ratures !)
13:15 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie, écriture
lundi, 17 septembre 2007
Sur basse de violon
Terpsichore
onagre de doigtés
rassurantes divinités qui
mêlent la lumière de leur chant
ostentatoire aux senteurs
délicates ...........
........... Délicates de ce baroque monument
assuré de pouvoir
lentement se hisser avec
entrain jusqu'aux
nues.
09:05 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Poésie
jeudi, 30 août 2007
E piu passa il tempo...
Sel sur la plaie du piano :
arrangements avec le vent
tornades
ouragans
kyrielles d'orages furieux
ouragans encore
Intense, le sel dans les plaies
noie les terreurs informes ---
---- offrandes aux morts
unissons
et arpèges.
10:21 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Poésie, écriture
mardi, 15 mai 2007
L'Aigle blanc
L'Aigle écartelé sur l'écusson écarquille
Admirables ses yeux Sur tout
il pose le regard
généreux des ambassadeurs
libres de royauté ou tyrannie Qu'importe, il
entre en majesté dans le ciel comme une salle
baignée de lumière où
l'aigle écartelé sur l'écusson écarquille
admirables ses yeux Sur tout
ne plane-t-il, la proie de son regard,
comme un doute farouche à rougir les blasons ?
10:00 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Poésie, Héraldique, Intime
dimanche, 13 mai 2007
Pilé nuages
Bérénice s'arrache les cheveux à pleines poignées
rêve de verre brisé
urnes de bris de verre pilé
nuages de verre cathédrale
orangés
Comme Bérénice
arrache avec joie sa chevelure de verre de
nuages
il pleut dans les voilures
ne rêvez plus Bérénice Les
océans de verre vous emportent par vents et marées
10:10 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Poésie, Musique
mardi, 27 mars 2007
Lourds / des insectes
Octuor :
daignez poser vos sarabandes
ici dans l'air
libres dans l'herbe
offrant de haute lutte ces nuages
noirs
Rameaux dans le ciel ensauvagé
enfermant lourds
des insectes volages qui
ôtent de haute lutte leurs silences
noirs.
06:46 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Poésie, Art, Onzain
dimanche, 14 janvier 2007
Tune Z
Déflore
éternelle douceur du monde printanier
évasives senteurs du soleil
printanier
il fait ce soir d’été le
navire au mouillage dans le port
(a)
défleuri
ramené d’autres mers plus terribles
effilé et flanqué de rameurs
aux maillots printaniers comme au
mouillage.
23:30 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Poésie, Jazz
mardi, 28 novembre 2006
Hommage à Ornette Coleman
Psaumes !
rêver dans les collines
où les fruits rêvent aussi
où le jus des
fruits dégouline sur les joues
Rêver que je m'endors
en fumant la rosée des ténèbres, que j'
allume dans la nuit
dégoulinant d'étoiles
en vain le suave flambeau -
rêveur de psaumes...
10:10 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie, Jazz
Hommage à Charles Mingus
Guère dépossédé de rien, sans nulle envie
restreinte,
oublie ces pas anciens
un moment
pose tes sentiments dans la danse des sentinelles
dansez fugitifs
autres fuyards encore aux gestes oubliés
n'allez
croire de nos amours que la route soit faite
encore N'allez
répéter en tous lieux qu'un nuage s'est tu
09:09 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie, Jazz
jeudi, 09 novembre 2006
Spirits Rejoice (Paris, automne 1994)
Aspire de ton souffle une nuée de
langueurs
bercées comme des océans
embrassant la tempête Aspire
richement
ton propre souffle
Ah ton son entre tous entre mille
yeux braqués sur les nuages qui en fumée sortent
langoureusement
embrassant les voix des femmes
rutilantes.
21:00 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Poésie
dimanche, 05 novembre 2006
Ivoire, shoah
Well
i (
longingly)
knew
one
moment
i
remember
standing on
knots of
ivory
03:20 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Poésie
samedi, 04 novembre 2006
Statue salie
Terres meurtries par le soupçon
humides
ors ternis par les ambassades
migraines
adossé à la statue
salie
Seul au monde je
parais m'effacer du souvenir
rare
adossé à la demeure de mes songes
ternis par les embrassades.
09:50 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : Poésie
vendredi, 03 novembre 2006
... soirs où je suis...
Kilomètres de béton (les yeux,
navrés, s'en souviennent)
ornements douteux d'art flamand
kleptomanes de tous côtés
kyrielles de calculateurs
Embourbé dans l'océan
le
Zézaiement ondoyant des vagues
oscillant sous la pleine lune
urnes de souvenirs Défunts
terrassés par le bitume
Embourbés dans les ossements
11:25 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie
dimanche, 08 octobre 2006
Yvain joueur
Yvain combat
or du regard chevaleresque
os façon cils
terreur sur le monde effaré
huées dans les forêts sombres
avec sa lourde armure il dort
Jeune Yvain
or terni n'était l'ombre de son oncle
Yvain dormait
combat des heures
ensemble pour l'éternité.
23:55 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie
dimanche, 01 octobre 2006
Imat ol sherderbok
Jaillit si juste la voix
un instant entendue
l'instant d'après rebondit (
Il a l'art d'étreindre d'
embrasser les
nuages des rêves nouveaux)
Jaillit si joyeuse la voix
apparue disparue virevoltante dans le
ciel ;
offrande au dieu
boréalorygme.
18:41 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Poésie, Afrique
samedi, 30 septembre 2006
Sur la lune
Dors, toi qui as écrit
Ars grammatica.
Vois les nuages qui sommeillent.
Il pleut sur la lune.
Dors.
Bérénice a enroulé sa chevelure
Entière autour de tes
Silences.
Sprats :
Il pleut sur la Loire.
Songe.
17:00 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie, Ligérienne
mercredi, 20 septembre 2006
Fous de façade
Fragiles
récifs des temps
anciens -
narrés par des fous de fa-
çade
osant tout sur sofa
immergés en eux-mêmes -
sortez de l'eau !
Bue la mer
on se repose dans les
nues.
13:00 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie, Littérature
dimanche, 10 septembre 2006
Itinéraire d’un malappris
Entre l’enclume et le marteau
usé de trop de heurts
cloué à la poutre
hissé à la potence
anéanti sous les sifflets
rissolé par les rayons brûlants
immenses du
soleil
timide il risque une question
inédite
emporté dans son élan
11:55 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 09 septembre 2006
Émaux & camées
Elle dort sous la charmille,
mollement
allongée dans l’herbe :
une naïade au bord de l’eau
xénophonique
&
clapotante :
allant son chemin par vagues
miaulantes qui vont
étonnées —
elle dort
sous la charmille.
11:55 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Littérature
mardi, 05 septembre 2006
Volent phalènes & moustiques
Fin juillet 2006.
Avant le soir
midi chaud & voluptueux
il règne une douceur champêtre
terriblement
avant la nuit
volent phalènes & moustiques
Guerriers du monde desséché
héros d'un futur équivoque,
oserez-vous
sacrifier la crue
héroïque de vos veines ?
18:50 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 13 juillet 2006
Dharma bums pas vraiment
Je stocke les photos
Attentat aux pirates
Choisir la route la plus longue
Katmandou ou Vladivostok
Klondyke ou Patagonie
Eternité qui nous habille
Rêves marinés au pochoir
Où
Une amie
Allume le stock de clopes
Choisit la route la plus longue
21:30 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 12 juillet 2006
Vasavadatta vue en songe
Violents orages
Anémies
Sang qui se fige
Autrement dit
Vierge
Anémone aux plis
Du drap
Arrivez ô violents orages
Tonnerre qui frémit
Tonnerre qui ruisselle
Autrement gît.
21:30 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 27 juin 2006
Réactions en chaîne : les mots
Réactions en chaîne : les mots
Amassés sous la glotte
Iront sans grâce au pavillon,
Noirs d'avoir pleuré en silence,
Enfermés dans l'autre muraille,
Regrettant le froid de l'air mort.
Rapides, enjoués, les mots,
Immenses bouées de sauvetage,
Luttent dans l'air, une flamme en-
Kystée dans son souffle morbide,
Emportant les regrets sur leur passage.
21:20 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (2)
lundi, 26 juin 2006
Rouges / anguilles de la nuit
Rouges
Anguilles de la nuit,
Irisées sous la lune grise,
Nommer vos glissandi
Est une tâche acide, ardente.
Rappelez-vous vos rêveries.
Rouges
Il me plaît de les nommer :
Les folles anguilles, les marteaux de
Kühn dans la nuit
Enténébrée.
21:20 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 25 juin 2006
Rarement vous dormez
Rarement vous dormez
Moulins passent les collines
aux frais du vent qui les entraîne,
rire
iodé par les embruns
aux confins de la falaise où se dessine, blanche, la
Rature de craie
iodée par les mouettes et les
labbes dont la sauvagerie en
kyrielles Vous vous
endormez
21:20 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (1)
mercredi, 10 mai 2006
Ce que dira l'imprécateur
Je juge ces femmes.
Oryx and Crake, je n'en ai cure.
Honnir des sorcières, des créatures du diable.
Nourrir des vipères, et puis quoi encore ?
Honnir.
Allez, maudissez-moi.
Terre des mes ancêtres, aux
Hululements des hiboux
Ocres ou bruns, je te voue.
Reste à
Nourrir des vipères.
18:50 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (2)
mercredi, 12 avril 2006
Fouette nocher
Ratures du temps,
allées de toute splendeur
nues de sel
noir,
offrez-nous l'hostie
chicaneuse des temps
heureux.
Mélancolique la vie déploie ses autels :
odes
opéras -
ratures zébrées du temps.
15:05 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (38)
samedi, 08 avril 2006
Orgueil
J’ai
osé
réussir
ici et là
sempiternels des
Vers ombrageux que vos
Etreintes n’ont pas éteints,
Restant dans l’océan profond
Délavé de vérités blafardes,
Image ultime qui en ces temps-ci
Nullement ne se dérobe. J’ai osé !
17:30 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : TRES GRANDE MUSIQUE
lundi, 03 avril 2006
« Un peu gay »
Mêlez l’encre bleue de vos rires,
amie, au rouge de mon sang
ridé de son inadvertance
ivre de senteurs automnales –
navré, votre rire appareille au large.
Manifestez vos évidences –
au tonneau du temps les poussières
riches de sens
apparaîtront
îles d’une lointaine mer
subterfuges pour aveuglés.
16:20 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (1)
lundi, 20 mars 2006
Guerlinguet
Gare à cet écureuil
Une fois qu’on l’a vu sautiller
Elégamment
Repu d’œufs et d’oisillons
Le regard se porte
Ironiquement veule aux nues et glisse (un
Navire aux
Guérites-paupières)
Une fois qu’on l’a vu bondir
Elégamment comme sur un
Trapèze on n’en revient plus
09:50 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (0)