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mardi, 31 janvier 2017

Sédimentation

Untung-untung

    31 janvier 2015

Ce midi, outre l'excellent tajine, et les autres fromages, on a découvert un chèvre somptueux, un Touraine qui se nomme Touré et est produit à Braslou, j'ai beau habiter en Touraine depuis bientôt douze ans je n'avais même jamais entendu parler de Braslou, mais ce fromage est délicieux, corsé tendre et aux arômes nombreux, Braslou pas même un limerick, vous imaginez ça ?

 

31 janvier 2017

Pluie fine, douceur, ciel gris. Hyperactif sur le Web, et je me mets en retard pour le (vrai ?) travail. Un grand classique. On approche progressivement de la date (25 février) à laquelle j'ai commencé ces carnets à la manière de Claude Mauriac, et ce n'est donc pas un hasard si, déjà, le 31 janvier dernier, j'avais publié un billet à valeur de rétrospective et dans lequel j'écrivais qu'il importait, de plus en plus, de « se laisser guider, plus que jamais, par une remontée amont, par ce qui reste du passé en nous ».

20:50 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

2803, dans la guildiverie

« L'histoire du chauffeur de notre guildiverie, Joseph, un noir d'Anjouan, et des couches de sa femme, n'est pas racontable. »

(Paul-Jean Toulet. Journal & Voyages, 15 septembre 1886. In Œuvres complètes, Bouquins, p. 1025)

 

Bon, je m'attaque à Toulet, oui, et alors ? Je m'attaque, je m'attaque, c'est bien militaire tout ça. Vous le savez, je suis pacifique. D'ailleurs, une preuve : mon œuvre est un océan. Je joue, je m'attaque, je mets en joue, ha ha.

Reste que ça ne dit pas ce qu'est une guildiverie.

Donc on se trouve contraint d'aller chercher la guildive dans le TLFI : ”Eau-de-vie préparée à partir de mélasses ou de jus de canne à sucre” (Clém. Alim. 1978). Synon. tafia. Ils mirent leurs trophées dans un baquet de guildive (Borel, Champavert,1833, p. 103). Et la guildiverie dans le Littré : « Nom, à l'île de la Réunion, de l'industrie qui fabrique les araks et les rhums. »

Ça alors ! Moi qui ai fait rimer, il n'y a pas trois jours, Michalak et arak !

3549881222509_1.jpgBah, peu importe la coïncidence. Ce que je voulais dire, où je voulais en venir, c'est à l'inénarrable. On dit inénarrable pour quelque chose qu'on va justement vous narrer, quelque chose de pittoresque, qui appelle le récit comme on dit (et déjà cet usage d'appeler laisse à désirer). Or, là, dans son Journal, Toulet lance quelques mots, et surtout « couches de sa femme » (expression qu'il faudrait sans doute traduire en français contemporain par accouchement (je frémis d'imaginer ce que donnerait cette phrase sous la plume d'un candidat à l'agrégation*)). Tout ça pour dire, un peu comme Wilde l'aurait fait (le ferait ?), quelque chose de profondément indécent tout en se donnant les gants d'un victorianisme fin de siècle. Ce n'est pas du tout comme dans les journaux de Samuel Pepys, où n'importe quel lecteur baragouinant le français et le latin comprend ses coucheries avec des prostituées — codage vraiment peu dissimulateur.

D'ailleurs, la phrase commence par L'histoire... et en fait, il y a deux histoires, non ? l'histoire du chauffeur et celle de l'accouchement ? ou alors, c'est le chauffeur qui a raconté une histoire salée au sujet de l'accouchement de sa femme. Et l'arak dans tout ça, hein ? Le compte n'est pas juste, l'addition tombe en faux, et si ça n'est pas racontable alors le conte n'est pas juste non plus.

On aurait dû s'en tenir aux Contrerimes.

 

* Mais enfin, il ne faut pas tout confondre. La phrase suivante est tout aussi difficile à traduire : « Championne de car wash, la candidate de "Secret Story 10" est habituée à s'afficher en petite tenue et à trémousser son corps. »

11:17 Publié dans Droit de cité, Les Murmures de Morminal, Tous—les attraits | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 30 janvier 2017

Détumescence

    Quand on a soudain l'idée de composer un texte à la façon de Benjamin Péret, ou plutôt sur un modèle proposé par Benjamin Péret, mieux vaut se lancer carrément, au lieu de nourrir une fausse mauvaise conscience vis-à-vis de Robert Walser. Le 30 janvier a parfois été un jour de neige, qu'on abdique devant le ciel, qu'on recherche la terre sous la grisaille douce des averses, alors — les vélos qui descendent les rails du tramway, cela ne peut pas nous faire grand-chose.

 

Je vois tous ces cous tranchés, dans une matière que je ne connais pas, et et ornés de tant de fariboles, la plupart hideuses d'ailleurs. La vitrine comme réceptacle de piété sans objet. Peut-être que ces colliers, ces statuettes, ces bâtons, ces vases, n'ont jamais vu personne. Le mal de tête revient toujours quand on le pensait liquidé. La nuit tombe très vite dans ces parages.

C'est dur, la descente du temps dans des parfums qui n'ont pas de sens. C'est dur, si j'ose le dire, la détumescence. C'est dur, si j'ose dire, la détumescence. Un loup ancien sépare la phrase. C'est dur si j'ose,  détumescence. 

Après le triomphe du théâtre on ne peut plus rien attendre car il y aura bientôt là une salle de sport, ou un club de gym, c'est tout comme.

Est-ce que je peux déjà savoir la manière dont je m'effondrai ?

Pourquoi ai-je la sensation, avec le mal qui tiraille les cuisses, que je me trouve, non à un carrefour, plutôt sur un rebord. En tout cas, rien à voir avec l'impression de délivrance douloureuse quand on descend de sa selle. Sur un rebord. Ce n'est pas un robot, ou une capote (rubber). Quelle est encore cette étonnante statue et dans quelle matière ? Le coiffeur se met en boule, le sculpteur en fait des tonnes. Pas l'ombre d'une allégorie, la castagne contre les temples, les motifs infiniment répétés comme le ballet infini et vrombissant des voitures dont les roues crissent dans les flaques. Les tempes prêtes à se battre.

 

Crise d'anatomie pour cette expérience.

 

(Il y avait, il y a une photographie, d'une des vitrines.)

21:37 Publié dans Élugubrations | Lien permanent | Commentaires (0)

I Am A Road (Mark Baumer) ▓ Je suis une route (chapitre 5)

[traduction en cours du chapitre 5 de I Am A Road de Mark Baumer]

[sur Mark Baumer : ici et ]

 

    Je me suis éveillé au pied d'une colline et j'ai passé vingt minutes à observer un oiseau. Je pense que j'attendais de voir si je pouvais apprendre à me faire pousser des plumes. Tous les matins, j'avais besoin que mon corps réapprenne à marcher. Je me sentais plus fragile qu'un bébé né depuis huit heures. Au sommet de la colline j'ai cru voir quelqu'un qui me tenait un cadeau, mais en m'approchant je me suis aperçu que cette personne n'était qu'une haute plante adossée au mur d'une bâtisse grise. Une bonne partie de la bâtisse avait fondu. Mon corps a avalé le paysage, et le paysage a avalé mon corps. Des pensées s'échappaient des pores de ma peau et s'écoulaient dans la terre. Un panneau m'a signalé que la ville la plus proche était à huit miles. Un autre panneau m'a signalé que rien n'existe sauf dieu. Toutes les voitures ont déferlé comme si je n'étais pas là. Il y avait plus meules de foin dans les champs que d'habitants sur terre.

 

I woke up at the bottom of a hill and watched a bird for twenty minutes. I think I was waiting to see if I could learn to grow feathers. Every morning was a process of teaching my body how to walk again. I felt more fragile than a eight-hour-old baby. At the top of the hill I thought I saw someone holding out a present for me but when I got near this person I realized they were a piece of tall grass leaning against the side of a gray building. A significant portion of the building had melted. My body absorbed the landscape and the landscape absorbed my body. Thoughts dripped through the pores in my skin and leaked back into the soil. One sign told me I was eight miles from the next town. Another sign said nothing existed except god. Every passing car ignored me. The bales of hay in the fields outnumbered the number of people on earth.

 

[Pour acheter I Am A Road]

15:42 Publié dans Darts on a slate, Pong-ping | Lien permanent | Commentaires (0)

Neige pas neige

Untung-untung

    30 janvier 2012

Neige fondue, poil à la rue.

Neige qui gèle, gamelle.

 

30 janvier 2017

Voilà un texte (deux phrases forment-elles un texte ?) que j'aurais pu me dispenser d'exhumer... Aujourd'hui, c'est plutôt la pluie soit crachinante soit forme d'averse qui rend mélancolique tout regard porté au dehors, pénible tout moment à se trempouiller dehors, mais la morosité est ailleurs aussi.

15:23 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 29 janvier 2017

Tentative de traduction de “GOD IS A SHOCK-JOCK” (Cynthia Atkins)

Cynthia Atkins a écrit le poème qui suit dans le cadre d'un concours de poésie organisé par le New York Times autour du thème de Donald Trump (Donald Trump Poetry Contest).

En dépit de quelques difficultés, liées notamment à la structure métrique, j'en propose un premier essai de traduction, en expliquant d'emblée le choix du titre : shock-jock (littéralement, un amortisseur) est un jeu de mots à partir de la tactique militaire développée lors de la guerre de 2003 en Irak — shock and awe, ce qui se traduit généralement de manière plutôt calquée par “choc & effroi”, et que j'ai préféré étoffer, au vers 8, en « tactique de la peur panique ».

Il va de soi que je suis preneur de toutes remarques, éclaircissements, signalements de faux-sens etc.

 

GOD IS A SHOCK-JOCK

À DIEU D'AMORTIR LES MORTELS

 

You shroud us in fur-lined collars,

Tu nous enlinceules de cols en fourrure,

disco heels and pistons to swag down

de talons aiguille pour descendre en pavanant

long runways, as if belted-up to tease out

de longues pistes, comme caparaçonnées pour

our fears. Have you let us scroll from

calmer nos angoisses. Nous laisses-tu défiler

the weeds to this fabric of faux grass,

sur ce tapis cousu d’herbes factices

now cast green with a President’s face?—

dont le vert revêt à présent le visage d’un Président ?

Mother nature’s ink can melt a snowball

Dame Nature, de son encre, peut faire fondre la neige

In Hell! Awe n’ shock are the wave of

en Enfer ! la tactique de la peur panique

the furniture. You’re feeding this fire,

gagne jusqu’aux meubles. Ce feu, tu le nourris

with televisions, flags draping coffins,

de téléviseurs, de drapeaux couvrant les cercueils,

even our delirium. Patriotic, like a kid with

et même de notre hystérie. Patriote, comme un gamin,

a pocketful of tomatoes, beaten to a pulp,

des tomates dans la poche, battu comme plâtre

by a bully that is the whole town.

par un petit tyran – ce tyran, c’est la ville entière.

Your shoelaces pull us closer into

Tes lacets nous tirent chaque jour davantage

the earth. We are sardonic with dust

vers la terre. La poussière et la honte nous ont

and shame. We are only disposable

rendu sardoniques. Que sommes-nous sinon de l’argent

income. Turn the dial and we’re all Ego,

disponible. Compose le numéro, tout n’est qu’Égo,

dead-ringer of vertebrae in the shape

contrefaçon de vertèbres épousant la forme

of a lonely room. Stout clocks are raffling

d’une chambre solitaire. Nos noms résonnent à la

off our names—Hands caught in rush hour

loterie des carillons, les aiguilles prises dans le

of clouds. Meanwhile, the stars

trafic des nuages, pendant que les étoiles

offer the take-away, ”Love is a drug“—

nous offrent la bectance (“l’amour est une drogue”)

for which we were startled

qui nous a fait sursauter, d’un bréchet,

by a wish-bone, a brink, a bullet, a blink

d’une margelle, d’une bastos, d’un regard jeté

at a canvas of Brueghel rooftops—

sur cette toile de toitures breughéliennes—

A table set with a conspiracy of flowers.

Une table avec, en son centre, des fleurs en plein complot.

 

.

19:08 Publié dans Darts on a slate | Lien permanent | Commentaires (0)

Pipeau

Untung-untung

    29 janvier 2012

Sarkozy m'a l'air bien parti pour battre le record du plus long solo de pipeau de l'histoire de la musique occidentale.

 

29 janvier 2017

Il devait s'agir, il y a cinq ans ↑↑↑ ,  d'une intervention à la télévision. Toutefois, cinq ans après, il se pourrait que François Fillon, dans son meeting, surenchérisse.

14:52 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 28 janvier 2017

Notre langue sent l'ail

Untung-untung

    28 janvier 2016

Je m'apprête, pour le cours d'introduction aux opérations de traductologie à partir des traductions à imaginer/inventer de 20 titres de chansons françaises, à ressusciter, par le biais de l'intertextualité et en raison de la présence au sein du corpus de Notre amour boit la tasse de Louane, le tube de 1986, Notre amour sent l'ail de Zahia. Tiens, vais même proposer le refrain de celle-là en traduction improvisée.

 

28 janvier 2017

Cette année, je n'ai pas eu à enseigner de cours de traduction, sinon j'aurais remis à l'honneur l'idée d'improviser dix à quinze minutes par cours sur des supports que je n'ai pas non plus préparés. (C'est d'ailleurs, indirectement, cette petite idée nouvelle des cours de thème de L3 qui m'a conduit à me lancer dans la série des traductions sans filet.)

Pour ce qui est du refrain de Notre amour sent l'ail, je me rappelle en effet que les étudiants et moi avions réussi à bricoler quelque chose. Le plus compliqué avait été en fait de leur expliquer les injures françaises : lajoie, péquenot ou banane leur étaient incompréhensibles.

Sur ce même point (la langue française comme source de difficultés pour les étudiants français), encore un bel exemple dans un cours de première année (à partir du § 77 de Common Sense) : dans les deux groupes de T.D., la question a fini par surgir — Sir, what does sycophant mean ? — Ma réponse, facétieuse : “well, it's the same word in French, sycophante, but if I give you the English equivalent flatterer you'll be happier...” (Un des étudiants m'a dit avoir trouvé “flagorneur”, qui ne l'aidait pas non plus. Preuve des limites du dictionnaire bilingue à qui ne maîtrise guère sa langue.)

Pour bien montrer qu'on en revient toujours aux chansons dites “populaires” afin de poser des mines en matière de syntaxe et de lexique, ce mot de sycophante a appelé la diffusion, en fin de cours, de Ride 'em, cowboy,  chanson de Sparks que je n'ai toujours pas traduite. Pourtant, si je veux continuer à affirmer que rien n'est intraduisible, voici un test de taille.

09:26 Publié dans Aujourd'hier, Darts on a slate, Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 27 janvier 2017

uǝıɹ ǝp ǝɔɹoɟ ɐן ʇuǝɯnןosqɐ sɐ,ʇ ùo ɹıos un

    ce qui est bien

un soir où t'as absolument la force de rien

vidé par ces semaines ces journées

vidé

 

c'est que tu peux toujours écrire n'importe quoi

ligne après ligne sans rythme

ligne après ligne sans système

ligne après ligne et vers après

vers sans dessus dessous pour ne

rien dire de rien

 

comme un soir de tourmente sur ta caboche

la page boira l'encre

l'écran blanc se nourrira sottement

de ces signes de rien

ligne après ligne sans mesure

ligne après ligne sans futur

 

21:37 Publié dans MAS, MOTS | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 26 janvier 2017

fleurs de givre...

    fleurs de givre sur le Velux

fil de fer tendu sur la nuque

vos gonzesses du Benelux

jamais au monde on les reluque

 

attendre le cadeau Bonux

de la neige sur la perruque

bien ramoné au savon Lux

ni forban ni bouc ni eunuque

 

de l'écorce extraire le suc

de la neige en capilotade

extraire en cotonneux le luxe

 

pour rêver du skaï et du stuc

du chapon et de la pintade

du sauna Finn's ou du spa Nuxe

08:02 Publié dans Sonnets de juin et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 25 janvier 2017

Abbuehl

Untung-untung

    25 janvier 2014

Bière et fumée dehors. Sur scène l'accordeur n'en finit pas de réaccorder le piano.

 

25 janvier 2017

Heureusement, l'échange de commentaires avec Éric et “Warda” me rappelle qu'il s'agissait du concert de Susan Abbuehl, que j'attendais depuis des semaines, qui m'avait ému jusqu'aux larmes, et qu'eux n'avaient pas aimé.

Est-ce que la fonction “On This Day” permet de réactiver la mémoire, de faire travailler la caboche, de faire réfléchir aux enchaînements, aux scènes du passé ? Ou ne vient-elle qu'enliser, inhumer, appauvrir ?

07:55 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 24 janvier 2017

Incohérence chevelue

Untung-untung

    24 janvier 2016

« Il manqua les brocolis, les aubergines, les navets, et du cresson de fontaine, qu’il avait voulu élever dans un baquet. [...] Mais le notaire tenant à son étude, Foureau fut choisi ; un rustre, un crétin. »

 

24 janvier 2017

Il s'agissait, il y a un an, d'un jeu inventé sur Facebook, mais — plus près de moi — je m'intéresse à deux autres 24 janvier : celui de 2012, où je m'étais autoportraituré avec le pull à losanges (pull jacquard ?) que je porte aujourd'hui, mais vais devoir ajouter à la pile des chiffons bons à servir de lit à la chatte, car il a un trou à l'aisselle droite — celui de 2014 où j'avais écrit un treizain en vers irréguliers que je viens de redécouvrir, et dont j'ai surtout découvert que je ne l'avais jamais republié.

C'est à présent chose faite, avec mise au point d'une mise en strophes et d'alinéas spécifiques. La structure strophique 5-6-2 (cinquain/sixain/distique) m'a dicté le nom de cette nouvelle forme, les comètes de Sophie, étant donné qu'en 562 après J.-C. fut publié le poème de Paul le Silentiaire décrivant Sainte-Sophie, mais aussi que c'est à cette date que certains historiens pensent qu'un coin d'Angleterre fut dévasté par les débris d'une comète (rien n'est moins sûr).

 

Il y a un autre lien entre tout ça, les pulls et la date du 24 janvier : en recherchant d'autres occurrences du mot cresson dans ce blog, j'ai retrouvé, figurez-vous ça, un treizain du 7 juin 2013, que j'ai mis en lien ci-dessus. La cohérence échevelée du mille-feuilles.

 

Autre coïncidence qui n'en est pas une. Vérification faite, il y a deux photos du 24 janvier, toutes les deux dans la bibliothèque où j'écris aujourd'hui ces lignes, et en arborant à chaque fois un pull qui sera remisé ces jours prochains : le pull2015.jpgpull rouge, irrémédiablement taché la semaine dernière (photo de 2015) ; le pull2013.jpgpull jacquard troué à l'aisselle droite (photo de 2012). Sic transit.

 

 

15:02 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

562.1

24 janvier 2014

il tombe des trombes ·

la fenêtre ouverte ·

sur la pluie qui tombe ·

trombes sur le plexiglas ·

du centre souterrain flambant neuf

 


· la fenêtre ouverte ·

néon allumé ·

moi, dans mon pull bonbon sucé ·

voudrais fixer autre ·

chose que ce mur blanc ·

face à moi

 

 

· mur bleu ·

aussi face à mes yeux

·

14:40 Publié dans Comètes pour Sophie | Lien permanent | Commentaires (0)

Revente, on s'en fout (

    Ensuite, quoi ? L’épouvante

Avec son masque de gésine

Figé dans la résine,

Sa volubilité éprouvante.

 

Qu’il pleuve, qu’il vente,

Autant bosser tout le jour à l’usine

Où il n’y a pas que le chef qui lésine

Sur la revente.

 

Tentative pour être veule

Tentative pour être fou :

Faire le fou dans la basse-cour,

 

Avec le spectre de Jacques Decour

Et les rochers de Carquefou

Et nos baisers contre la meule.

07:54 Publié dans Sonnets de juin et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 23 janvier 2017

Dans le marathon de la mémoire

Untung-untung

    23 janvier 2013

“Désespoir de tout ce que l'on sait...”

Je me vois descendre l'escalier, attendre devant la porte blanche. Ou traverser la rue, monter boire le thé chez Frédéric. Ou me réveiller tard, condamné aux Speculoos. Ça barde là-dedans.

 

23 janvier 2017

Pas de Manset ce matin*. Mauvaises nuits migraineuses. Mal narré, toujours, ce qui navre et ce qui émeut. Nul ne m'a suivi dans le marathon de la mémoire. À peine de nouveau assis, nuque comme de métal, glotte à masser sinon niente.

 

* Plutôt le Nocturne d'automne d'Anataoly Kusyakov.

09:07 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 22 janvier 2017

De l'idée

Untung-untung

 

    22 janvier 2011

Après une nuit de 3 heures (en 3 fois), s'apprête à rempiler pour une journée de Salon.

 

22 janvier 2017

Cette année, ç'aura été l'inverse. Après le samedi à assurer une journée complète (et épuisante) au Salon des Lycéens, nuit entrecoupée et même interrompue par de fortes migraines, qui ne passent pas même avec une double aspirine.

Malgré tout, contrairement à Chevillard qui dit ne pas aimer le 22 novembre, ou Brassens se foutre du 22 septembre, j'aime le 22 janvier.

09:45 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 21 janvier 2017

Neige ▓ Snow (Ludovic Janvier)

( Ludovic Janvier est mort le 20 janvier 2016. Le 23 janvier, je publiais une brève traduction en hommage. En voici une deuxième. )

 

    Neige dehors neige dedans

    Snow outside snow inside

neige lente sur les frissons

snow flowing slow on shivers

neige noire à crever les yeux

snow so black it could pluck out your eyes

pas un humain qui vous réponde

not a single human being answering

il doit leur neiger sur la voix

snow falling on their voices

est-ce que tout le monde est mort

has everybody died

est-ce que je suis le dernier vivant

am I the last one alive

enfoui sous quelques flocons de rien

buried under flakes of nothingness

(posant le rien tout autour je veux dire)

(spreading nothingness all around I mean)

corrompu jusqu’à l’os par le deuil et le froid

corrupted to the bone by mourning and cold

car il neige à n’en plus finir

because it is snowing endlessly

de plein fouet sur le chagrin

headlong against the grief

comme autrefois doucement sans pardon

gently like before but without forgiveness

neige légère à serrer le cœur

snow so light yet making your heart miss a beat

neige lourde à tuer le temps

snow so heavy it could kill time

c’est bien l’éternité comme prévu

this is eternity indeed as expected

qui précipite exactement sur moi

falling down precisely on my head

c’est tout simple il ne fallait pas naître

it’s so plain you shouldn’t have been born

14:09 Publié dans Darts on a slate | Lien permanent | Commentaires (0)

Plein

19 janvier

    Pourquoi ce maniganceur de première commençait-il toujours ses discours par une question ? Avait-il un quelconque intérêt à cela, s'était-il aperçu que c'était plus efficace, où était-ce juste de la paresse, une forme de faiblesse stylistique ?

Quand on se retrouve avec le recto verso imprimé du mauvais côté, on doit chercher pendant des heures dans le pilote de l'imprimante comment modifier cela. En fait, les heures ont duré 90 secondes.

Les heures passent plus ou moins vite, la nuit descend sur les néons déjà allumés, mais quand on écrit ce genre de phrase c'est toujours un soleil immense sur les parkings surpeuplés. D'ailleurs, à force de faire des phrases, on n'est plus compris par personne, on est comme sur un sentier rude de montagne, assoiffé,  affamé, sans plus pouvoir respirer, mal au cœur, mal au ventre, et ça finit toujours mal, quand on fait comme ça des phrases.

Et comme ça ne pas savoir, déambuler, ne rien savoir, ne rien voir, déambuler encore, épouser les méandres du fleuve, se scandaliser d'employer de pareils clichés, comment peut-on épouser un méandre, comme ça, on n'épouse pas un contour géographique, on n'épouse pas le trajet sinueux qui vous précède de plusieurs millénaires, ce n'est pas parce que l'on part marcher que l'on épouse, ce n'est pas parce que l'on parle à tort et à travers que l'on épouse, ce n'est pas parce qu'il y a un fleuve et des méandres, ce n'est pas parce que la ligne droite n'est jamais droite qu'on épouse. Comme ça, le type avec ces questions à deux balles pour ouvrir ses discours peut la fermer pour de bon, plein la tronche de nos affirmations marcheuses. Plein les bottes de nos méandres. Plein le dos de nos textes approximatifs qui dégoisent dans le vide.

10:32 Publié dans Élugubrations | Lien permanent | Commentaires (0)

Salon des Lycéens

Untung-untung

    21 janvier 2011

Expliqué à des élèves de troisième que l'Université, c'était "après le lycée" (stupéfaction dans les yeux adolescents), et à des élèves de première que, pour faire des études d'anglais, il fallait s'intéresser aux cultures des pays de langue anglaise (devant un scoop aussi ahurissant, l'interlocutrice pré-adulte estomaquée cessa de mâchonner sa sucette).

 

21 janvier 2017

C'est drôle. Le Salon des lycéens a lieu tous les ans à la même époque, donc, ces jours-ci, l'application “On This Day” de Facebook — sans laquelle, je le rappelle, il n'y aurait pas de Untung-untung — fait « remonter » divers statuts liés à ces journées assez particulières. C'est ma quinzième année à Tours, et la treizième fois que j'assurerai une présence sur le Salon : en janvier 2003, j'habitais encore à Beauvais, et il y a eu une année peu après mon mandat au directeur où j'ai signalé qu'on pouvait faire sans moi ; sinon, fidèle au poste.

J'y serai donc aujourd'hui ; hier, j'avais cours toute la journée. Année après année, je constate que deux ou trois collègues, tout au plus, sont présents pour informer les lycéens (et les collégiens donc, cf supra) de ce que représentent les études supérieures de langues, et particulièrement la filière LLCER Anglais.

(Ce billet aurait plus eu sa place, en un sens, dans la rubrique WAW... Mais bon...)

06:23 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 20 janvier 2017

Brève

Untung-untung

    20 janvier 2013

Chatte sortie à 6 h du matin dans la neige. Pas rev(en)ue depuis.

 

20 janvier 2017

Pas de neige. Grand froid. Grosse journée, petite soirée, pas la force. — La (même) chatte pionce quelque part dans la maison (fauteuil du salon, je crois).

22:10 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 19 janvier 2017

Bonne épouse de poète

« Une bonne épouse de poète est la femme qui connaît déjà par cœur le poème que son mari n'a pas encore fini d'écrire. En l'occurrence, deux raisons se superposaient pour qu'elle le sache par cœur, elle était femme et elle était poète. Sa diligence était tellement utile qu'elle pouvait corriger sur-le-champ certaines imprécisions du poème inédit. »

(Lidia Jorge. Les Mémorables. Traduction G. Leibrich. Métailié, p. 289)

 

Que dit ici la narratrice ? Texte, comme à chaque page, ironique et équivoque.

Si je cite cela ici — moi, un sale mec —, on va peut-être m'accuser de machisme, quels autres salamalecs. Pourtant, il est évident que la première phrase ne peut en aucun cas être comprise au premier degré, et d'ailleurs elle ne peut être comprise comme ayant un sens. Incohérente, délibérément, elle vient battre en brèche l'idée même d'“épouse de poète” (et alors, bonne épouse de poète, n'en parlons pas).

 

10:22 Publié dans Droit de cité | Lien permanent | Commentaires (2)

mercredi, 18 janvier 2017

“avale le texte”

    avale le texte *

    swallow the text

mâche la nomination

chew the naming process

retire-toi derrière le chiffre de la fatigue

pull back and hide behind the figure of weariness

et si tu reviens à Istanbul : ôte l'anneau noir que tu perdis

and should you come back to Istanbul — take out the ring that you lost

par aucune force aimer s'est attaché à mes mains

very softly loving got tied up to my hands

 

* Rodrigue Marques de Souza. Istanbul, embrasements. Fissile, 2015, p. 84

08:19 Publié dans Darts on a slate | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 17 janvier 2017

BM VDM

Untung-untung

    17 janvier 2013

Passer en coup de vent à la fac alors qu'en théorie c'était le seul des 5 jours où on ne devait pas y aller. Croiser, comme seul collègue, Barbu-Mouducul, qui te souhaite une bonne année. VDM.

 

17 janvier 2017

Cette année, ô miracle, Barbu-Mouducul a surveillé un examen avec moi le 4 janvier et même rendu ses notes de troisième année à temps.

00:10 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 16 janvier 2017

Accords gris verts

Untung-untung

    16 janvier 2015

« Et une église, c'est fait pour être fréquenté ne serait-ce que par des athées. » (Les coqs cubains chantent à minuit)

 

16 janvier 2013  

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16 janvier 2017

J'ai bien fait de saisir, même avec un smartphone pourri, ce portail vert avec son slogan. Peu de temps après (en 2015, je crois), il a été remplacé par une sale mocheté de grand portail gris beige électronique comme en ont tous les ploucs. — La citation de Tierno Monénembo me fait ressouvenir que, dans la correspondance que je reprends avec E***, une amie perdue de vue depuis vingt ans au bas mot et qui nous a retrouvés grâce aux Pages blanches (et qui nous a téléphoné il y a dix jours), il fut question de Monénembo, qu'E*** aime beaucoup, sujet sur lequel je ne lui ai pas répondu. Puis-je sérieusement la renvoyer à mon blog vert ?

23:18 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (2)

La Possibilité d'une crypte

    Dans ce salon de thé, il y aura eu, à toutes les tablées, une conversation sur “les chinois”. Ou plutôt on parle çà et là des chinois : investissements aux States, les copies de médicaments, etc. Comme je suis seul à être seul, je suis seul à entendre sans les épier ces conversations où surgit çà et là le mot “chinois”.

D'ailleurs ai-je le droit d'être là seul, moi qui n'ai pas dit une seule fois le mot chinois ? Je me rattrape avec ce texte au smartphone, on me dira ça.

On va peut-être quand même me jeter dehors. Il semblerait que tout le monde ici soit accompagné d'une vieille dame à cheveux blancs ou d'un quadragénaire à col roulé. Aurais-je insciemment enfreint une règle non écrite en entrant ici ? J'ai oublié mon col roulé. Et puis je n'accompagne personne. J'ai oublié ma vieille dame. Je ne vais tout de même pas ressortir dans la rue en kidnapper une ; en plus aura-t-elle les cheveux blancs tirant sur le gris souris ou sur le jaune goéland ?

Kidnapper une vieille dame est, de surcroît, la chose la plus malaisée du monde. Il faudrait l'avoir enlevée déjà enfant, et je n'étais pas né.

J'attendrai donc ici d'être devenu un vieux monsieur, je commanderai un col roulé avec mon prochain chocolat chaud, je ferai semblant que le poète que je lis parle d'Istanbul mais d'une façon chinoise.

Le livre, d'ici là, je le saurai par cœur. Dites à ma femme qu'elle ne s'inquiète pas.

 

(5 janvier, vers 18 h)

09:00 Publié dans Élugubrations | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 15 janvier 2017

Coupe-drapiers

Untung-untung

    15 janvier 2014

Le dicton du jour « Entre le 10 et le 20 janvier, les plus contents sont les drapiers. »

Merci la presse régionale.

 

15 janvier 2017

La pensée du soir, c'est qu'une fois x tâches expédiées, plus la force de pondre de billets — & dans le bureau froid je me pèle les pieds.

22:09 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

Trucmuche, trucs moches

Archives Janvier 2016 (& toujours extraits de copies différentes, toujours d'étudiants différents)

 

IDÉE DÉCO

« Ce pourrait être intéressant d'égayer les escaliers par exemple à l'aide de fresques, de mosaïques ou même en changeant seulement de couleur car actuellement, le blanc sur tous les murs rend les voyages un peu tristes. »

 

POUR UNE DÉFINITION DU MOT “DIFFICULTÉ”

« Au premier niveau notamment, je suis tombé sur des livres traitant d'anciennes religions (comme le druidisme), sujet qui m'intéresse.

Pas de difficulté particulière, mis à part pour trouver un livre : Car être face à tant d'ouvrages donne un peu le vertige, et c'est difficile de savoir par où aller. Mais j'ai finis par trouver, heureusement. »

 

POUR SAINTE-BEUVE

« On retrouve aussi beaucoup de Hemingway dans ce livre ainsi Hemnigway aimait la pêche et le baseball et était un soldat durant la première guerre mondial. »

 

WHO'S THE MORON ?

« Cet ouvrage m’a paru être un bon choix sur le coup car mon professeur de Français de 4è nous parlait très souvent de littérature anglaise et tout particulièrement de Tobias SMOLLETT. Mais malheureusement, mon professeur oubliait souvent de nous expliquer les passages compliqués du roman mais malgré tout, la classe entière avait apprécié le comique de SMOLLETT. J’ai donc choisi ce livre afin de comprendre pourquoi ce roman était devenu une telle passion pour mon professeur. »

 

ESTHÉTIQUE DE LA RÉCEPTION

« Ce livre est destiné à décourager les jeux d'argent. »

(à propos de Loser Takes All de Graham Greene)

 

MOT DU JOUR : TRUC

« C'était bien, parce que c'est calme, et comme y a moins de gens qui y vont, du coup, c'est trop bien d'y aller pour travailler, dans le calme, dans le silence. J'y suis resté pendant 2 heures, et j'ai pu révisé quelques trucs. La seule chose, qui n'allait pas, c'est qu'y a moins d'ordinateur, par rapport au CRL. J'ai voulu aller sur les ordinateurs, parce que je suis pas venu avec le mien, mais y avait déjà quelqu'un, du coup j'ai du cherché sur mon téléphone, ce que je voulais savoir. »

 

L'ART DU RÉCIT

« Au début, je ne savais pas qu'elle œuvre choisir. J'ai fait tous les étages de la bibliothèque pour voir si un livre ou un sujet me plairait. Puis je me suis rappeler que le thème sur la guerre me passionnée. »

 

BAD LUCK

« De plus, les panneaux renseignant disposés prés des portes à chaques étages évite toutes erreurs. N'ayant aucune idée de quel livre emprunter, je me suis laissé porter entre les étagères du pôle Anglophone au 3ème étage, jusqu'à trouver Beowulf, édité par Joseph F. Tuso. »

 

VIEILLERIES

« Je ne l’ai pourtant pas lu en entier, mais un peu plus de la moitié car même si l’histoire était intéressante, j’ai malheureusement a un moment décrocher, de plus le livre était en vieux anglais, et donc malgré tout un peu difficile à lire. Néanmoins dans la partie que j’ai lue, j’en garde une histoire intéressante. Je pense que je pourrais le réemprunter pour me forcer à le finir.

Ce livre n’est pas très épais il est composé de 21 chapitres et de 286 pages, il est écrit un peu en vieux anglais étant donné qu’il date du 19ème siècle. »

 

PTÊT BEN QU'OUI.

« J’ai étudié à l’université de CAEN en droit et pour faire un parrallèle entre celle de TOURS et celle de CAEN, cette BU-ci est bien mieux ordonnée et le fait qu’elle ait été refaite et réaménagée y est certainement pour quelque chose. »

 

LE TRUC

« N’étant pas habituée à aller à la bibliothèque, au début j’ai eu un peu de mal à trouver les livres que je cherchais mais j’ai vite compris le truc. J’ai trouvé ça impressionnant le nombre d’ouvrages qu’il y avait par exemple pour Shakespeare, il y avait une bonne vingtaine d’exemplaires du même livre, Hamlet. »

 

MORE PRICKS THAN KICKS

« J'ai hésitiez un petit moment avant de choisir ce livre parce qu'ayant vu le film j'en connaissais déjà l'histoire et je me suis dis que ce ne serais pas honnête de choisir la facilité, mais finalement je l'ai quand même pris, et pour une bonne raison. J'ai toujours voulu lire plus de littérature mais je n'en ai jamais eu le courage ni la motivation et je me suis dit que le film n'aurai rien à voir avec le livre et que je devais saisir cette occasion d'enrichir mes connaissances de la littérature anglaise. De plus j'aime beaucoup cette aspect satirique de Jane Austen dans "Pride and prejudice" et la façon habile avec laquelle elle critique la société et l'aristocratie de l'époque. »

 

ICH HABE EINEN DICHTER.

« Le livre que j’ai emprunté est, Interpretations in Shakespeare’s Sonnets. J’ai choisi cet ouvrage car les sonnets de Shakespeare ont toujours été des poèmes que j’apprécie tout particulièrement, étant une grande amoureuse de ses poèmes j’ai juger bon de prendre l’ouvrage qui contient ses poèmes, mais aussi des explications simple qui permettes d’avoir un autre oeil sur les poèmes. »

11:48 Publié dans Wisigoths en B.U. | Lien permanent | Commentaires (0)

Pas plus moins de 8

    8 minutes, ça peut être très long si toute une vie bascule. 8 minutes, c'est très long pour un solo de flûte. 8 minutes, c'est ainsi que diminue le débit du fleuve le long duquel on se promène en berne, le moral désaxé, accaparé à observer les péniches  qui se noient.

8 minutes, bref instant pour la digestion du serpent. 8 minutes, toute une éternité pour l'éphémère qui vibrionne le long du mur. Les râleurs n'ont pas l'occasion de déguster leur propre colère, et ce motard énervé avec son casque GoPro, que fait-il le soir quand il n'arrive pas à s'endormir ?

14 bébés blonds naissent toutes les 8 minutes,  des millions d'hommes avec la peur dans leurs yeux éjaculent toutes les huit minutes.

Pas de quartier.

8 minutes, le temps que je décide à pile ou face de l'avenir. 8 minutes, le temps que je décrive ce très haut cèdre le long de la rue du Colombier. Le temps qu'il faut pour un orgasme absolument fantastique. 8 minutes, le temps de lire un poème de La Physique amusante en relisant les plus beaux vers, en reliant entre eux les mots les plus résonnants. Le temps qu'il faut pour faire ce que l'on fait en 8 minutes, ce que l'on dit en 8 minutes, ce que l'on s'abstient de faire ou de dire ou de penser ou de regarder ou de s'abstraire en 8 minutes. S'abstenir d'être abstrait comme d'être concret. Prendre 8 minutes entières, seconde par seconde, pour jouir de ces 8 minutes. Se demander tout ce temps-là si la lettre vaut mieux que le nombre.

Pas de quartier. Un standard de jazz calibré des années 60 envahit la rue du Colombier, et même le très haut cèdre n'y est pas insensible.

Il y a cent ans, à 8 minutes près, Robert Walser publiait Der Spaziergang.

Une promenade peut durer sans temps, 8 minutes, de s'éterniser sur des journées comme un texte. Une promenade qui n'a pas de quartier, qui ne laisse pas de hasard, qui ne fait pas de quartier.

Une promenade passée en dessous de la barre des 8 minutes.

(11-12 janvier)

10:09 Publié dans Élugubrations | Lien permanent | Commentaires (2)

samedi, 14 janvier 2017

Lipolippe

Untung-untung

    14 janvier 2012

De tout temps, l'homme, obsédé de pouvoir, s'est penché sur les questions de sous, de pognon, de flouze, et ce quel que soit le nombre de voyelles dont il dispose, de sorte que les officines qui dispensent des notes, je m'en cogne le coquillon sur le bord du trottoir.

(Lipotexte #5)

 

14 janvier 2017

Il était question, je pense, de la perte du triple A.

Paresse que de me contenter de ces pâles maigres chroniques. D'autant qu'en même temps je travaille beaucoup, à des tâches sans plaisir et sans âme. Paradoxale paresse — en fait, vidé.

16:37 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (1)

vendredi, 13 janvier 2017

Athéisme

Untung-untung

    13 janvier 2015

Egyptian student jailed for proclaiming that he is an atheist (The Guardian)

3 ans de prison pour avoir déclaré qu'il était athée.

De toutes les minorités persécutées, les athées ne sont-ils pas ceux dont on parle le moins ? Pour preuve, toutes ces pancartes "Je suis juif" dimanche, alors que les athées morts mercredi n'ont pas donné lieu à des pancartes "Je suis athée" (ou si peu... ou alors au sens plein : celui qui tenait la pancarte était athée !).

 

13 janvier 2017

Il me semble que, si j'hésitais encore faiblement entre agnosticisme et athéisme, tous les événements de ces deux dernières années, des attentats au nom d'Allah à l'élection de Donald Trump, m'ont conforté dans mon athéisme : tout cela, c'est l'œuvre des hommes, qui n'ont à en référer à aucune entité supra-humaine.

09:03 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (2)

La mer gêlée ennous

Archives Hiver 2015-6

 

FOOD FOR THOUGHT

« Les deux points négatif que je relèverais sont que premièrement on retrouve souvent des miettes ou des liquides plus ou moins collant sur les tables de la BU au rez-de-chaussée. »

 

DALTONS

« La BU est organisé sur la base de la classification décimale de Melvil Dewey mais y a ajouté un code couleur pour voir à distance de quoi ressort l’étagère ce qui permet de pouvoir s'y déplacer de manière aisée la recherche de documents étant assez intuitive. »

 

OUI SAUF QUE NON.

« J'ai pratiquement tout le livre en entier, en sautant tout de même des passages qui me paraissaient trop long, inutiles, ou trop compliqués. »

 

KAFKA. UNE APPROPRIATION.

« La Bibliothèque des Lettres regorge de livres que je trouve très intéressant mais lorsque je lis un livre, j'adore écrire dessus, surligner les passages qui me touchent le plus, les citations.. J'aime beaucoup lire aussi de la littérature étrangère, en particulier en allemand. Lorsque nous lisons un livre qui n'est pas dans notre langue maternelle, il est très facile de s'y perdre.. ! J'entoure donc des mots, je note des définitions.. C'est pour cela que je privilégie l'achat de mes propres livres afin de pouvoir me les approprier pleinement. Et puis je trouve qu'un livre reste un très joli souvenir car un livre, si il est bon, ne nous laisse pas indemne. Que ce soit un roman, une explication, un conte, une nouvelle.. Franz Kafka a d'ailleurs écrit un jour, dans une lettre à Oskar Pollar « Ein Buch muss die Axt sein für das gefrorene Meer » ce qui signifie « Un livre doit être la hache pour la mer gêlée ennous » (janvier 1904). Citation qui laisse à réfléchir, n'est-ce pas ? »

 

FRANÇAIS LANGUE ÉTRANGÈRE, 2.

« La vue sur le Tramway et le restaurant universitaire n’est pas franchement dissuasive au travail ce qui est un avantage que ne possèdent pas les tables qui longent le 1er étage de la bibliothèque en ce qu’elles font face à la Loire. »

 

MOTIVÉS, MOTIVÉS...

« Ce livre m'est utile pour mes études actuelles mais peut m'apporter des compétences qui me serviront également dans l'avenir. Une lettre de motivation en anglais peut mettre réclamer si je postule pour un certain travail, notamment dans le tourisme ce qui m’intéresse particulièrement. »

 

PRÊT POSITION

« L’auteur construit ainsi des histoires percutantes qui donnent à voir mieux qu’une longue analyse du monde comme il va. En effet, l’auteur a le goût des situations saugrenues où le drame se déguise en blague et la comédie en destin plutôt tragique. Par exemple la nouvelle qui ouvre le recueil montre un jeune ornithologue capturé par la guérilla colombienne et qui se retrouve au paradis des oiseaux rares, jusqu’à ce que ça tourne mal mettant à nu des mécanismes dérangeants. »

03:29 Publié dans Wisigoths en B.U. | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 12 janvier 2017

Entrez dans le passé

Untung-untung

    12 janvier 2013

J'avais donc posé mon style rouge Auchan™ après ma 261ème copie, mis le chou Romanesco dans l'ultracuiseur Beka ®, chantais à tue-tête Entrez dans le rêve de Gérard Manset dans l'espoir que ma migraine ainsi passât mieux qu'avec l'Efferalgan© vitaminé C, quand soudain : le poussin PIOU.

 

12 janvier 2017

Aujourd'hui, c'est mieux. j'ai beaucoup de copies encore en retard, ou sur le râble, mais dans la tête : La Vie est louche et Les Tziganes de Ferré.

16:20 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 11 janvier 2017

Atterrée

(travail “universitaire” envoyé le 15 novembre 2015)

« Au moment où je couche ces derniers mots. Je prends connaissance d’un flash spécial !! Je suis atterrée par ce que je vois et entend. Le sport, la culture et le divertissement ont été visés. L’actualité a rattrapé la réalité. Aucun doute sur l’origine des attentats. »

10:00 Publié dans Wisigoths en B.U. | Lien permanent | Commentaires (0)

« Cabu Akbar »

Untung-untung

    11 janvier 2015

35.000 marcheurs à Tours.

Belle ambiance, grand moment, si ce n'est les applaudissements moutonniers, et les commerces prétendument solidaires qui ont quand même ouvert, et dans lesquels se précipitaient d'aucuns que leur pancarte “Je suis Charlie” n'empêche pas de soutenir le travail dominical.

Pas mal de pancartes rentre-dedans, dont un “Cabu Akbar”, qu'une sexagénaire déchiffrait en disant “Cabu abkar, qu'est-ce que ça veut dire abkar ?”.

 

11 janvier 2017

Aujourd'hui, impossible de savoir ce que donnera la journée. C'est un mercredi. Peu et mal dormi. Premières réceptions d'étudiants d'échange ce matin. Courir dans tous les sens après.

Au moins, j'espère ne pas entendre la voix chevrotante insupportable de Renaud (et je me suis approché-é-é-é-é et j'ai em-brassé un flic).

06:38 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 10 janvier 2017

Pas commode

9 janvier, 14 h, bld Béranger

 

    Pour ne pas vagabonder, j'ai dormi dans le creux des arbres. La nuit, plus jaunâtre que le jour, je me forçais à m'endormir en me collant des beignes. La nuit, moins noire qu'on ne le croit habituellement, je me forçais à entrevoir comme des étincelles bleues dans les feuillages.

Tout ça, je ne sais plus si je l'ai dit, c'était pour ne pas vagabonder. Mon principe absolu était d'être, autant que possible, sédentaire, ce qui était difficile étant donné que demeurer dans une maison m'avait été interdit. L'heure tourne toujours trop vite au zénith, ce moment glauque de l'automne, quand on croit discerner le long du ruisseau le vacarme d'un boulevard surpeuplé. Ainsi, et je dois le préciser car sans cela vous ne comprendriez pas ma situation, tout ça pour éviter de vagabonder.

Prendre l'odeur de l'écorce, attraper des rhumatismes, s'ennuyer comme un rat mort, se vêtir d'un manteau de taupe, tout ça était préférable au vagabondage. Pourtant, je n'ai jamais rien tant aimé que marcher au vent, et si je sais encore écrire, c'est parce que j'ai beaucoup aimé marcher. Ne pouvoir ni demeurer en place, avoir une situation stable, ni vagabonder, ce n'est pas commode, c'est moi qui vous le dis.

Au point où j'en suis, je peux vous faire une confidence importante, quelque chose que je n'ai jamais dit à personne, et compter sur vous pour que vous ne répétiez pas cela. Je vois dans votre regard que je peux vous faire confiance. Ma situation était tout à fait singulière, car il m'était interdit avant tout de vagabonder. Je sais que cela doit vous choquer, a-t-on jamais entendu parler d'une pareille interdiction ?

Pas ici, en tout cas. Pas ici où je demeure. On achève bien les taupes, on chasse bien les vagabonds.

Dans le creux des arbres, quoique j'aie eu le temps de méditer et d'observer la marche du ciel — plutôt que celle du monde —, j'ai beaucoup dormi, et j'ai pensé à rien, de sorte que, me retrouvant dans la position du vagabond occupé à marcher sans trop souffrir, j'étais comme un vagabond dans le creux de mon arbre, et dans le creux des arbres, totalement immobile, j'avais fini par vagabonder, alors que je ne devais pas vagabonder.

17:59 Publié dans Aujourd'hier, Élugubrations | Lien permanent | Commentaires (0)

Les Deuxièmes fois

Untung-untung

    10 janvier 2014

Soirée pipole et coïncidences. Hier après-midi j'ai acheté le dernier Santiago Amigorena, que j'ai illico commencé à lire. Or, il y raconte comment sa compagne l'a plaqué (époque indéterminée, circa 2002 — l'époque d'ailleurs où il publia Une adolescence taciturne et où je le découvris), et vlà-t-y-pas que cette compagne de l'époque, mère de ses enfants, c'était la Julie Gayet dont tout le monde fait ce jourd'hui ses choux gras.

 

10 janvier 2017

En début d'après-midi, après un déjeuner fort savoureux dans un restaurant indien presque glacial, mon épouse m'a montré, à la librairie, Les Premières fois, dont la parution remonte à il y a quelques mois, et que je n'avais pas acheté, car Amigorena me/nous déçoit de plus en plus, tourne en rond, dilue, délaie sans déblayer.

Au retour à la maison, trouvé dans la boîte à lettres une grande postale du Cambodge — qu'un ami avait envoyée fin octobre et dont on pensait qu'elle était définitivement égarée.

Pris la décision de publier cette année, une fois tous les dix jours, la liste des livres lus (ou en cours de lecture).

15:58 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

Nouveaux anciens extraits de copies de L1

Archives collection automne-hiver 2015-2016

22 extraits de 22 copies différentes

 

LUCIDITÉ TARDIVE

« En ce qui concerne les recherches sur l’auteur, malheureusement je n’en ai pas effectué. En effet, n’ayant pas accroché avec ce genre de livre, je ne me suis pas tardée à faire des recherches au sujet de l’auteur. Après réflexion je pense que ma façon de penser n’est sûrement pas la bonne. »

 

132.000 OUVRAGES DANS LES COLLECTIONS.

« Rien ne s’oppose à la nuit est un roman biographique que j’ai déjà lu trois fois auparavant mais dont j’apprécie toujours autant la lecture. Je l’ai entièrement lu, pour la quatrième fois. »

 

IS THIS 2016 ?

« En empruntant ce livre je m'attendais donc à beaucoup d'émotion tout d'abord, à un témoignage très fort de la part de Jamaica Kincaid mais aussi des renseignements sur la maladie qu'est le sida. En effet, on en entend parler de plus en plus, mais je n'avais jamais réellement lu un livre sur ce sujet et j'ai pensé justement que cela pouvait être l'occasion. Et je n'ai pas été déçu, j'ai vraiment été touché par le livre que j'ai trouvé très intéressant et bien écrit. »

 

TAÏAUT
« Mon choix de livre s'est porté sur « Balzac et la petite Tailleuse Chinoise » de Dai Sijie, publié en 2000. J'ai choisi ce livre car je l'ai étudié 3 ans durant ma scolarité (en troisième, en seconde et en première), mais je ne l'avais jamais lu. Je me suis dit que ce serait donc un moyen d'enfin lire ce livre et donc d'en parler. Ayant également vu le film de 2002 réalisé par Dai Sijie deux fois (en troisième et en seconde), je me suis décidé à lire l’œuvre originale. »

 

BEAU COMME LA V.O.

« Des preuves sont par la suite retrouvées chez le fils de Pierre Vaudel fils l'accusant d'avoir tiré sur Emile mais il semblerait que ce soit une fausse preuve, et les indices indiquent qu'Adamsberg les y aurait déposé ce qui fait partie du complot visant à l'évincer. Cela le décide à se dépécher de coincer le véritable auteur des crimes en se rendant en Serbie, à Kisilova, où il on lui raconte l'histoire du village avec son mythe du vampire. Même vampire dont il avait entendu parler à Londres. »

 

POINT TROP N'EN FAUT.

« Je n’ai pas lu la totalité de l’ouvrage, j’ai lu une partie importante mais pas la totalité de la préface celle-ci comptant quand même 58 pages. »

 

L'ART DE L'INCIPIT.

« J’ai débuté ma visite en passant ces petits portillons dont je n’ai pas saisis l’utilité , j’avais en tete d’emprunter un livre sur la cuisine française ,en particulier les anciennes recettes de gibier . »

 

PAS COMPATIBLE

« Une chose est certaine, n’ayant jamais été vraiment compatible avec les cours d’histoire, n’ayant jamais porté de réel intérêt envers la philosophie ainsi que la religion, et ayant toujours considéré la psychologie comme un procédé de manipulation, je pense pouvoir affirmer que le rez-de-chaussée et le premier étage sont loin de pouvoir me plaire. »

 

DU BALAI

« Pour ce qui est des améliorations, je ne sais pas vraiment si s'en est une en soit mais il y'a à cet étage toute une étagère dédiée uniquement à Shakespeare et ses œuvres, ce que je peux comprendre étant donné qu'il est reconnu comme un si ce n'est le plus grand dramaturge anglophone mais il n'est pas le seul et de mon point de vue il serait plus judicieux de sacrifier une partie de cette étagère à d'autres auteurs quitte à placer les œuvres de Shakespeare en magasin puisqu'elles restent de toute façon accessibles à n'importe qui. Faire plus de place à d'autres auteurs me paraît donc plus judicieux. »

 

FLEUR AU FUSIL

« Je ne suis pas intéressé par la littérature et ce qu'elle apporte de bon à notre monde, mais je suis souvent avec des gens passionnés de lecture, et j'arrive à imaginer à quelle point ils ont les moyens de s'épanouir dans ces salles qui ne sont pourtant dans les couloirs que nous arpentons chaque jours. Je n'ai donc pas la prétention de discerné ce qui dans cette bibliothèque pourrait être à améliorer, simplement me contenter de passer parfois en me disant que peut-être un jour je trouverai le goût de la lecture, qui sait ? »

 

SOUS UNE VÉRANDA

« Il y a aussi un coin lecture, sous une véranda, et je trouve ça très intéressant qu'il y est cet espace distinct de la pièce. »

 

PETITE FADETTE

« Les couleurs fadent du sol et des murs ne sont pas rassurants, l'ambiance est plutôt négative et démotivant en quelque sorte. »

 

RÉSURGENCES DE RIBÉRY

« J’avais déjà étudié l’œuvre, mais pour moi cela resté dans un contexte de groupe avec une l’on deviez « connaître » de l’œuvre, et non une idée que nous nous faisions nous même. »

 

LIBÉRÉE, DÉLIVRÉE

« Je suis donc tomber sur Drames de Princesses La jeune Fille et la Mort de Elfriede Jelinek. C'est en voyant le titre que j'ai premièrement accroché. Effectivement étant une jeune femme qui a grandit en regardant des princesses dans des dessins animés je me suis dit que ce livre pourrait être intéressant. Ensuite en lisant le résumé j'ai remarqué qu'il s'agissait d'une histoire plus profonde et au développement plus complexe et philosophique que l'histoire de simple princesse. Ayant fait de la philosophie lors de mon baccalauréat j'ai pensé que je serais capable de comprendre ce livre et pourquoi pas à la fin de l’apprécier. »

 

ENTHOUSIASME

« Je ne regrette en aucun cas d’avoir porté mon choix sur cette lecture, qui est d’un style et d’un genre tout à fait original et inconnu pour moi. Il s’avère que par le passé, mes lectures étaient très restreintes, voir inexistantes. Victor Hugo est cet éclair sur l’océan noir et plat de ma pensée jusqu’alors essoufflée par les ondes passives et puériles de mes lectures passées. Cet éclair est une révélation. Il a déchiré le ciel et deviné l’infini écartelé dans l’espace de ma pensée. Je ne me suis pas contenté de lire ce livre, je l’ai dévoré et ceux d’une traite !

Un livre concis et génial que je conseille vivement ! Ne serait-ce que pour d’abord découvrir l’œuvre hugolienne, et ensuite pour sentir le souffre de la mort, cette infinie inévitable. »

 

LE CÉLÈBRE PRÉVERT DE L'OULIPO

« J’ai notamment été attiré par ce recueil en particulier parce qu’il s’éloigne un peu du célèbre Prévert de l’OuLiPo, de son travail au sein de ce groupe littéraire et de ses expérimentations avec les mots et la langue française ; on trouve dans l’Avènement d’Hitler le travail de Prévert en tant qu’écrivain-cinéaste, le travail d’un homme au regard cru et lucide sur l’actualité de son époque. »

 

A MINIMA

« Je n’ai pas fais de recherches spécifiques concernant l’œuvre étant donné que rien qu’en lisant la 4ème de couverture nous sommes déjà très bien renseignés.»

 

GÉNÉRATION PERDUS

« J'ai effectué quelques recherches concernant l'auteur américain de cette œuvre ce qui m'a apprit qu'il avait aussi écrit des essais, une pièces de théâtre, une poésie et de nombreuses nouvelles. Il faisait partit du mouvement littéraire nommé « Génération perdue ». Beaucoup de ses œuvre ont étés adaptées cinématographiquement dont « Gatsby le magnifique » qui a été adapté six fois. »

 

DISPOSITIO PLACET

« Pour finir, la disposition des étagères et des tables sont, je trouve, bien disposées car nous ne sommes pas envahit par une « masse » de meubles. »

 

AVOIR LA COTE.

« Cependant à mon retour à la bibliothèque, après avoir longuement discuté avec une documentaliste, qui m'expliqua comment retrouver le livre demandé dans les rayonnages en suivant les indices de la cote, je constatai que celui que j'avais prévu d'emprunter n'était plus disponible, voire même en rupture de stock pour un temps indéterminé. Il me fallait faire un choix au plus vite car le temps pressait. Je parcourrai donc à nouveau, les allées de livres qui se dressèrent devant moi, et prenant mon courage à deux mains, je me lançai à la quête d'un autre qui saurait être digne d'égayer mes passions. C'est alors que, m'approchant des cotes «828.7 AUS», mon cœur s'arrêta de battre pour me convaincre de prendre un de ces chef d’œuvres qui se tenaient droit, juste devant moi. Un grand nombre de roman de Jane Austen s'offraient à moi et je n'avais que l'embarras du choix. »

 

YODA.

« Au debut on était a l'acceuil,ou il faudra passer à la fin pour s'enregistrer et le bouquin emprunter. »

 

M'Y-MIS LA SOURIS

« Je me suis rendue à la bibliothèque universitaire de Tours avant la pause pédagogique, cela était ma première fois que je mis rendais. »

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lundi, 09 janvier 2017

Pourquoi ne pas emprunter...

Archives Janvier 2016

 

CAPTURANT

« Pour toute les captures d'écran qui suivent , elles ont été prisent par téléphone portable suite à un problème d'ordinateur. »

 

AD MELIORA PROFICISCI

« En ce qui concerne la blibliothèque de droit , je ne voit pas beaucoup d'amélioration à proposer non plus. Je m'y sents très à l'aise pour travailler et j'aime beaucoup m'y rendre dès que j'ai du temps libre. Néanmoins , pour moi , une ouverture le samedi après midi serais très souhaitable et pratique pour les étudiants. »

 

L' MOHAIR ET LA SYNTAXE

« Même si au premier abord, je n'ai pas utiliser ces moyens, ici le site de la bibliothèque sur l'ENT, qui nous est fourni. »

 

PUGNACITÉ

« Je n’ai pas finis la lecture entière l’ouvrage faute de temps, mais la moitié du récit est suffisant pour y voir une humanité complète. (j’ai du d’ailleurs renouveler mon emprunt, dont je ne savais que cela était possible.)
Ainsi, je ne recherchai pas quelque chose spécifique, mais voulait avoir une surprise. Je ne regrette pas mon choix, et lirai avec plaisir les futures oeuvres de l’auteur. »

 

HUIT-LIONS

« Je suis allée voir les deux bibliothèques, celle des Tanneurs, et celle des Deux Lions. J’ai préféré celle des deux Lions car je trouve qu’il est plus facile de s’y retrouver dans celle la plutôt que dans celle des Tanneurs. J’ai peut-être cette impression parce que je me rends plus souvent à celle des deux Lions plutôt qu’a celle des Tanneurs.
Je me rends le plus souvent aux Deux Lions, car c’est là-bas ou j’ai le plus de cours, et là-bas ou j’ai le plus le temps d’y aller. »

 

OSTINATO

« Malgré la déception que j’ai eu pour ce livre, j’ai fait des recherches sur Ali Smith l’auteur. Je n’ai encore pas lu un de ses autres livres, mais je prévois de lire Artful, un roman également écrit par Ali Smith et publié en 2012. C’est un livre qui est à propos d’une femme qui est hantée par un de ses anciens amours. »

 

TEMPUS FUGIT

« Malheureusement comme le temps n'est pas quelque chose que nous avons en quantité suffisante je n'est pas pu lire le livre en entier. Mais je compte bien le finir, même si cela signifie qu'il faudra que je prolonge le temps de l'emprunt, ce que je peux aisément réaliser depuis le site internet de la Bibliothèque Universitaire via le bouton « renouvelé ». »

(Spoiler : il s'agit d'un livre de Guillaume Musso. Emprunté deux jours avant le délai de remise du TP.)

 

ÉLITISME

« Ensuite, j'ai réfléchis à ce qui m'intéresserait. La sociologie, la philosophie, que j'ai étudié au lycée, sont des matières qui m'ont toujours beaucoup intéressées. Je me suis donc dis « pourquoi ne pas emprunter un ouvrage traitant de ces sujets ». Il est vrai que même si je suis étudiante en droit, je peux toujours rester ouvertes aux autres matières, pour apprendre des choses que je n'apprendrai pas en cours, et que je n'aurai sûrement pas eu la chance d'apprendre durant ma vie. »

 

MON MIEN

« J’ai visité la bibliothèque des deux lions il y a de cela quelques semaines déjà. Mon but de cette visite était de découvrir l’ensemble des ouvrages nécessaire à mon double cursus. Au premier étage j’ai pût découvrir le coin des droits, donc l’endroit le plus important pour moi. »

 

SAUCE BLANCHE

« En entrant dans la bibliothèque à la sortie d’un cours vers 12h j’ai prit un exemplaire de la tribune que traitait des kebab à Tours et dans quelles circonstances cela inquiétait certaines personnes pour leur identité culturelle sans qu’elles n’évoquent les fast-food américain placés un peu partout dans la ville. Non adepte de ce genre d’inquiétude, emprunter un livre dont la couverture montrer un kebab m’a paru être un bon contre poids contre ce genre d’idéaux en rapport à ma culture personnelle. »

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Sombres robots à l'étain

Untung-untung

    9 janvier 2014

Conversation entre le plombier dans la pièce à côté et moi, dans le bureau où je tente de préparer quelques cours aussi :

— Oh putain ils ont tout soudé à l'étain, même le gaz, quelle bande de nazes.

— C'était un amateur, un bricoleur du dimanche.

— C'est des amateurs, c'est quand même des pauvres cons.

— Certes.

— Ah mais vraiment, enculé...

 

9 janvier 2017

La sirène retentit, celle qu'on entend d'ordinaire le premier mercredi du mois, sur le coup de midi. Je ne peux m'empêcher d'être inquiet, d'imaginer le pire. Peut-être qu'en dépit de l'humeur joyeuse dans laquelle aurait dû me mettre la découverte des inventions musicales roboratives de Linsey Pollak, écouter le sombre quatuor n° 1 de Jaroslav Ježek (quasi jumeau des quatuors de Janáček) n'était pas la meilleure idée.

La baie du glauque sureau est mélangée de pourpre. (Empédocle, traduction d'Auguste Reymond, 1919)

10:08 Publié dans MUS, Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 08 janvier 2017

La dze gatoune

Untung-untung

    8 janvier 2012

France 4, c'est bizarre. Y a Houellebecq qui joue pour Manchester United.

Ou j'comprends mal.

Faut dire que je lis The Voyage Out et que j'écoute Ornette Coleman tout en regardant le match.

 

8 janvier 2016

Ici, notre chatte (Séhune — normalement orthographiée Sěħůne) est du genre ultra-solitaire et pas câline, mais elle a détesté plus que tout que je danse avec elle en lui chantant une version adaptée de “La dze nana” (“La dze gatoune”, chef-d'œuvre improvisé inédit).

 

8 janvier 2017

Il y a cinq ans, à partir de cette pauvre blague idiote sur le nom de l'attaquant mancunien Danny Welbeck, j'avais même fait une vidéo détournée. — À l'heure où j'écris ces lignes (9 h 55), la chatte dort sur le pouf du salon, sans être du tout sortie depuis hier soir.

(On s'approche doucement mais sûrement, quand la révolution sera accomplie, du moment où cette rubrique pourra faire retour sur elle-même, Untung-untung² en quelque sorte.)

12:48 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

Des romans de Gaston Leroux, dont un d'Agatha Christie

Archives Janvier 2016

Pour Alice qui a été contrainte de reconstituer le sujet du TP, et pour les autres aussi, je mets ici en ligne le sujet de TP de l'an dernier, puisque les extraits ci-dessous sont encore tirés de copies de 2015-2016.

 

« On y trouve bon nombre d’ouvrages au sujet de plusieurs cinéastes tels que l’indétrônable Alfred Hitchcock et le talentueux Clint Eastwood et des livres sur les différents genres de films. »

 

« Si je devais soumettre des améliorations à mettre en œuvre pour les salles, je suggérerais la mise en place d’un petit coin salon composé de tables basses et canapés. Les étudiants pourraient ainsi savourer un moment de tranquillité en étant confortablement installés dans un endroit qui pourrait être un petit cocon silencieux. »

 

« Lors de mes recherches à la bibliothèque, je me questionnais quant à mes attentes en matière de lecture. Je souhaitais frissonner, jubiler et enrichir mon anglais. Je n’ai pas été déçue de mon acquisition. En effet, le roman étant désormais lu, je peux affirmer que le brillant Stephen King est encore parvenu à me saisir émotionnellement grâce à sa dextérité infaillible de créer des histoires sombres et tortueuses qui ont le pouvoir de vous faire frémir. Enfin, le fait de découvrir le livre en version originale m’a permis de perfectionner mon anglais. »

 

« Pour ce qui est des améliorations je pense que la bibliothèque devrait peut être renouveler certains livres dans le domaine sociologique car certaines datent d’il y a plus de vingt ans et les faits ne sont donc plus vraiment en accord avec ce qui la société actuelle. »

 

« En dehors de cet ouvrage qui m'a apporté pleins de connaissances sur ce «Grand homme» il est évident, de part son énorme notoriété qu'il ne m’étais pas inconnu. En effet j'ai modestement étudié le sujet en classe de 3é et de terminale.Ce pendant je pense que c'est un sujet sur lequel on peut toujours en apprendre d'avantage de part sa complexité, son importance et son poids dans l'histoire de l'humanité. J'ai également pu découvrir durant la recherche de mon livre à la bibliothèque qu'il y avait beaucoup d'autres ouvrages sur Nelson Mandela qui peuvent être très intéressants. De plus, j'ai donc vu le film «Invictus» et suite à la lecture de ce livre j'ai regardé le film «Good bye Bafana» un film qui retrace la vie sur 25 ans du gardien de prison de Nelson Mandela, James Gregory. »

 

« Cependant, l'édition que j'avais réservé du livre A Tale of Two Cities, de Charles Dickens était un ouvrage à consulter sur place. Je me suis alors dirigé au 3ème étage, dans la section littérature anglophone afin de trouver une édition disponible au prêt. Après dix minutes de recherches infructueuses dans les rayons, je choisit de prendre un autre ouvrage, qui me paraissait plus intéressant. Je redescendit ensuite pour emprunter cet ouvrage et sortit de la Bibliothèque Universitaire. »

 

« Suite à notre inscription pour l’année scolaire 2015-2016, à la faculté des Tanneurs, en LEA, il nous a été demandé de réalisé un travail portant sur la Bibliothèque des Lettres de l’université. Ce travail permettra de nous familiariser avec cet endroit culturel, qui sera une de nos destinations fards tout au long de notre cursus de Licence, autant sur le niveau informatif que sur le niveau du travail. »

 

« Ce roman raconte une journée de juin de Clarisse Dalloway, personnage éponyme, cette femme prépare une soirée, en se promenant elle se souvient de sa jeunesse, puis en parlant avec des personnes qu’elle connait depuis longtemps elle fait le point sur sa vie, son mariage avec Mr Dalloway elle pense à l’année de ses 18 ans en 1890, alors que le roman se déroule en 1923. On voit deux aspects de cette femme : ce qu’elle pense et l’image qu’elle donne en publique. Ce roman donne donc une vision de la vie de l’après-guerre à Londres, de la place de la femme, du mariage, de l’homosexualité, de la peur de la mort. Finalement ce roman a beaucoup d’aspects psychologiques. »

 

« J’ai alors fait mes recherches à l’aide du catalogue informatisé pour tout d’abord trouver des ouvrages qui auraient un sujet susceptible de m’intéresser: le “problème” (qui n’en est pas vraiment un en temps normal) est que je n’ai pas réussi à trouver l’un d’entre eux sur le site des Tanneurs; la plupart étaient disponibles à l’UFR des Sciences et Pharmacie. »

 

« J'ai lu le livre dans sa globalité, mais néanmoins, j'ai sauté certains passages du livres que je trouvais assez ennuyant pour ma part . Ces passages étaient des passages de descriptions et d'études minutieuses de tissus ,de matières et de couleurs, de machines que je trouvais interminables (il s'avère que c'est typique du courant naturaliste ) . »

 

« Ce qui n’est pas non plus agréable, même si l’on ne peut pas y faire grand-chose, c’est le nombre d’escaliers qui peuvent décourager, notamment pour les personnes qui, dans mon cas, ont des problèmes de genoux malgré la présence d’ascenseurs. »

 

« J’ai choisis ce livre car je connaissais déjà cet autour, pour avoir lu un de ses livres, « L’attentat ». Ces livres sont souvent chargés d’action et le style d’écriture de l’auteur est simple et captivant. En empruntant ce livre je recherchais une histoire touchante sans pour autant être ennuyante ou trop sentimentale. C’est exactement ce que j’ai rencontré lorsque j’ai lu le livre, on est surpris, touché, mais jamais lassé ou déçu. J’ai lu le livre entier, il n’est pas très long (274 pages) et comme il est captivant, l’envie de continuer de s’estompe pas au cours du livre, on veux savoir la fin. »

 

« Le livre est un recueil de 5 romans policier de Gaston Leroux dont un d’Agatha Christie. »

 

« Etant déjà allez plusieurs fois à la Bibliothèque des Lettres, je n'ai pas connu de difficultés majeures, en revanche, la recherche d'un livre qui me plaisait à prit pas mal de temps, car je ne connaissais que très peu le rangement des documents. »

09:25 Publié dans Wisigoths en B.U. | Lien permanent | Commentaires (1)

samedi, 07 janvier 2017

De Bukowski à Nakhjavani

Untung-untung

    7 janvier 2014

Notre B.U a certains bouquins de Bukowski en français mais pas en V.O.

 

 7 janvier 2017

Plutôt qu'évoquer le 7 janvier 2015 (mais ça y est, je viens de l'évoquer), aller repêcher un statut plus ancien, et plus anecdotique sur Facebook. Toutefois, cette question des achats de livres en traduction demeure plus que jamais d'actualité, étant donné que, pas plus tard que mercredi dernier, j'ai encore signalé le problème — c'en est un — à l'excellente responsable des collections de langues étrangères :

Je vous fais parvenir une liste d'achats très brève, sur un seul auteur, l'Iranienne Bahiyyih Nakhjavani, dont j'ai lu il y a trois ans le très beau roman Paper, retravaillé ces vacances pour un autre projet.

Je viens de m'apercevoir que, comme dans de trop nombreux cas, trois de ses textes étaient disponibles en français dans le fonds de la B.U., mais pas en anglais.

Il va falloir sérieusement remettre cela sur la table : il a été plusieurs fois spécifié par les enseignants-chercheurs anglicistes qu'un livre anglophone d'un véritable intérêt littéraire ne pouvait pas se trouver uniquement en français dans les collections. Or, les contre-exemples se comptent par centaines, et c'est fâcheux. Faut-il que nous constituions un petit groupe d'anglicistes chargé de traquer les cas vraiment gênants et de reconstituer les listes d'achats à faire en V.O. ?

09:21 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 05 janvier 2017

Entrée des barnums

Septain épiphanique zénithal 3, 5 janvier

    Où, en quel antre

abréger

la peur du ventre ?

L'homme, qu'il entre :

Satan, Belzébuth, diantre !

En plein centre

pleure chantre

16:20 Publié dans Septains épiphaniques | Lien permanent | Commentaires (0)

Berlin étrusque

Untung-untung

    5 janvier 2014        Dans la chambre à coucher, nouvelle manière.

 

5 janvier 2017

Aujourd'hui, comme hier soir, lire le Journal berlinois de Max Frisch dans la traduction de Camille Luscher.

(Il est rare que je publie des autoportraits dans cette rubrique, car la tradition se trouve plutôt ici.)

10:30 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 04 janvier 2017

Concerto pour hautbois de Sulkhan Nasidze

    Ce n'est évidement pas la pièce la plus connue du répertoire soliste pour hautbois ; il aura donc fallu, à Munich, une oboïste géorgienne (Ketevan Tıgashvili) et un chef d'orchestre dont le premier prénom semble attester des origines turques (Arıs Alexander Blettenberg) pour que cette œuvre se trouve enfin (mais pour combien de temps ?) sur Youtube.

 

 

 

De Sulkhan Nasidze, je préfère nettement cette pièce aux symphonies que j'ai pu entendre, un peu trop timbrées, parfois pompières. On constate que ce concerto n'est pas mentionné, même dans sa biographie / discographie du site Georgian Music.

(En revanche, on aurait envie, du coup, de connaître le concerto pour hautbois de Nodar Mamisashvili.)

 

Petit détail : l'oboïste, Ketevan Tıgashvili, est aussi l'auteur de la chaîne sur laquelle figure cet enregistrement. Les quatre autres vidéos la montrent et la font entendre dans le concerto de Pécou, la sonate de Handel, ainsi que le trio de Bruch.

(N'oublions pas que cette rubrique quasi vierge célèbre autant les interprètes que le répertoire.)

 

11:20 Publié dans MUS, Vagabondages | Lien permanent | Commentaires (0)

En cette saison

Untung-untung

    4 janvier 2016

Dans la scène de tartuferie de la fin de l'acte III, Laurence Olivier incarnant Richard III réussit à ressembler à la fois (et avec quelques décennies d'avance) à Rowan Atkinson et à Ben Kingsley, ce qui est assez dire son talent, et les qualités plastiques de son visage. Les décors sont de carton pâte, la musique emphatique, les choix de mise en scène appuyés, les bidouillages dramaturgiques discutables, mais quel acteur.

 

4 janvier 2017

Matinée froide, à faire quoi. Travaux, mails professionnels, tramway — avant ::: bibliothèques, librairie, surveillance d'examen (pendant trois heures).

♫ Faites l'amooooour ♫

10:30 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

Sur vérins

    c'est reparti tu baratines

fichaises partout du blabla

le givre collé à ta langue

est-ce le moment de crier

est-ce le temps de la révolte

Capri c'est fini oui ta gueule

bruit de fond dans les surterrains

 

roulotte montée sur vérins

ce mot dans ta mémoire seule

fait taire la rumeur en volte-

face mais sans pouvoir trier

ton cerveau dur comme une gangue

Obélix avec Falbala

tes neurones se ratatinent

 

09:28 Publié dans Quatorzains concentriques | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 03 janvier 2017

« j'ai feuilleté la fin »

24 copies corrigées ce matin. 12 extraits de 12 d'entre elles.

 

Je n’ai pas rencontré de difficultés particulières, si ce n’est de trouver un livre qui m’intéressait car je voulais prendre quelque chose qui m’intéressait vraiment, et pas seulement emprunter un livre par dépit.

 

Cette visite de la bibliothèque fus la première pour moi, j’ai donc parcouru toutes les étagères afin de découvrir tous les livres qu’il peut exister et me familiariser avec l’organisation de la bibliothèque.

 

Je n’ai pas lu tout le livre, j’ai seulement lu le premier chapitre. J’ai été assez déçu de trouver une histoire avec un contexte historique aussi fort que celui ci car dans l’extrait que j’ai étudié auparavant et dans l’analyse que nous avions faite, rien ne laisser croire à une telle histoire.

 

J’ai aussi cherchée beaucoup d’analyses et de commentaires de texte à propos de cette pièce, ce qui m’a permit de mieux la comprendre et mieux l’interpreter.

 

Je n'ai pas lu tout le livre mais j'ai feuilleté la fin et j'ai pu remarquer que Celie et Nettie s'envoient des lettres. J'ai aussi lu le dernier chapitre; Celie s'adresse aux étoiles, aux arbres, au ciel, aux gens, à tout et surtout à Dieu. Elle n'appelle plus son mari « Mr. » mais par son prénom : Albert, ce qui montre l'égalité homme-femme, elle retrouve sa sœur et réussit à former une famille. Donc peut- être que finalement, le résumé avait raison; Celie trouve l'amour.

 

Il est vrai que j'aurais pu continuer de lire ce livre et de le terminer, mais le temps était après moi. Malgré avoir lu seulement 6 essais sur 11, cet ouvrage m'a permis de voyager. En effet, la description est extrêment délicate et réaliste. Ceci est ce que je recherchais en empruntant ce livre. La première de couverture me donnait déjà un avant goût de ces histoires, et je n'ai pas été déçue en le lisant, en le découvrant.

 

  Tout ceci semble admirable, ce qui l’est. Mais David devient obsédé par l’idée d’aider les autres et ne pense plus qu’à cela, il en fait sa priorité. Ce qui dérange Katie qui souhaitait du changement chez son mari, qui était grincheux et qui n’avait plus aucune attention envers elle, mais ne souhaitait pas que toute sa vie change ainsi, elle ne souhaitait pas vivre avec un guérisseur, et que son mari l’oublie face à cette charité extrême.

 

Ma lecture de cet ouvrage s'est limité à White Fang et The call of the Wild car j'ai établi un parallèle entre eux choses que je n'ai pas réussi à faire de la même manière avec The sea-wolf .

 

Il fait face au décès successifs des membres de sa famille mais ne se plaignant jamais, il nous compte sa vie avec humour et détachement, relativisant sur les événements quotidiens qu'on a tendance à prendre trop à cœur.

 

En lisant ce livre je cherchais à découvrir différentes histoires sur l’Afrique (sachant que l’auteure est africaine) et donc à apprendre de nouvelles choses, ce que j’ai largement trouvé. De même, j’ai adorée les thèmes abordés que je trouve très intéressants. De plus, j’ai parfois dû rechercher quelques informations sur les villes africaines que je ne connaissais pas. Cependant, il y a quelques histoires que je n’ai pas lues entièrement, car je n’arrivais pas à m’y accrocher.

 

J’ai lu le livre en entier, tout simplement pour mieux comprendre l’histoire. J’ai vu le film donc il se doit que je lise le livre pour comparer les deux adaptations. J’ai voulu comprendre l’histoire en détails pour cela il fallait que je lise entièrement le livre. C’est donc ce que j’ai fait et je n’en n’ai pas été déçu.

 

Alors qu'il commençait à devenir fou en raison du manque de présence humaine, il rencontra un homme noir qui se fera appeler Vendredi par son nouvel ami Robinson. Plus tard, ils rencontrèrent des cannibales et sauvèrent deux de leurs prisonniers. Robinson Crusoe retourna en Angleterre et appris que son commerce lui avait rapporté beaucoup d'argent, il devint alors un homme riche. Il se maria et eut des enfants mais reparti à l'aventure en mer dès la mort de sa femme.

11:12 Publié dans Wisigoths en B.U. | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 02 janvier 2017

... par le givre ...

    je passe au pied du calvaire

mon crâne sous la peau se fend

ce n'est plus la vie ancienne

qui restait toujours à venir

peau brisée par le silence

langue frappée de disette

où entendre ces accents

 

promenade à Saint-Maixent

par le givre comme en 17

le ciel noyé sous la laitance

va-t-on bientôt en finir

semaines passées à Sienne

mon crâne sous la peau se fend

nage aussi dans la poussière

13:13 Publié dans Quatorzains concentriques | Lien permanent | Commentaires (0)