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lundi, 29 octobre 2007
Des maquiladoras aux caqueteuses
C'est tout moi... j'écoute Maquiladora par le Dave Douglas Tiny Bell Trio, alors je vais du côté de l'Oxford English Dictionary (d'habitude, je dis ou écris OED mais je ne voudrais pas paraître trop snob ou étroitement "professionnel" donc je fais un effort extrême, admirez !) consulter l'entrée maquiladora, qui, de proche en proche, m'amène à butiner jusqu'à ces citations inattendues où se trouve, en français dans le texte, le mot maquereau, dans son seul sens métaphorique une fois emprunté à notre langue piscivore. Alors, je découvre un roman dont je n'avais pas entendu parler, Hemingway's Suitcase, et glane, sur le site américain de la fière Amazone, un jugement (très) critique où se trouve la phrase suivante
The second tier of status in any pecking-order will be snobbier than the top tier.
qui correspond aussi à mes observations, et que je suis bien embarrassé pour traduire. Première approximation : "les seconds couteaux sont toujours plus élitistes que les génies". (Mais on en perd, du sens, ici...)
17:55 Publié dans Unissons | Lien permanent | Commentaires (1)
dimanche, 28 octobre 2007
1525 - Dust my broom
Franchement, je tarde à me remettre à l'écriture, ici ou dans l'autre carnétoile. De longues conversations, récentes, avec un ami, au sujet de la recherche, des publications, de la sacro-sainte tout autant que satanée H.D.R., me font percevoir ce fossé entre mes intentions et mon faire effectif. (Tout cela relève du faitiche, pace Bruno Latour.)
Je suppose que l'encadrement administratif, les copies, les cours,et le butinage d'écriture, aussi l'éternel et langoureux vagbondage de lecture, tout cela mange du temps, mais ça n'est pas une raison suffisante. Quand je pense mettre plus d'ordre dans mes projets, ou dans mes essais de fiction, ou encore dans mes velléités diverses, ça cesse d'être désirable, en quelque sorte. (Me risquerai-je à de freudiennes et sauvages explications ? On n'en est pas là...)
Le vrai, on n'en a jamais fini de commencer.
01:10 Publié dans Les Murmures de Morminal | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : Fiction, écriture, Ligérienne
samedi, 27 octobre 2007
Lonesome Day Blues
Quel ciel bleu ce mercredi, et la silhouette écrasée de la mère avec poussette peut suffire à faire oublier la fermeture prématurée du cirque minable, pour raisons sanitaires ou malversations financières. "Il y a eu un problème." Du rouge, du jaune, toujours ça crie dans les cordages.
19:00 Publié dans Brille de mille yeux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Photographie, Ligérienne
vendredi, 26 octobre 2007
Eboulis
Le 26 octobre 1623, il y eut de nombreuses victimes lors de l'effondrement d'un bâtiment où prêchait le Père Drury. Le peuple y vit, paraît-il, un signe de la justice divine et du mécontentement de Dieu face aux agissements des Jésuites.
(Tout cela n'a pas été dûment vérifié, mais j'ai lu ça dans l'introduction, bien brouillonne, d'Antoine Ertlé à son édition de la pièce de Middleton, A Game at Chess.)
20:00 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (1)
Thoughts I nourish while emptying the dishwasher
Enfant, je savais qu’un verre à moutarde arborait forcément des dessins d’Astérix. Désormais tout se complique, et, transparents, ils ont le pied vert, bleu, rouge, orange, rose ou même jaune, et se couvrent, dans le lave-vaisselle, de traces ensuite indélébiles, qui ont pour conséquence qu’on finit par s’en défaire, grâce aux conteneurs de verre à recycler. Et je ne dis rien de l’hebdomadaire Courrier international, qui est en fait un mensuel, tant je lis, en divers recoins de la maison, au petit bonheur la chance, des articles datés de fin septembre, voire d’août ou même, l’autre jour – et trois fois de suite –, de juin. Bo Diddley peut continuer à gratter l’automne.
16:23 Publié dans YYY | Lien permanent | Commentaires (9)
mercredi, 24 octobre 2007
Un franc succès
Quand la terreur trouve son rythme de croisière, que les emportements du rouquin prennent le dessus, la barque dévie de sa juste route, et vous voici ainsi englouti, comme si de rien n'était, à l'automne du corail, pour ne pas déflorer encore le peu de mystère qui reste.
Alors, dans le miroir, que voir ?
Parfois je suis face au miroir et ce type me hurle à la face You stand in my way / With nothing to say
En plus il est teint en brune .......... ........ ...... .... ..
Alors, que voir dans le miroir ?
11:00 Publié dans MAS | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Poésie, Fiction, écriture
mardi, 23 octobre 2007
Que dira Sarah ?
Elle naquit le 23 octobre 1844.
On raconte qu'elle noyait des indications aux éclairagistes sous les alexandrins déclamés de Racine.
(Ce qui en dit long sur la tragédienne. (Ou sur le public. (Ou sur les deux.)))
20:00 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Histoire, Théâtre, Littérature
Halète (le nouveau)
Josiane Laignaud me vend un lave-linge. C’est son droit. Ce n’est pas son droit, c’est son métier. Enfin, mieux vaut ça que Grégory Solsana et son radar palindromique de mes deux, à me flasher à 54 km/h en zone 50. Josiane me dit « au revoir » après conclusion du marché pour Vedette. Solsana a la tête dans les étoiles. Ratés !
18:44 Publié dans J'allaite le nouveau Kant, II | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Fiction, Ligérienne
mercredi, 17 octobre 2007
Rue du Chaudron
Comme il avait failli, un matin, mourir d’épuisement en remontant la rue du Chaudron, ne humant pas le moindre cri de gabarier sur ces parages, il se forçait à passer systématiquement par la rue du Chaudron, même si ses pas ne devaient pas l’y conduire et même si cela représentait un détour d’une demi-heure. Il s’était donc, petit à petit, métamorphosé en une créature toujours ambulante, qui avait vendu sa voiture, sa bicyclette, et cessé même de sortir de sa ville, à l’exception de quelques virées en train jusqu’à des villes dont il avait découvert qu’elles possédaient, elles aussi, une rue du Chaudron. Toutefois, ces rues s’avéraient toujours d’une platitude consternante : toujours horizontales, ou à peine pentues, sans rapport avec le raidillon monumental de sa rue du Chaudron. Il voyageait, voyait des pays, notait tout, soignait ses rhumes par une boulimie de marches forcées qui incluaient toujours, peu ou prou, des passages divers par le belvédère de Sainte-Radegonde et la rue du Chaudron, où il avait failli, un matin, mourir d’épuisement.
15:55 Publié dans 721 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Ligérienne, Littérature
Après le déluge
Que de temps passé et que d’eau écoulée depuis que l’on foula ce sol hostile, après des journées de canoë, des heures de marche, des nuits passées à essayer de retrouver toutes les rimes du nom Joan – ce qui ne va pas sans dire –, et dans les ténèbres découvrit cette montagne sculptée, ce temple comme inca, dont jour après jour par familles ou faisceaux d’amis nous gravissons les degrés jusqu’à ne plus savoir le goût de la sueur sur nos mentons, comme à l’époque des canoës.
09:40 Publié dans Onagre 87 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie, écriture
lundi, 15 octobre 2007
Treize tropes
Revigorée par le jet, la douchette dans la baignoire ondule comme un serpent. Tu as saisi tes sabots pour me les jeter à la figure. Trop, c'est trope, as-tu crié. À peine un gendarme est-il passé dans la ruelle que tu t'es radoucie. Je lèguerai mes manuscrits inexistants à un mécène célèbre.
C'est dangereux d'être treize à table. Pourtant, Phèdre attendait le retour de Thésée sans la moindre inquiétude. Tu as alors crié que tu te sentais comme une tortue d'eau d'une espèce menacée. Cela m'a paru curieux, mais il y a belle lurette que je ne lis plus les romans de Peter Matthiessen.
Dans les champs du Seigneur on s'amuse follement.
19:06 Publié dans Dimanche pleurera | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Fiction, écriture
samedi, 13 octobre 2007
Aux encoignures revirgore
Ces mêmes terribles tremblements
toujours volant
dans les ténèbres
toujours réfugiés
aux encoignures
D’être pris au filet des Judas
serait, aux dents,
à susciter sussurations
donne la nausée,
revigore.
07:30 Publié dans Odelettes d'été | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : Poésie, écriture
vendredi, 12 octobre 2007
Jokari
Un fossé sépare ceux qui, anxieux toujours, se triturent affreusement la peau des joues, de ceux qui, lisses dans leur sérénité et placides, se contentent, l’âge venu, de quelques coups liftés.
22:38 Publié dans Minimalistes | Lien permanent | Commentaires (2)
jeudi, 11 octobre 2007
Renards, narrats
En comparant le premier et le troisième des Quatuors de Vincent d'Indy (que j'ai beaucoup écoutés, un temps, mais avais oubliés), il s'avère que les tonalités franchement néo-schubertiennes, voire académiques, de l'un me plaisent infiniment plus que les chemins de traverse enchevêtrés de l'autre. L'un me mène sur des sentiers tantôt ténébreux tantôt gais, mais où je retrouve nombre de mes sensations familières, sous d'autres éclairages, et où paysages et feuillages ne se dérobent pas. L'autre me donne le sentiment, non d'être prisonnier d'un taillis ou d'inextricables ronciers, mais plutôt de reprendre toujours la même route pierreuse et déjointée, dans des décors faux, clinquants, comme en ces rêves d'éternels et balbutiants recommencements dont on s'éveille en sueur, terrorisé d'avoir saisi, dans cette effroyable répétition insensée du toujours-pareil-jamais-normal, le sens jusqu'alors évanescent de son existence. Mais il n'y a pas, là, de révélation : c'est une fiction pour amuser la galerie, et le quatuor, simplement, se perd en volutes et nous endort.
J'écoute diverses pièces religieuses de Johann Joseph Fux (compositeur dont j'ignorais l'existence jusqu'à ce que j'achète, il y a peu et par hasard, ce disque du Clemencic Consort), et je ne sais pourquoi seuls le long et sobre Dies Irae, le très poignant Domine Jesu Christe et le flamboyant Agnus Dei retiennent mon attention. Toujours est-il que je les passe en boucle, sans prendre garde ni au crissement des graviers (au dehors) ni au bruissement du clavier (inside).
15:20 Publié dans MUS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Musique, Fux, D'Indy
mercredi, 10 octobre 2007
Erratum
Bien entendu, il s'agissait de deux statues représentant le Christ aux liens (et non : aux outrages).
10:48 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 09 octobre 2007
Feu sacré
Le poète et peintre Holger Drachmann est né le 9 octobre 1846 à Copenhague.
20:00 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Littérature, Poésie
Outrages
Est-ce le signe d’une mentalité torturée, ou encline, du moins, aux aspects les plus douloureux de la foi ? Les Bretons nourrissent une vraie passion – sans jeu de mots – pour les figures de Christ aux outrages et de Saint Sébastien transpercé de flèches. Comme tout ne saurait être simple, Saint Jean-Baptiste est, lui aussi, très représenté, mais presque toujours en gai triomphateur portant l’enfant Jésus dans ses bras ; les statues de décollation, qui feraient pourtant écho au Christ ligoté, n’abondent pas.
Ainsi, même dans une basilique dédiée à la Vierge, comme Notre-Dame du Folgoët, et où foisonnent les statues de la Vierge, on ne manque pas de distinguer, à quelques pas l’un de l’autre, deux Christ aux outrages, l’un robuste et serein, l’autre contrit et fruste. Les Piéta sont également plus nombreuses que les Vierge à l’enfant.
[21.08.2007.]
18:46 Publié dans MAS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Bretagne, Photographie, écriture
lundi, 08 octobre 2007
Tant que nous grimperons...
Tant que nous grimperons
tant que notre ferveur
d’aller vers le soleil
ponctuera d’horizons
le futur enchanteur
ce sera le marasme
& la désillusion
la chasse aux phalènes
courir les fantasmes
en ce monde crevé de dérision
crises de
foie crises d’asthme
des larmes la douleur à perdre haleine
sanglots qu’Iseult de-
vra ravaler d’avoir dévoré Tristan
à rêver de l’Utopistan
Tant que je vois, de ce côté du mur,
ton sourire
ou le nuage au visage pensif
même sans futur,
je peux espérer d’écrire.
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Ce poème sert d’ouverture à une nouvelle rubrique.
Le titre apparent de la rubrique est Ta nurse, ton fils, mais le titre réel, refusé par l’hébergeur H&F pour cause d’incompatibilité typographique, est
µ t e x t '
Je laisse les épigones de Genette s’étriper pour savoir lequel est plus rhématique ou thématique que l’autre… Pour moi, l’un est le titre par défaut de cette série de textes qu’ici j’inaugure ; l’autre, son vrai titre, polysémique et surtout policémique.
Je distingue aussi, au sein de cette rubrique, entre trois types de textes : méditations, récits et arcanes.
Le poème ci-dessus appartient à la série des arcanes.
23:15 Publié dans Ta nurse, ton fils | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Poésie, écriture
Non merci, [22]
when muckers pimps and tratesmen delivered are of vicians and all the world howls stadesmen beware of politisions beware of folks with missians to turn us into rissions and blokes with ammunicions who tend to make incitions and pity the fool who cright god help me it aint no ews eye like the steak all ried but eye certainly hate the juse
e.e. cummings. No Thanks (1935), [22]. | quand les crasseurs les macs les marchonds dénués sont de tout projet visieux & que le monde entier acclame les stadieux méfiez-vous des politissons fi aussi des emmissionnés prêts à faire des rats sionnés de nous – fi des munitionnés qui aiment bien punitionner pitié pour qui crie mon dilleu au secours ça ne sert aryen le steak jeu trouve délicyeux mais le sang ne me dit trop rillain
Traduction Droits réservés © |
21:00 Publié dans Darts on a slate | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie, Traduction, Anglais
Miam
Juan Diaz de Solis partit d'Espagne le 8 octobre 1515 avec trois vaisseaux, un équipage de soixante-dix hommes et des vivres pour deux ans et demi. Il atteignit en 1516 l'estuaire du río de La Plata qu'il nomma Mar Dulce. La première île qu'il rencontra fut appelée Martín García, du nom d'un de ses marins qui avait péri.
Remontant le fleuve Uruguay, Juan Díaz de Solís débarqua sur la rive gauche et fut attaqué par les Indiens Charrua. Il fut tué - ainsi que tous les membres de l'expédition sauf un, Francisco del Puerto - et dévoré sous les yeux du reste de l'équipage demeuré à bord.
(Dixit.)
20:00 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Histoire
Envers du sac mat (ivres 1279/1547)
Sneaky. J’ai beau regarder les ballets de Gallotta et relire inlassablement toujours le même article sur Fatos Kongoli alors que je n’ai jamais lu ni même ouvert le moindre livre de Fatos Kongoli mais parce que le journal est ouvert à cette page dans les toilettes, je sais que je m’effile, complote dans les coulisses. Dude. Mon pote t’es trop taré, dit-on à Lebowski (mais ça sonne faux). Oatmeal. Elle s’étouffa à ouïr cette nouvelle effarante, le menton collé contre l’avoine et les mèches pleines de lait éclaboussé. Three Day Sucker. Dans ce jeu de dupes, si je tire les ficelles, on m’enverra bon pour le service, à faire crisser la gratte dans ces sous-sols fusionnels où s’étire l’âme charnelle, prise entre les bas-fonds de Tirana – que je ne connais pas même de Fatos Kongoli –, les chorégraphies tentaculaires de Gallotta – que je matai quelque temps dans la lucarne – et mon pote le gitan qui me tenait la jambe avec sa clarinette déglinguée. Greasy spoon. Ce n’est qu’après avoir déplacé le cadavre de la mère que l’inspecteur remarqua la cuillère grasse de beurre. Whose bag is it. La question allait de soi, pensa l’inspecteur. First kiss. Je me faufile en rasant les murs, je guette et jette de tous côtés le regard, jusqu’à voir ces deux enfants de dix ans, pas plus, qui se roulent, très plaisamment, une pelle. Pick up. À l’arrière, je reprends pile là où je m’étais arrêté : je me faufile en rasant les murs, je manigance dans les coulisses où deux vieillards, expertement, avec l’ardeur des nouveau-nés, se roulent une pelle.
15:15 Publié dans Unissons | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Fiction, écriture, Littérature
Musc, navet sarde (lèvres 54/65)
Faux-filet. Pas de bol. Fée enlevée. À Bali. Deux ans. Cou lisse.
14:04 Publié dans Minimalistes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Poésie, écriture
Crevassa dûment (divers 294/352)
Je me faufile en rasant les murs, combine dans les coulisses. Elle s’étouffa dans ce bol. Ce n’est qu’après avoir fait enlever le cadavre que l’inspecteur remarqua la cuillère grasse. J’ai oublié ce que j’ai aboli. Je regarde ces deux enfants qui font l’amour. À l’arrière, je reprends où je m’étais arrêté : on complote dans les coulisses expertement.
07:00 Publié dans J'allaite le nouveau Kant, II | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : Poésie, écriture
CV de (l’)amant russe (diversion 369/446)
Dire que tout est parti de mille mauvais caractères… Complote dans les coulisses. J’ai oublié ce que j’ai aboli. Elle s’étouffa dans ce jeu de dupes. Si je tire les ficelles, on me dira bon pour le service. Ce n’est qu’après avoir fait enlever le cadavre que l’inspecteur remarqua la cuillère grasse. À qui ? Je regarde ces deux enfants qui font l’amour. À l’arrière, je reprends où je m’étais arrêté : on complote dans les coulisses expertement.
05:40 Publié dans Soixante dix-sept miniatures | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Fiction, écriture
Versant muscade (versus 407/494)
Dire que tout est parti de mille mauvais caractères… Compote dans les coulisses. J’ai oublié ce que j’ai aboli. Elle s’étouffa. Dans ce jeu de dupes, si je tire les ficelles, on me dira bon pour le service. Ce n’est qu’après avoir fait enlever le cadavre que l’inspecteur remarqua la cuillère grasse. À qui ? Je regarde ces deux enfants qui se roulent des gamelles, avant de sortir un gros paquet de farine. À l’arrière, je reprends où je m’étais arrêté : on glisse dans la compote expertement.
03:00 Publié dans Onagre 87 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Fiction, écriture
Vent sucré, Damas (versant 577/697)
Dire que tout est parti de mille mauvais caractères… Complote dans les coulisses. J’ai oublié ce que j’ai aboli. Elle s’étouffa en entendant cette nouvelle effarante. Dans ce jeu de dupes, si je tire les ficelles, on me dira bon pour le service. Ce n’est qu’après avoir fait enlever le cadavre que l’inspecteur remarqua la cuillère à porridge grasse de beurre ; il eut la conviction qu’il allait perdre son poste. À qui est ce sac ? Je regarde de tous côtés, jusqu’à voir ces deux enfants qui se roulent des billes, avant de sortir d’un gros paquet de farine Francine. À l’arrière, je reprends pile où je m’étais arrêté : on complote dans les coulisses, expertement, avec l’ardeur des nouveau-nés.
01:40 Publié dans 410/500 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Poésie, écriture
dimanche, 07 octobre 2007
Murs de ce savant (vers 1044/1265)
J’ai beau regarder les ballets de Gallotta et relire inlassablement toujours le même article sur Fatos Kongoli alors que je n’ai jamais lu ni même ouvert le moindre livre de Fatos Kongoli mais parce que le journal est ouvert à cette page dans les toilettes, je sais que je m’effile, complote dans les coulisses. J’ai oublié. Elle s’est étouffée en entendant cette nouvelle effarante. Dans ce jeu de dupes, si je tire les ficelles, on me dira bon pour le service, à faire oublier les coups de crosse et les démangeaisons du pollen. Ce n’est qu’après avoir fait enlever le cadavre que l’inspecteur remarqua la cuillère à porridge grasse de beurre, comme s’il avait soudain eu la conviction qu’il allait perdre son poste. À qui est ce sac ? la question allait de soi. Je m’effile en me rasant le fémur, je guette, et regarde de tous côtés, jusqu’à voir ces deux enfants, de dix ans pas plus, qui se roulent un joint, avant de sortir d’un gros paquet de farine Francine, facilement de quoi s’envoyer des lettres longues de cent lignes. À l’arrière, arborant le 15 en lettres blanches dans le dos, je reprends pile où je m’étais arrêté (je m’effile en me rasant le fémur, je complote dans les coulisses, expertement, avec l’ardeur des nouveau-nés) me roulant une pelle.
23:00 Publié dans YYY | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Littérature, écriture
Vacarmes tendus (verso 1070/1295)
Je m’effile en me rasant le fémur, je complote dans les coulisses. J’ai oublié mon trombone dans ma loge, dixit J.J.J. Elle s’est étouffée en entendant cette nouvelle effarante, le menton collé d’avoine et les mèches pleines de lait rance. Dans ce jeu de dupes, si je tire les ficelles, on me dira bon pour le service, à faire oublier les coups de crosse et les démangeaisons du pollen. Ce n’est qu’après avoir fait enlever le cadavre que l’inspecteur remarqua la cuillère à porridge grasse de beurre, comme si d’avoir mouillé le maillot, comme on dit vulgairement, lui avait donné le sentiment qu’il se passait quelque chose d’étrange et la conviction qu’il allait perdre son poste, se faire virer. À qui est ce sac ? la question allait de soi, mais pas la réponse. Je m’effile en me rasant le fémur, je guette, et regarde de tous côtés, jusqu’à voir ces deux enfants, de dix ans pas plus, qui se roulent, très professionnellement, un joint, avant de sortir d’un gros paquet de farine Francine de quoi s’envoyer en l’air cent fois sur les lignes long courrier. À l’arrière, arborant le 15 en lettres blanches dans le dos, je reprends pile où je m’étais arrêté (je m’effile en me rasant le fémur, je complote dans les coulisses, expertement, avec l’ardeur des nouveau-nés), me roulant une pelle.
21:40 Publié dans 1295 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Jazz, écriture
Vent du sarcasme (version 721/869)
Je me faufile en rasant les murs, je combine dans les coulisses. Mec t’es trop taré, dixit L. Elle s’est étouffée en entendant cette nouvelle effarante, le menton collé contre l’avoine et les mèches pleines d’éclaboussures de lait. Dans ce jeu de dupes, si je tire les ficelles, on me dira bon pour le service, à faire crisser la gratte. Ce n’est qu’après avoir déplacé le cadavre que l’inspecteur remarqua la cuillère à porridge grasse de ghee. La question allait de soi, pensa l’inspecteur. Je me faufile en rasant les murs, je guette et regarde de tous côtés, jusqu’à voir ces deux enfants, de dix ans pas plus, qui se roulent, très professionnellement, un joint. À l’arrière, je reprends pile où je m’étais arrêté : je me faufile en rasant les murs, je combine dans les coulisses où deux vieillards, expertement, avec l’ardeur des nouveau-nés, se roulent une pelle.
19:00 Publié dans 721 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Jazz, Rock, Cinéma, écriture
Massacre du vent
Sneaky. Je me faufile en rasant les murs, je manigance dans les coulisses. Dude. Mon pote t’es trop taré, dixit Lebowski. Oatmeal. Elle s’est étouffée en entendant cette nouvelle effarante, le menton collé contre l’avoine et les mèches pleines de lait éclaboussé. Three Day Sucker. Dans ce jeu de dupes, si je tire les ficelles, on m’enverra bon pour le service, à faire crisser la gratte. Greasy spoon. Ce n’est qu’après avoir déplacé le cadavre de la mère que l’inspecteur remarqua la cuillère à porridge grasse de beurre. Whose bag is it. La question allait de soi, pensa l’inspecteur. First kiss. Je me faufile en rasant les murs, je guette et jette de tous côtés le regard, jusqu’à voir ces deux enfants de dix ans, pas plus, qui se roulent, très professionnellement, une pelle. Pick up. À l’arrière, je reprends pile là où je m’étais arrêté : je me faufile en rasant les murs, je manigance dans les coulisses où deux vieillards, expertement, avec l’ardeur des nouveau-nés, se roulent une pelle.
17:40 Publié dans Pêle-mêle | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Jazz, écriture
Mal méridional miné
Sous ourdir j’entends fou, or, sourdine, dire, peut-être même entends-je hourds, hardi et horde, mais pas amour ni mourir, pas ardent mais, sans doute, sans nul doute, étourdi (qui explose aux dernières pages de Conte de l’amour bifrons).
(S'interroger sur l'oiseau de mauvais augure : Muse négative, trickster, paon fallacieux, haruspice chasseur d'espoir à découper des carrés dans le ciel.)
14:50 Publié dans Brun socle déformation | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Littérature
Mort des traductions
Le pape Clément II n'est pas mort le 7 octobre 1047 (mais pas loin).
Dans le texte de présentation des pièces religieuses de Johann Joseph Fux par le Clemencic Consort (Arte Nova, 1995), le pape Benedikt XIV. du texte allemand devient, dans la version française, "le pape Bénédicte XVI". Que l'amateur comprenne qu'il s'agisse de Benoît, il reste un mur d'incompréhension face à l'intervention de notre pape actuel dans la liturgie du XVIIIème siècle...
XVI n'est pas XIV, comme le savent Louis.
12:00 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (0)
Glas
La voisine est partie, ce matin, pour la Vendée. Hier, nous étions allés cueillir des figues dans son jardin. Le carillon sonnera dans le vide, pour nos seules oreilles.
Son mari est mort, au printemps dernier, la nuit même de la naissance de notre fils.
Elle a laissé tourner quelques minutes le moteur de la Mercedes avant de prendre la route de la Vendée, où elle possède une maison.
250 kilomètres.
10:47 Publié dans 410/500 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écriture, Ligérienne
samedi, 06 octobre 2007
Après presque huit cents ans
L'église du prieuré d'Altavaux fut consacrée le 6 octobre 1213.
14:00 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (0)
Marin, momie
Rencontre avec Linda Lê. Le Livre, 5 octobre 2007.
Chemin faisant, j’ai croisé une très jolie Vietnamienne, sapée à mort (c’est-à-dire vulgairement, sinon de façon commune), tenue à la taille par un garçon quelconque, et qui n’allait pas évidemment pas au même endroit que moi. En attendant que commence la rencontre avec Linda Lê, ma main à la chair mauve près des livres de Gracq, j’ai remarqué que les ouvrages de l’invitée du jour se trouvaient, sur les rayonnages, entre ceux de Laure et ceux de Léautaud. J’ai noté le titre d’un livre de Klossowski, Le Baphomet, mais aussi que le tiret séparait Louis de Combet, et non Claude de Louis, ce que j’avais toujours cru, de sorte que ce prolixe écrivain est classé à la lettre L, et non à C, comme je l’avais toujours pensé. (Il en est de même pour Roger Gilbert-Lecomte.)
« Un cri vite étouffé interrompt la sonate » (extrait lu, par Laurent Evrard, du Complexe de Caliban).
Les influences
« L’un des plus beaux mots de la langue française, c’est hommage. » (à propos d’une écriture nourrie par les lectures)
« Ce sont surtout les interrogations que la découverte d’un grand livre font naître en moi, un afflux de questions. »
Tsvétaïeva a su « résister à la tentation du silence ».
« Lire, c’est déchiffrer des oracles. »
À couteaux
Laurent Evrard suggère que l’obsession des lames et armes blanches (Laguiole d’In memoriam, Kriss, etc.) pourrait venir de Kafka ; Linda Lê renvoie plutôt au « virus du crime » selon Ingeborg Bachmann. (De proche en proche, on en vient à Uwe Johnson.)
À un point du débat, ou du dialogue (de sourds, parfois), je me demande comment on peut admirer Des Forêts (que Linda Lê prononce dévorez).
Une voix
À propos de ses 3 premiers livres, qu’elle refuse de voir réédités et même mentionnés dans sa bibliographie : « Je ne les reconnais plus comme étant miens. Avec Les Évangiles du crime commence une voix qui, même balbutiante, est la mienne. Les trois premiers sont comme des photos floues. »
Kriss : « je ne pense plus écrire de théâtre. Je voulais revisiter l’histoire d’Électre en la replaçant dans la guerre du Vietnam. »
À la question que lui pose Laurent Evrard sur son style, et plus précisément sa phrase, équilibrée – selon lui – entre pros od ie classique et mouvement vers la m od ernité, Linda Lê répond que tout est dans le ton, dans le rythme. « On ne verse pas dans l’académisme en s’en tenant à une prose mesurée. »
Une dame lui demande si, parallèlement aux figures suicidaires de Tsvétaïeva, Bachmann mais aussi de Sola, héroïne d’In memoriam, elle a de l’admiration pour Danièle Collobert. Linda Lê ne l’a pas lue. Toutefois, ajoute-t-elle avec finesse, « j’aurais pu parler d’Unica Zürn ». « Même si ce sont des destins funestes qui suscitent de l’émotion, il n’y a pas non plus de tropisme vers les suicidées. »
Être ourdi
À ma question sur la récurrence du verbe ourdir dans ses textes (ourdi / ourdit), et sur la possibilité qu’il s’agisse d’un terme symptomatique d’une oscillation ténue entre dissimulation et dévoilement, Linda Lê répond qu’il s’agit d’une belle métaphore de la littérature. « Même si Roger Laporte disait qu’il fallait se méfier de l’image du tissage, je me vois assez en tisserande. » Sola fomente des complots, dit Linda Lê, ce qui est, pour elle, salvateur. (J’entendais aussi, sous ourdir, des significations positives données à un verbe plus souvent péjoratif.) Sur la question de la dissimulation : « Un des textes qui m’ont le plus marqué quand j’avais vingt ans, c’est Kierkegaard, l’idée de tourner toujours autour d’un secret sans jamais le dévoiler, reconnaître qu’il y a un secret mais ne jamais livrer ce qui en est le fondement. »
(Replonge dans Les Murmures de Morminal.)
12:13 Publié dans Brun socle déformation | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Littérature, Ligérienne
vendredi, 05 octobre 2007
Liberxécuté
Le 5 octobre 1822, Jean-Baptiste Berton fut exécuté à Poitiers, place de la Liberté.
20:00 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (0)
Mime manoir
Je m'apprête à aller écouter Linda Lê, dont je ne connaissais pas les livres (a priori ils ne m'attiraient pas) et dont j'ai lu en blitz mais attentivement, deux romans. Voix, j'ai refermé aussitôt, agacé. Le dernier n'est pas mal, et j'ai pris de nombreuses notes en vue de nourrir ces carnets. (Pourtant, sussurre une voix au for, tu n'as pas fini de publier tes textes bretons.) Personne, plus qu'In memoriam, m'a plu, quoiqu'on y retrouve ces figures de désaxés artistes maudits, comme s'il était si difficile de guérir de Rimbaud et Kafka.
(D'affilée, thème de la filiation.)
18:22 Publié dans Brun socle déformation | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Littérature, Ligérienne, écriture
1489 - Vénus velours
La guitare autruche et l'alto couinant
me tapent sur les nerfs autant
que ces rites cuir à deux francs
freaky interminablement
Tandis que Sévère ou Szweryn
fourrés de latex et d'hermine
se gargarisent de vermine
On reprendra deux aspirines
(Tant pis pour rien du tout, Léopold !)
17:10 Publié dans MUS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie, Ligérienne
Entre brume et bruine
Entre brume et bruine, que sépare seulement cette mince boucle de cheveux ourlés délicatement autour du visage pâle et frais, le souvenir commence à gravir les escarpements, et, sous le ciel gris, plafond de bitume, des fleurs d'encre s'immiscent entre l'image pure de l'amante et les mots galvaudés qui partout ont traîné leurs basques. Entre brume et bruine, que sépare seulement le point d'espoir à l'horizon, la cathédrale oppose la salinité de ses tours. Il faut vivre.
08:50 Publié dans Soixante dix-sept miniatures | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Poésie, écriture
mercredi, 03 octobre 2007
Sabbat des sorciers
Shelley hors de sa coquille
Gulliver chassé par les mouettes
& Joyce au comble de l'extase
Dickens guetté par l'épaisseur
Beckett sourd aux injonctions
Roderick dur comme une trique
& moi perdu dans mes pensées
(29 septembre)
10:30 Publié dans MAS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie, Littérature, Ligérienne
Bracheumeuneu, the story so far.
Abracheumeuneu (je pense que Zvezdo a été plus rapide qu'Aurélie : de toute manière, comme elle n'a pas de blog, elle pourra considérer que son mot a été adopté).
Zabracheumeuneu (VS).
Zabracheumeuneur (Guillaume "MBR").
Zabrachezumeuneur (Guillaume "TS").
Cela ne constitue qu'un fil possible, celui tiré par Zvezdo. D'autres chaînes peuvent naître, toujours à partir d'ici.
(Ah, au fait : on peut rejouer, à condition de laisser passer deux ou trois tours. (Si on a plusieurs blogs, ce qui peut arriver, ça se corse.))
09:40 Publié dans MOTS | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 02 octobre 2007
Cerisy
Décrété bien national, le château fut vendu en l'An II à un marchand de Coutances. Après annulation de l'achat, il fut acquis en 1804, par François Duherissier de Gerville qui le revendit, le 2 octobre 1819, pour la somme de 40.000 écus, à Joseph Savary, capitaine d'infanterie en retraite. Depuis cette date, le château est resté dans la même famille.
20:20 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Histoire
Bracheumeuneu
Comme le combat pour Racheumeuneu est perdu d'avance, je propose un autre défi : construire une chaîne de blogueurs qui ajouteront chacun une lettre au mot figurant en titre. Pour ma part, j'ai ajouté un B en début de mot, et attends de ceux qui me lisent qu'ils ajoutent, sur leur propre blog, une lettre à Bracheumeuneu. Und so weiter.
(Suis sûr que VS, Zvezdo, If6, Paul, Guillaume et Fuligineuse, entre autres, s'y prêteront.)
18:19 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (5)
La grandeur de l’armée américaine
Traduction d'un poème de Gertrude Stein ("The Great American Army").
1er jet *
Aujourd’hui j’ai trouvé un gland.
Vert
Au cœur.
Non, sur les bords.
Et quel est le nom de ce pont ?
C’est ce qu’on dit.
« La grandeur de l’armée américaine. »
C’est ce qu’on dit.
J’écris pour prêter.
On travaille si bien.
Et nous, qu’est-ce qu’on doit faire ?
Dans le monde.
Comment ça s’appelle, déjà ?
Des plaques blindées.
Et où les met-on ?
Sur les fusils.
Les Français prononcent ça Fu-zi.
Mais les Anglais aussi.
Et nos p’tits gars, ils disent quoi ?
« On peut, on peut ? »
Au milieu.
Ou alors au milieu.
La grandeur de l’armée américaine.
Ça se niche au milieu.
On garde l’espoir :
C’est sûr –
À nos réussites !
* Satisfait du rythme. Il reste des problèmes sémantiques (vers 9, 14 et 24). Incertitude encore quant à la traduction généralisée de we par on. Je recopierai le texte anglais as soon as I can. (Darts on a slate, projet de traductions régulières, avait avorté : it's baaaack ! Yeeees !)
14:20 Publié dans Darts on a slate | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie, Anglais, Littérature
... et ce chien ...
Ressorti de la librairie, près de la statue du Monstre gris, j'avais commencé de lire le livre acheté, et ce chien au pelage mâtiné de blanc et d'anthracite eut un mouvement d'humeur, cherchant à me toucher pour, pensai-je, me mordre. Peut-être était-ce un chien dressé à pister les littéraires ou les bibliophiles, les amoureux des Lettres, comme il en est qui s'attaqueront à toute personne qui malmène un enfant. Drôle de monde, où tout cesse d'être définitif.
13:45 Publié dans Soixante dix-sept miniatures | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Littérature, écriture, Ligérienne
lundi, 01 octobre 2007
Beynac & Castelnaud
Le 1er octobre 1405, Magne de Castelnaud épousa en secondes noces Pons de Beynac.
(En général, on visite les deux châteaux, si près placés, comme une sorte de couple adversaire, yin et yang du Périgord. La date là importe peu. Jours de juillet 1995, je crois, à Prigonrieux.)
20:00 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Histoire, Périgord, Moyen-Âge
Récurrence
Et puis, il y a cette autre ritournelle. La tienne, la mienne, qui ne sera jamais la nôtre. Celle qui est éternelle, qui nous accompagne toute notre vie, que nous aimerions entendre à nos obsèques. Le Muzak de notre ADN, la chanson qui nous choisit en nous faisant croire que c'est le contraire. Cette chanson est si littéralement collante que nous la portons comme un tatouage dans l'oreille interne de notre mémoire. Elle y est arrivée, elle y reste et y demeurera toujours.
(Rodrigo Fresan. Mantra. Traduction d'Isabelle Gugnon.
Albi : Passage du Nord-Ouest, 2006, p. 401.)
The hitch is that some ten or possibly twenty songs foot the bill, through different eras of my life. (Ritournelles était le titre d'un des douze romans de la série projetée en 1995.) Kumpanen, dann, dann fällt Euch ein...
14:05 Publié dans Droit de cité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Littérature, Chanson, écriture
... l'allure prospère
La brume passe son chemin. Au beau milieu du sentier de notre pauvre vie, nous voilà, pavés de bonnes intentions. Jacques Roubaud n'est pas originaire de Roubaix. Un hydrolat lacrymal lave etc. Ce qui fouette les pleurs, c'est le vent qui les assèche. Tu fumes trois paquets par jour et tu triches aux examens, tu crois que tu vas y arriver comme ça ? Le directeur de la Banque centrale finit par donner sa démission. Neddy & Teddy are in a boat. Dans la hâte de baiser, elle avait gardé ses cuissardes. Un chevreuil passe en courant, l'allure prospère.
08:50 Publié dans Dimanche pleurera | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie, écriture